Difference between revisions of "État"

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==Les valeurs anti-libertaires de l’État==
 
==Les valeurs anti-libertaires de l’État==
Tout d’abord, l’État est une hiérarchie car il possède un pouvoir supérieur au reste des gens. Il est une autorité sur la vie des individu-e-s ; cette caractérisque inérente au concept d’État est anti-égalitaire, anti-libertaire, et nivelle par le bas la solidarité. La preuve aujourd’hui, on fait plus confiance aux institutions officielles pour régler un problème (médiateurs, administrations, ...) plutôt que de le régler par consensus à l’amiable. Le principe même de [[hiérarchie]] et d’[[autorité]] non-individuelle (c’est-à-dire coercitive et/ou aliénante) va à l’encontre des idées anarchistes.
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Tout d’abord, l’État est une hiérarchie car il est fondé sur un pouvoir supérieur au reste des gens. Il est une autorité sur la vie des individu-e-s ; cette caractérisque inérente au concept d’État est anti-égalitaire, anti-libertaire, et nivelle par le bas la solidarité. La preuve aujourd’hui, on fait plus confiance aux institutions officielles pour régler un problème (médiateurs, administrations, ...) plutôt que de le régler par consensus à l’amiable. Le principe même de [[hiérarchie]] et d’[[autorité]] non-individuelle (c’est-à-dire coercitive et/ou aliénante) va à l’encontre des idées anarchistes.
  
 
L'État aliène les individu-e-s dans sa vision de la politique, qui réduit les individu-e-s à une quasi-impuissance sur leurs vies. Les gens pensent que l’État gère les choses à leur place alors qu’ils pourraient très bien le faire eux-même dans leur sphère d’action.
 
L'État aliène les individu-e-s dans sa vision de la politique, qui réduit les individu-e-s à une quasi-impuissance sur leurs vies. Les gens pensent que l’État gère les choses à leur place alors qu’ils pourraient très bien le faire eux-même dans leur sphère d’action.

Revision as of 13:44, 6 July 2006

Catégorie:Articles à retravailler Catégorie:Idéologie

L'État est une institution possédant l'autorité de définir les lois lui permettant de gouverner une société, délimité dans un territoire national.

L’État se caractérise par l’autorité d’une classe dirigeante minoritaire sur une classe majoritaire et « inférieure ». L’anarchisme est contre cette organisation car elle ne favorise pas l’autonomie, et va à l’encontre de la liberté à cause de ses lois, à l’encontre de l’autogestion et profite aux assoifé-e-s de pouvoir, à l’encontre de l’émancipation individuelle à cause de son caractère inégalitaire et coercitif.


L’origine de cette idée

Avant l'invention de l'agriculture (environ 9000 ans avant J.-C.), les humains vivaient nomades de la chasse et de la cueillette. L'agriculture a forcé les hommes à se sédentariser dans les endroits qu'ils cultivaient et les premiers conflits concernant la propriété des terres ont fait naître la propriété privée. Pour gérer la vie communautaire, la propriété, le travail et la nourriture, un système centralisé d’administration s’est développé au fur et à mesure jusqu’à donner des États à proprement dit. Par la suite, pour faciliter les échanges, l’État met en place des valeurs de troc, puis l’argent. Au VIIè siècle avant J.-C., le royaume de Lydia (Asie mineure) créé la première monnaie.

La non-légitimité de l’État

à poursuivre...

La Multitude et l'État

Les valeurs anti-libertaires de l’État

Tout d’abord, l’État est une hiérarchie car il est fondé sur un pouvoir supérieur au reste des gens. Il est une autorité sur la vie des individu-e-s ; cette caractérisque inérente au concept d’État est anti-égalitaire, anti-libertaire, et nivelle par le bas la solidarité. La preuve aujourd’hui, on fait plus confiance aux institutions officielles pour régler un problème (médiateurs, administrations, ...) plutôt que de le régler par consensus à l’amiable. Le principe même de hiérarchie et d’autorité non-individuelle (c’est-à-dire coercitive et/ou aliénante) va à l’encontre des idées anarchistes.

L'État aliène les individu-e-s dans sa vision de la politique, qui réduit les individu-e-s à une quasi-impuissance sur leurs vies. Les gens pensent que l’État gère les choses à leur place alors qu’ils pourraient très bien le faire eux-même dans leur sphère d’action.


Par leur anti-étatisme, les libertaires veulent
souveraineté de l'individu démocratie directe gestion directe-autogestion

L’État d’aujourd’hui dans les pays occidentaux

Toute la suface de la Terre est régie par les lois de divers États. Dans les pays « développés », c’est-à-dire les pays dominants économiquement, ces États sont très semblables. Ils sont arrivés à un stade d’évolution où le peuple n’a plus aucune prise sur leur appareil administratif, bien que ce dernier se qualifie de démocratique. En fait la démocratie parlementaire est truffée d’autres valeurs aliénantes (hier la religion, aujourd’hui l’argent) et est ainsi un outil coercitif contre le peuple. Les États occidentaux se servent d'illusions de liberté, de démocratie, de justice pour perpétuer leur règne et nous garder en soumission.

Désormais, on ne perçoit plus toujours la différence entre les entreprises capitalistes, l’État et ses institutions et les média ; l’État favorise les entreprises au détriment de la qualité de vie des peuples, l’État et les entreprises se désintéressent du bien-être et n’hésitent pas à faire la guerre pour le seul profit de quelques personnes, le monopole des média servent de propagande infaillible aux comédien-ne-s politiques et tout comme ils servent de propagande infaillible aux entreprises et à la société de consommation. L'info des média et la culture est contrôlée et disséquée. La guerre en Irak, avec sa propagande du bien contre le mal, est d'ailleur un bon exemple de ce lavage de cerveau.-culture de sécurité, nationalisme, discrimination, éducation et contrôle des masses,

Ressources

Bibliographiques