Denis Diderot

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Portrait de Denis Diderot par Louis-Michel van Loo, 1767


Denis Diderot (1713-1784), est un écrivain, philosophe et encyclopédiste français.

Biographie[edit]

Né à Langres (Champagne-Ardenne) le 5 octobre 1713. Comme Voltaire, il fit ses études chez les jésuites. D'abord déiste et inspiré par le théiste anglais Shaftesbury, dont il avait traduit l'Essai sur le mérite et la vertu, Diderot en vint rapidement à défendre des thèses matérialistes et athées.

Dans la Lettre sur les aveugles à l'usage de ceux qui voient, il assure notamment que la morale dépend de la sensibilité de chacun et prend pour exemple-limite un aveugle entendant du sang couler et qui n'éprouverait donc pas de pitié ";naturelle";. Cette publication tendant au matérialisme fit scandale, notamment dans les milieux dévots encore influents à la Cour, et valut à Diderot d’être emprisonné au fort de Vincennes. Sa fiche signalétique indique : « C’est un jeune homme qui fait le bel esprit et se fait trophée d’impiété, très dangereux ; parlant des saints Mystères avec mépris. » Après cette mésaventure, Diderot prit le parti de distinguer ses Å“uvres exotériques, destinées au public et respectant au moins superficiellement les dogmes du temps, de ses Å“uvres ésotériques, destinées uniquement à la postérité et ouvertement matérialistes. C'est cette stratégie courante dans le parti philosophique que Rousseau désigne comme la doctrine intérieure (Confessions).

Diderot fut l'un des plus grands personnages du Siècle des Lumières, il féconda les idées du parti philosophique par ses conservations génialement brouillonnes, au dire de ses contemporains et mit une grande part de son énergie au service de l'Encyclopédie, qui fut un des principaux vecteurs de l'esprit philosophique dans la société lettrée française. Ses principaux collaborateurs dans cette entreprise gigantesque furent Jean d'Alembert, qui abandonna le projet suite aux ennuis de censure, et le chevalier de Jaucourt. L'Encyclopédie avait pour but de présenter toutes les connaissances pratiques et théoriques de l'époque. Il inventa aussi la critique d'art (Salons, de 1759 à 1781) et analysa de façon originale le rapport entre science et métaphysique (Lettre sur les aveugles).

Diderot mourut à Paris, au 39 rue de Richelieu, le 31 juillet 1784.

Réception critique[edit]

Nombre de ses textes n'ont pas été publiés de son vivant ; il a même parfois fallu attendre le Template:XXe siècle pour les voir publier dans une édition correcte. Ce n'est que depuis peu que l'on peut avoir une vision d'ensemble de son Å“uvre. Ses contemporains le connaissaient essentiellement comme l'animateur de l'Encyclopédie, le promoteur d'un nouveau genre théâtral, le ";drame bourgeois"; ou ";comédie larmoyante";, et l'auteur d'un roman libertin, Les bijoux indiscrets, et de quelques textes philosophiques. Certaines de ses Å“uvres majeures, entre autres Jacques le Fataliste et Le neveu de Rameau, ne seront connues du public que bien après sa mort, car publiées bien plus tard.

Si aujourd'hui, notre connaissance de l'œuvre de Diderot est beaucoup plus complète, c'est grâce à la découverte de nombreux de ses manuscrits à Saint-Pétersbourg, où Diderot avait cherché à s'associer à Catherine II de Russie, despote éclairée. Celle-ci lui avait racheté son fonds de manuscrits.

Bibliographie[edit]

Diderot au cinéma[edit]

Adapations de ses Å“uvres


Autres

Voir aussi[edit]

Lien interne[edit]

Liens externes[edit]

Diderot, Denis Diderot, Denis

Diderot, Denis