Autosuffisance
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Catégorie:Articles à retravailler L'autosuffisance (voir aussi Autosubsistance) est la capacité ou la possibilité pour un individu, une communauté ou une région de répondre à ses besoins de manière autonome. En refusant l'interdépendance propre à l'économie de marché, la gestion du train et de ses impacts (sociaux, environnementaux, etc.) devient beaucoup plus directe et aisée pour tout un chacun. Concrètement, l'autosuffisance peut consister, dans une communauté, à se débarasser des entreprises étrangères pour y établir des services locaux.
L'autosuffisance d'une communauté n'est pas nécessairement en rupture avec le modèle économique capitaliste, mais elle produit un roulement local qui favorise le développement de la communauté. Quoi qu'il en soit, l'autosuffisance reste une pratique économique en rupture avec le modèle économique du libre-marché néo-libéral (cf. Mondialisation économique, OMC, Impérialisme, etc.).
L'autosubsistance consiste davantage en la satisfaction des besoins essentiels par nos propres techniques (chasse, trappe, agriculture, pêche, cueillette, etc.).
Le dépérissement de l'autosubsistance des autochtones et la colonisation[edit]
Avant leur acculturation et le changement de leur mode de vie, de leur langue ou des transmissions orales de génération en génération (qui sont quelques uns des effets de la colonisation), les autochtones vivaient l'autosubsistance de façon nomade ou semi-sédentaire, selon le milieu qu'ils et elles habitaient et les techniques de production du nécessaire pour survivre.
L'éducation a été vue comme la possibilité d'une assimilation directe pour les colons, ainsi les clergés se sont attribué la responsabilité des pensionnats autochtones. Ces établissements ont vu les scènes-prisonnières de viols, aggresions physiques, mauvais traitements, esclavagisme, le tout étant commis par le personnel du clergé qui s'en occupait. L'éducation des enfants est par la suite devenue obligatoire dans bien des provinces et états et beaucoup d'autochtones se sont sédentarisés pour tenter de garder contact avec les enfants.
Les règlements sévères instaurés par les autorités religieuses dans ces écoles faisaient en sorte que les enfants ne pouvaient entrer en contact avec eux seulement deux mois par an et ne pouvaient parler dans leurs langues maternelles. Ces contacts étaient pourtant à la base de la transmission des connaissances techniques et historiques, des histoires ou des valeurs depuis des générations.