Difference between revisions of "Révolution espagnole"

From Anarchopedia
Jump to: navigation, search
(La réforme agraire et la collectivisation des terres)
 
(79 intermediate revisions by 22 users not shown)
Line 1: Line 1:
[[ca:Guerra civil espanyola]] [[da:Den Spanske Borgerkrig]] [[de:Spanischer Bürgerkrieg]] [[en:Spanish Civil War]] [[es:Guerra Civil Española]] [[eo:Hispana Enlanda Milito]] [[it:Guerra civile spagnola]] [[he:מלחמת האזרחים בספרד]] [[lt:Ispanijos pilietinis karas]] [[nl:Spaanse Burgeroorlog]] [[ja:スペイン内戦]] [[pl:Hiszpańska wojna domowa]] [[pt:Guerra Civil Espanhola]] [[sl:Španska državljanska vojna]] [[fi:Espanjan sisällissota]] [[sv:Spanska inbördeskriget]] [[zh:西班牙内战]]
+
[[Catégorie:Révolution espagnole]]
 +
{{ébauche}}
 +
{{Anarchisme}}
 +
On nomme cette période la ''Révolution espagnole'', en référence aux réalisations sociales dans les communautés de régions comme l'Aragon et la Catalogne. Cependant, cette période est souvent nommée ''Guerre d'Espagne'' ou ''Guerre civile espagnole'' par les historien-ne-s.
  
[[catégorie:révolution espagnole]] [[Catégorie:révolution]]
+
== Géopolitique ==
 +
Où serait traité tout ce qui touche aux relations internationales (actions des autres pays) et nationales (la politique dans le front populaire, les ministres anarchistes), la situation économique avant la guerre, les déclencheurs...
 +
=== Politique Espagnole du début du siècle à 1936 ===
 +
* Les régimes du début du siècle, la situation socio-économique du pays
 +
* La défaite du roi Alphonse XIII aux élections municipales du 12 avril 1931 et début de la République
 +
* Soulèvement de mineurs armés dans la région de Barcelone([[1932]]) en réponse aux soulèvements anarchiste en Catalogne
 +
* La [[Confederación nacional del trabajo]] (CNT) aux élections parlementaires de 1933 (abstention -> victoire de la droite) ''"Face aux urnes, la Révolution sociale !"'' (Pavon, Germinal, Durruti et Orobon)
 +
* Casas Viejas
 +
* Le Soulèvement des Asturies(Octobre 1934)
 +
* L'alliance CNT-UGT (syndicat socialiste)
 +
* Les négociations avec le Front Populaire pour les élections de 1936 (libération des prisonniers politiques)
 +
* Les révoltes réprimées
 +
* Aux élections de février 1936, les anarchistes votent en masse pour la [[gauche]](Front populaire) dans le but de déloger le gouvernement réactionnaire et d'obtenir la libération de 33 000 prisonniers politiques. La gauche représentait le moindre mal
 +
:A permis la libération de 15 000 hommes selon certains, ces libérations ont/auraient été indispensables au soulèvement de juillet. La négociation de ces libérations contre les voix a été faite par les "fortes personnalités" de la CNT qui ont parfois marchandé sans mandat de l'Organisation.
 +
:Ces votes anarchistes ont été utilisés comme arme pour marchander les prisonniers avec la gauche par certaines personnalités de la CNT, sacrifiant les principes politiques de la CNT. La direction de la CNT a abandonné le principe pour la tactique.
 +
:Il n'a pas été demandé explicitement aux anarchistes de voter pour le front populaire, mais aucune campagne abstentionniste n'a été menée, d'où les votes anarchistes.
 +
:Un million un quart (1 250 000?) de voix peuvent être attribuées aux anarchistes (différences de votes pour la gauche entre 33 et 36) (Gerald B., le Labyrinthe espagnol).[[Image:CNTFAI.jpg|thumb|right|185px|Affiche de la [[Confederación nacional del trabajo|CNT]]-[[FAI]] datant de la Révolution espagnole]]
 +
* En Catalogne, la CNT-FAI représente l'énorme majorité
 +
* En assurant la victoire au Front Populaire, permettant la préparation secrète du putsch militaire, alors que l'abstention aurait mis la droite au pouvoir, réactionnaire, qui aurait peut-être freiné les élans militaires. Le gouvernement de droite, comme les autres, ne serait pas resté plus de 2-3 ans.
 +
* Lors du congrès de Saragosse (Vernon R., 1997, p. 38), congrès le plus important de la CNT, n'a pas été discuté de l'attitude à adopter pour freiner le putsch. La question de l'organisation post-révolutionnaire a été discutée, mais pas celle de l'organisation pendant la révolution, ce qui a été un manque sévère quand la révolution est venue.
 +
:649 délégués présents, représentant 982 syndicats de 550 595 membres (Vernon R., 1997, p38).
 +
:Réintégration des scicionnistes ''[[Les Trentistes|Trentistes]]'', représentant 60 621 membres.
 +
:Décision de l'union CNT-UGT, mais la CNT était trop révolutionnaire pour les politiciens de l'UGT, et l'union ne fut conclue qu'en avril 1938.
 +
:Plus de détails: Vernon R., 1997, p40 et Peirats, 1972, p120-121 ; actes du congrès dans: ''Solidaridad Obrera'' n°1265-83 (Barcelone, 3-24 mai 1936) et journal ''CNT'' (Toulouse, 1954).
  
