Difference between revisions of "Grève du textile de Lawrence"

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La '''Grève du textile de Lawrence''' fut une grève des ouvrières immigrées de la ville de Lawrence, au Massachusetts tenue en [[1912]] et fortement soutenue par l'[[Industrial Workers of the World]]. Provoquée par la décision d'un des propriétaire de l'usine de baisser les salaires quand une nouvelle loi rapetissant la semaine de travail entra à l'effet(en Janvier), la grève se propagea rapidement dans la ville, s'étendant à plus de 20 000 travailleuses et travailleurs dans presque tous les usines et ateliers en dedans d'une semaine. La grève, qui dura plus de deux mois et qui su défier les prétentions des syndicats conservateurs de l'[[American Federation of Labor]] que les immigrant(e)s, "en grande partie des femmes et des ouvriers/ières divisé(e)s ethniquement", ne pourraient être organisé(e)s au sein d'un syndicat, fut un succès. Toutefois, un an plus tard, le syndicat s'effondra en grande partie et la plupart des gains réalisés par les travailleuses/eurs avaient disparu.
 
La '''Grève du textile de Lawrence''' fut une grève des ouvrières immigrées de la ville de Lawrence, au Massachusetts tenue en [[1912]] et fortement soutenue par l'[[Industrial Workers of the World]]. Provoquée par la décision d'un des propriétaire de l'usine de baisser les salaires quand une nouvelle loi rapetissant la semaine de travail entra à l'effet(en Janvier), la grève se propagea rapidement dans la ville, s'étendant à plus de 20 000 travailleuses et travailleurs dans presque tous les usines et ateliers en dedans d'une semaine. La grève, qui dura plus de deux mois et qui su défier les prétentions des syndicats conservateurs de l'[[American Federation of Labor]] que les immigrant(e)s, "en grande partie des femmes et des ouvriers/ières divisé(e)s ethniquement", ne pourraient être organisé(e)s au sein d'un syndicat, fut un succès. Toutefois, un an plus tard, le syndicat s'effondra en grande partie et la plupart des gains réalisés par les travailleuses/eurs avaient disparu.
  
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==Le contexte de la grève==
 
==Le contexte de la grève==
Fondée en [[1845]], Lawrence était une ville du textile florissante _but deeply-troubled. En 1900, la mécanisation et la déspécialisation du travail dans l'industrie du textile permit aux propriétaires d'usines d'éliminer les ouvriers qualifiés et d'employer un grand nombre d'ouvriers immigrants non qualifiés, la majorité desquel(le)s étaient des femmes. Travailler dans une usine de textile se fait à un rythme éreintant. Le travail est répétitif, et dangereux. Un grand nombre d'enfant âgés de moins de 14 ans travaillaient dans les usines. La moitié des travailleuses des 4 usines de la American Woolen Company à Lawrence, le plus grand employeur de l'industrie et de la ville, étaient des filles qui avaient entre 14 et 18 ans.  
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Fondée en [[1845]], Lawrence était une ville du textile florissante mais fortement perturbée. En 1900, la mécanisation et la déspécialisation du travail dans l'industrie du textile permit aux propriétaires d'usines d'éliminer les ouvriers qualifiés et d'employer un grand nombre d'ouvriers immigrants non qualifiés, la majorité desquel(le)s étaient des femmes. Travailler dans une usine de textile se fait à un rythme éreintant. Le travail est répétitif, et dangereux. Un grand nombre d'enfant âgés de moins de 14 ans travaillaient dans les usines. La moitié des travailleuses des 4 usines de la American Woolen Company à Lawrence, le plus grand employeur de l'industrie et de la ville, étaient des filles qui avaient entre 14 et 18 ans.  
  
 
Les conditions de travail étaient devenu encore pire pour les travailleuses dans la décennie avant la grève. L'introduction du système des deux manches dans les moulins à laine a conduit à un accélération dramatique des cadences de travail. L'augmentation de la production permit aux propriétaires d'usines de couper les salaires de leurs employées et de congédier un grand nombre de travailleuses. Celles qui gardèrent leur boulot gagnèrent moins de 9$ par semaine pour près de 60 heures de travail.
 
