pouvoir
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Catégorie:Articles à retravailler Le pouvoir est la capacité à obtenir des choses et surtout des gens afin qu'ils se comportent comme on le souhaite.
Dans un système simple, le pouvoir ne peut être que rapport de force (force moral ou force physique). Mais les sociétés humaines sont complexes, et il existe tout un réseau d'obligations réciproques qui lient les gens, et les obligent à (ou les empêchent de) se comporter d'une certaine façon quand ils sont plaçés dans certaines conditions, au risque sinon de tout perdre.
Il y a donc de nombreuses situations de pouvoir, et de multiples façons de classer l'exercice du pouvoir
- par son mode d'action (moral, physique, etc.)
- par sa cible (la personne, ses biens, ses relations, ses déplacements, ses communications, etc.)
- par son canal (presse, parole directe, audio-visuel, etc.)
- par son mode (conviction, contrainte, négociation, etc.)
- par sa portée (proposition, ratification, veto, etc.)
- etc.
Traditionnellement, les sociétés humaines opérent un découpage ternaire (correspondant à trois divinités primordiales formant trois faces d'une même totalité) :
- le pouvoir législatif et judiciaire, celui du conseil des sages qui rappelle le passé, la norme, mais n'agit pas, ordre traditionnel
- le pouvoir exécutif, celui du présent immédiat, celui du chef qui ordonne seul et agit lui-même si nécessaire,
- le pouvoir narratif, celui du barde qui construit le futur, ce qui deviendra, ultérieurement, le passé, en observant l'enchaînement des événements, depuis leur origine jusqu'aux conséquences de l'(in)action de l'exécutif, en passant par la conformité (ou non) de cette action avec les procédures et propositions.
Plus récemment, cette conception fortement marquée par un sens religieux de la communauté a perdu de sa pertinence. En effet, cette conception renvoie implicitement à une métaphysique de la communauté comme autonome et préexistante, alors que la dissolution du religieux fait apparaître le lien ciculaire entre pouvoir et force, droit, et entité politique.
Ainsi ont pu apparaître des analyses plus pragmatiques. - L'analyse structurelle s'est attachée à analyser la position des uns et des autres en terme de sensibilité au pouvoir (faible à forte, sur un axe de gauche à droite) et d'influence (faible à forte, sur un axe de bas en haut), ce qui conduit à voir
- dans chaque domaine (la presse, l'argent, la loi, etc.)
- une matrice statique à quatre positions typiques (décrite dans le sens des aiguille d'une montre)
- faible sensibilité + faible influence
- faible sensibilité + forte influence
- forte sensibilité + forte influence
- forte sensibilité + faible influence
- un réseau dynamique entre ces quatre positions, composé de six relations, correspondant à douze actions possibles (une action de chacune des quatre positions vers les trois autres)
Tout cela décrit un espace complexe, dans lequel chacun peut jouer certain « coups » selon sa position, qui modifie l'espace relationnelle pour les autres acteurs.
L'intuition de Montesquieu est que l'évolution naturelle des systèmes politiques est de concentrer les pouvoirs et de simplifier les rapports, qui peuvent alors dégénérer en rapports de force. Et qu'il faut donc tout mettre en œuvre pour favoriser la séparation des pouvoirs.
On distingue différentes formes de pouvoir :
- au sein du pouvoir politique :
- Le pouvoir exécutif ou gouvernemental
- Le pouvoir judiciaire
- Le pouvoir législatif
- L'expression quatrième pouvoir, née aux États-Unis, désigne la presse.
(?)
- Le pouvoir réglementaire
- Le pouvoir spirituel
- Le pouvoir disciplinaire
- Le pouvoir hiérarchique
- Le pouvoir économique
- Le pouvoir médiatique
- Le pouvoir magique
- Les pouvoirs publics
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