Difference between revisions of "La commune (Paris 1871)"

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Revision as of 17:48, 19 February 2006

La Commune est un film réalisé par Peter Watkins en 1999, sorti en 2000. Ce long métrage en deux parties dure environ six heures et retrace les évènements de la Commune de Paris (1871) dans un quartier du très pauvre 11e arrondissement.

Il est composé de longs plans-séquences, caméra à l'épaule, et filme les act-eurs-trices qui improvisent leur texte. Le moyen de la mise en scène reprend ceux d'autres films de Watkins comme Culloden et Punishment Park ; les act-eurs-trices sont devant la caméra et des pseudo-journalistes leurs posent des questions sur leur vie, leurs idées. Dans La Commune s'opposent la télévision nationale et la télévision communarde ; Watkins critique par là les mass-média et leur système hiérarchique, en même temps de reconstituer les quartiers pauvres de Paris de 1871. Dans la deuxième partie du film se confondent discours fictionnels et discours propre des acteurs qui parlent de la société d'ajourd'hui.


Marginalisation du film

Une fois le film terminé, Peter Watkins s'est tourné vers la chaîne de télévision Arte pour trouver un moyen de diffusion à grande échelle de La Commune. Arte a voulu rétrécir des scènes pour s'adapter au spectateur ; Peter Watkins à refusé de trop rétrécir et Arte s'est retiré du projet. Autrement dit, La Commune a été censuré.
A noter aussi que la plupart des critiques ont rejeté le film, le trouvant trop long, trop faux, toujours trop.


Rebond pour La Commune

A la suite de cette censure, des act-eurs-trices et technicien-ne-s du film ont créé l'association Rebond pour la Commune qui s'occupe de distribuer le film, de participer aux débats sur le film, de partager des méthodes pour l'apréhender.
En 2001, l'association a coproduit avec Peter Watkins le documentaire Peter Watkins à Grutos Park. Watkins s'explique sur La Commune pendant 30 minutes, critique Grutos Park (parc d'attraction près de Vilnius qui regroupe des statues et objets sur l'ère soviétique), critique le libéralisme et les mass-média, les mouvements socialistes qui utilisent les même moyens médiatiques. Il invite ces derniers, les « utopistes de gauche », à réfléchir fortement à la question des média.


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