Les conditions de travail étaient devenu encore pire pour les travailleuses dans la décennie avant la grève. L'introduction du système des deux manches dans les moulins à laine a conduit à un accélération dramatique des cadences de travail. L'augmentation de la production permit aux propriétaires d'usines de couper les salaires de leurs employées et de congédier un grand nombre de travailleuses. Celles qui gardèrent leur boulot gagnèrent moins de 9$ par semaine pour près de 60 heures de travail.
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==La grève==
 
==La grève==
Une nouvelle loi de l'état du Massachusett entrée en fonction le [[1er Janvier]] 1912, réduit le nombre maximum d'heures de travail pour les femmes et les enfants de 56 à 54 heures par semaine. Le [[11 janvier]], les travailleuses/eurs découvrirent ce que plusieurs d'entre elles/eux craignèrent: leurs patrons avaient réduit leur paie par semaine _to match the reduction in their hours._ Cette différence dans les salaires allait faire perdre plusieurs _loaves of bread for hard-pressed workers.
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Une nouvelle loi de l'état du Massachusett entrée en fonction le [[1er Janvier]] 1912, réduit le nombre maximum d'heures de travail pour les femmes et les enfants de 56 à 54 heures par semaine. Le [[11 janvier]], les travailleuses/eurs découvrirent ce que plusieurs d'entre elles/eux craignèrent: leurs patrons avaient réduit leur paie par semaine étant donné la réduction de leurs heures. Cette différence dans les salaires allait faire perdre plusieurs miches de pain aux familles ouvrières déjà sur la corde raide.
 
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[[Image:1912 Lawrence Textile Strike 1.jpg|thumb|right|200px|Les miliciens de l'état du Massachussets, bayonettes fixées, encerclent une manifestation pacifique de grèvistes.]]
 
Quand les tisserandes polonaises du ''Everett Cotton Mills'' réalisèrent que leur patron avait réduit leur paie de 32 cents, elles arrêtèrent les machines et quittèrent l'usine en criant "short pay, short pay!" Les travailleuses/eurs des autres usines se joignirent à elles le jour suivant et en une semaine, plus de 20 000 travailleuses/eurs furent en grève.
 
Quand les tisserandes polonaises du ''Everett Cotton Mills'' réalisèrent que leur patron avait réduit leur paie de 32 cents, elles arrêtèrent les machines et quittèrent l'usine en criant "short pay, short pay!" Les travailleuses/eurs des autres usines se joignirent à elles le jour suivant et en une semaine, plus de 20 000 travailleuses/eurs furent en grève.
  
 
[[Joseph Ettor]], un des ''wobblie'' qui avait fait de l'organisation à Lawrence quelques fois avant la grève, et [[Arturo Giovannitti]], également de l'[[IWW]], assumèrent rapidement des postes d'organisateurs importants dans la grève, en formant un comité de grève contenant deux représentant(e)s de chaque groupe ethnique dans les usines, qui prendrai la responsabilité de tous les décisions importantes. Le comité, qui disposa ses réunions de grève à être traduits en 25 différentes langues, mit de l'avant un ensemble de demandes; une augmentation salariale de 15% pour une semaine de travail de 54 heures, le salaire double pour le surtemps, et aucune discrimination envers les travailleuses/eurs pour leur activités de grêviste.
 
[[Joseph Ettor]], un des ''wobblie'' qui avait fait de l'organisation à Lawrence quelques fois avant la grève, et [[Arturo Giovannitti]], également de l'[[IWW]], assumèrent rapidement des postes d'organisateurs importants dans la grève, en formant un comité de grève contenant deux représentant(e)s de chaque groupe ethnique dans les usines, qui prendrai la responsabilité de tous les décisions importantes. Le comité, qui disposa ses réunions de grève à être traduits en 25 différentes langues, mit de l'avant un ensemble de demandes; une augmentation salariale de 15% pour une semaine de travail de 54 heures, le salaire double pour le surtemps, et aucune discrimination envers les travailleuses/eurs pour leur activités de grêviste.
  
La Ville réponda à la grève en faisant sonner les cloches d'alarme de la ville pour la première fois dans son histoire; le maire ordonna à une compagnie de la milice locale de patrouiller les rues. Les grèvistes répondirent avec un piquetage de masse. Quand les proprios d'usines ouvrèrent les boiyaux d'incendie sur les grèvistes rassemblé(e)s au devant des usines, les travailleuses/eurs lancèrent de la glace sur les usines, cassant du coup plusieurs fenêtres. La cour sentença 36 travailleuses/eurs à un an de prison pour avoir lancé de la glace. Le juge ajouta: "La seule façon que l'on peut leur apprendre est de leur déserver les sentences les plus sévères"._ The governor then ordered out the state militia and state police._ Des arrestations de masse suivirent.
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La Ville répondit à la grève en faisant sonner les cloches d'alarme de la ville pour la première fois dans son histoire; le maire ordonna à une compagnie de la milice locale de patrouiller les rues. Les grèvistes répondirent avec un piquetage de masse. Quand les proprios d'usines ouvrèrent les boiyaux d'incendie sur les grèvistes rassemblé(e)s au devant des usines, les travailleuses/eurs lancèrent de la glace sur les usines, cassant du coup plusieurs fenêtres. La cour sentença 36 travailleuses/eurs à un an de prison pour avoir lancé de la glace. Le juge ajouta: "La seule façon que l'on peut leur apprendre est de leur déserver les sentences les plus sévères". Le gouverneur commanda par la suite l'arrivée de la milice et de la police d'état. Des arrestations de masse suivirent.
  
At the same time the United Textile Workers attempted to break the strike, claiming to speak for the workers of Lawrence. _Les travailleuses/eurs les ignorèrent et l'AFL, bien qu'opposée à l'IWW, ne fit pas plus de pression sur le point et, offrit son support rhétorique pour les droits des grèvistes.
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Au même moment, le syndicat des ''United Textile Workers'' tenta de briser la grève, se réclamant voix des travailleurs/euses de Lawrence. Les travailleuses/eurs les ignorèrent et l'AFL, bien qu'opposée à l'IWW, ne fit pas plus de pression sur le point et, offrit son support rhétorique pour les droits des grèvistes.
  
 
Un entrepreneur local et membre du comité de l'école de Lawrence essaya de disloquer la tête de la grève et de faire arrêter Ettor et Giovannitti en posant de la dynamite dans plusieurs endroits de la ville, une semaine après le début de la grève. Il reçut une amende de 500$ et fut libéré sans temps de prison. William Wood, le propriétaire de la ''American Woolen Company'', qui avait fait un gros paiement au défendant sous des circonstances non-expliquées peu avant que la dynamite ait été trouvée, ne fut pas chargé.
 
Un entrepreneur local et membre du comité de l'école de Lawrence essaya de disloquer la tête de la grève et de faire arrêter Ettor et Giovannitti en posant de la dynamite dans plusieurs endroits de la ville, une semaine après le début de la grève. Il reçut une amende de 500$ et fut libéré sans temps de prison. William Wood, le propriétaire de la ''American Woolen Company'', qui avait fait un gros paiement au défendant sous des circonstances non-expliquées peu avant que la dynamite ait été trouvée, ne fut pas chargé.
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Ettor et Giovannitti restèrent en prison, même après la fin de la grève. Haywood menaçait d'une grève générale pour exiger leur libération, avec le slogan "Ouvrez les portes de la prison ou nous fermerons les portes de l'usine". L'IWW amassa 60 000$ pour leur défense et tenu des manifestations et des rassemblements de masse à travers le pays pour les supporter; les autorités de la ville de Boston, Massachusett arrêtèrent tou(te)s les membres du Comité de défense Ettor-Giovannitti. 15 000 travailleuses/eurs de Lawrence allèrent en grève le [[30 septembre]] pour demander la libération de Ettor et Giovannitti. Les travailleurs/euses français(e)s et suédois(e)s proposèrent un [[boycott]] des produits de la laine provenant des états-unis et un refus de charger les bateaux à destination des Etats-Unis; les supporteurs/trices italien(ne)s de Giovannitti manifestèrent devant le consulat états-unien à Rome .
 
Ettor et Giovannitti restèrent en prison, même après la fin de la grève. Haywood menaçait d'une grève générale pour exiger leur libération, avec le slogan "Ouvrez les portes de la prison ou nous fermerons les portes de l'usine". L'IWW amassa 60 000$ pour leur défense et tenu des manifestations et des rassemblements de masse à travers le pays pour les supporter; les autorités de la ville de Boston, Massachusett arrêtèrent tou(te)s les membres du Comité de défense Ettor-Giovannitti. 15 000 travailleuses/eurs de Lawrence allèrent en grève le [[30 septembre]] pour demander la libération de Ettor et Giovannitti. Les travailleurs/euses français(e)s et suédois(e)s proposèrent un [[boycott]] des produits de la laine provenant des états-unis et un refus de charger les bateaux à destination des Etats-Unis; les supporteurs/trices italien(ne)s de Giovannitti manifestèrent devant le consulat états-unien à Rome .
  
Dans le même temps, Ernest Pitman, un entrepreneur dans le bâtiment de Lawrence, _who had done extensive work for the American Woolen Company,_ admis à un _district attorney_ qu'il avait assisté à une réunion à Boston dans les bureaux de la compagnie de textile de Lawrence où le plan de prendre la maîtrise du syndicat en plantant des bâtons de dynamite avait été fait. Pitman se suicida peu après avoir été cité à témoigner. Le propriétaire de l'American Woolen Company fut formellement acquitté.
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Dans le même temps, Ernest Pitman, un entrepreneur dans le bâtiment de Lawrence, _who had done extensive work_ pour la ''American Woolen Company'', admis à un procureur du comté qu'il avait assisté à une réunion à Boston dans les bureaux de la compagnie de textile de Lawrence où le plan de prendre la maîtrise du syndicat en plantant des bâtons de dynamite avait été fait. Pitman se suicida peu après avoir été cité à témoigner. Le propriétaire de l'American Woolen Company fut formellement acquitté.
  
When the trial of Ettor, Giovannitti, and a co-defendant accused of firing the shot that killed the picketer, began in September 1912 in Salem, Massachusetts before Judge [[Joseph F. Quinn]], the three defendants were kept in metal cages in the courtroom. Witnesses testified without contradiction that Ettor and Giovannitti were miles away while Caruso, the third defendant, was at home eating supper at the time of the killing.
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Quand le procès d'Ettor, de Giovannitti et du co-défendant, accusés d'avoir produit le coup de feu ayant tué un des grèvistes, commença en septembre 1912 à Salem, au Massachusetts, devant le Joseph F. Quinn, les trois défendants furent gardé dans des cages de métal dans la cour. Des témoins ont rapportés sans contradiction qu'Ettor et Giovannitti étaient à plusieurs miles, alors que Caruso, le troisième défendant était chez lui en train de souper au temps du meurtre.
  
 
Ettor and Giovannitti both delivered closing statements at the end of the two-month trial. Joe Ettor stated:
 
Ettor and Giovannitti both delivered closing statements at the end of the two-month trial. Joe Ettor stated:
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Les trois défendants furent acquittés le [[26 novembre]] 1912.
 
Les trois défendants furent acquittés le [[26 novembre]] 1912.
  
Les grèvistes, cependant, ont perdu presque tout les gains qu'ils avaient gagné dans les quelques années qui suivirent. L'IWW négligea les contrats écrits, soutenant que de tels contrats encourageaient les travailleurs à abandonner la lutte des classes quotidienne. En fait, _however, the mill owners had more stamina for that fight and slowly chiseled away at the improvements in wages and working conditions, while firing union activists and installing labor spies to keep an eye on workers. A depression in the industry, followed by another speedup, led to further layoffs. The IWW had, by that time, turned its attention to supporting the silk industry workers in [[Paterson, New Jersey|Paterson]], [[New Jersey]]. The [[Paterson Silk Strike of 1913|Paterson strike]] ended in defeat.
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Les grèvistes, cependant, ont perdu presque tout les gains qu'ils avaient gagné dans les quelques années qui suivirent. L'IWW négligea les contrats écrits, soutenant que de tels contrats encourageaient les travailleurs à abandonner la lutte des classes quotidienne. Toutefois, les propriétaires d'usines eurent plus d'endurance dans cette lutte et coupèrent petit à petit les augmentations salariales et les conditions de travail gagnées, en plus de mettre à la porte les activistes du syndicat et de mettre en place des espions ouvriers pour garder un oeil sur les travailleurs et travailleuses. Une dépression dans l'industrie, suivie _by another speedup, led to further layoffs._ L'IWW avait, durant ce temps, tourné son attention vers le support aux les [[Grève de la soie de Paterson (1913)|travailleuses et travailleurs de la soie en grève]] à Paterson, New Jersey, grève qui se termina en une défaite du mouvement
  
 
==Voir aussi==
 
==Voir aussi==
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==Références==
 
==Références==
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{{Note|1}} ''The I.W.W.: Its First Seventy Years'', Fred W. Thompson & Patrick Murfin, 1976, page 56
  
 
==Pour en savoir plus==
 
==Pour en savoir plus==
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==Liens externes==
 
==Liens externes==
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* [http://en.wikisource.org/wiki/Proclamation_of_the_Striking_Textile_Workers_of_Lawrence Proclamation of the Striking Textile Workers of Lawrence], sur Wikisource
 
* [http://www.lucyparsonsproject.org/iww/kornbluh_bread_roses.html Outline history of the strike]
 
* [http://www.lucyparsonsproject.org/iww/kornbluh_bread_roses.html Outline history of the strike]
 
* [http://historymatters.gmu.edu/d/61/ Testimony of Camella Teoli before Congress]
 
* [http://historymatters.gmu.edu/d/61/ Testimony of Camella Teoli before Congress]
* [http://www.marxists.org/history/usa/unions/lawrence-strike/index.htm Lawrence Strike of 1912] on [[Marxists.org]]
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* [http://www.marxists.org/history/usa/unions/lawrence-strike/index.htm Lawrence Strike of 1912] sur marxists.org
 
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[[Catégorie:Mouvement ouvrier]]

Latest revision as of 01:25, 16 November 2009