[[Image:terualsiege.jpg|300px|thumb|Un soldat républicain se trouvant sur la Plaza de Toros à Teruel à l'est de Madrid]]
+
=== Coup d'état ===
 +
* Aux élections de 1936, le Front populaire, de la gauche, affrontait le Front national de la droite. Le Front populaire l'emportera avec une majorité absolue (4 millions de voix contre 3 millions et demi.<ref>"Mourir à Madrid", Madeleine Chapsal, Marabout université</ref> Cette victoire sera un événement déclencheur dans la préparation du coup d'État des fascistes sous Franco.
 +
* Un secret de polichinelle: le FP le nie (Vernon R., 1997, p36) et la CNT essaie d'alerter tout le monde
 +
:Un manifeste de la CNT mettait en garde la population contre les préparatifs du coup d'état (mentionnant le Maroc): ''Ou le fascisme ou la Révolution sociale''. (Reproduit dans José Peirats (1951 - 1972) ''La CNT en la Revolucion espagnola'' Vol. I. Toulouse - Paris
 +
* Peu de temps de temps avant le coup d'état militant, il y eut 113 grèves générales, 228 grèves locales, 1287 blessés et 269 tués à cause de rumeurs qui se répandaient. Le mot d'ordre était "Ou le facisme, ou la révolution sociale".
  
La '''révolution espagnole''', appelée aussi '''guerre civile espagnole''', est une situation qui a opposé, en [[Espagne]], les rebelles appelés ''nacionalistas'' (''nationalistes'') ou ''facciosos'' (''factieux'') et les « républicains »  (mot général définissant les diverses tendances ayant existé et s'étant battues contre le front franquiste : anarchistes, communistes, démocrates, socialistes...). Ce sera aussi une révolution sociale qui créa des conditions suffisantes de collectivisation des terres et des usines, et qui permit l'expérience de nouvelles relations sociales et politiques dans diverses parties de l'Espagne. Elle s'est déroulée du 18 juillet [[1936]] à mi-avril [[1939]] et s'est achevée par la défaite des « républicains » et l'établissement de la [[dictature]] de [[Francisco Franco]].
+
* [[Insurrection]] militaire de la Légion étrangère au Maroc, le [[17 juillet]]
  
Au cours de cette guerre « civile », les futurs belligérants européens de la [[Seconde Guerre mondiale]] commenceront à s'affronter plus ou moins directement : l'[[Allemagne]] de [[Adolf Hitler|Hitler]] et l'[[Italie]] de [[Benito Mussolini|Mussolini]] se mettront du côté de Franco, l'[[Union des républiques socialistes soviétiques|Union soviétique]] de [[Staline]] vendra des armes aux « républicains », tout en cherchant la prise de pouvoir au sein de la république espagnole. La [[France]] et le [[Royaume-Uni]] ne participeront pas directement, mais ils laisseront les [[Brigades Internationales]] s'engager aux côtés des « Républicains » espagnols.
+
* Le front populaire espagnol ne résiste pas à Franco, il cherche à traiter -> résistance populaire de la CNT et de l'UGT.
 +
* Les parties socialiste et communiste font un communiqué commun: ''"Le moment est difficile. Le Gouvernement est sûr de posséder les moyens suffisants pour annihiler cette tentative criminelle. Dans l'éventualité où ces moyens seraient insuffisants, la République a la promesse solennelle du Front populaire d'intervenir dans le combat lorsque son aide sera demandée. Que le Gouvernement ordonne, le Front populaire obéira."''
  
== Evènements militaires et politiques ==
+
=== Politique dans la révolution ===
 +
* Le 19 juillet 1936, les travailleurs espagnols obtiennent leur libération
 +
* Le 20 juillet 1936, le gouvernement de Madrid n'existe que de nom. Ce gouvernement est remanié pour intégrer des gens de droite afin de faciliter les négociations.
 +
* Le 20 juillet, les ouvriers de Barcelone victorieux ouvrent les prisons de Barcelone où se trouvent les camarades victimes de partis de gauche.
 +
* La CNT reproduit l'erreur de la commune de Paris en ne s'emparant pas de la réserve d'or centrale, la 2ème du monde.
 +
* Le gouvernement retire les fonds de Catalogne, trop révolutionnaire, freinant ainsi la bonne marche de la résistance contre Franco. Les anarchistes dans leur volonté de ne pas briser la propriété des banques rendent un fier service au gouvernement, qui se refuse à acheter des armes à l'étranger alors qu'il ne manque pas d'argent pour les payer.
 +
* En juillet, la seule autorité était celle des travailleurs armés de la CNT ou de l'UGT.
 +
* 4 jours après la victoire de Barcelone, la 1ère colonne de 10 000 volontaires part aider Saragosse. Les ouvriers occupaient les usines et adaptaient la production à la guerre (tanks et armes). Les paysans occupaient les terres. Dans les villes, les services publics étaient réorganisés et assuraient la distribution de vivres.
 +
* Les ''chefs'' de la CNT-FAI collaborent avec le gouvernement de la généralité.
 +
* Les pillages sont minimes vu l'ampleur de la désorganisation économique et l'absence de loi et d'ordre dans les premiers jours.
 +
* Les ouvriers prennent l'initiative: ils organisent des patrouilles de sécurité, remplacent les douaniers pour éviter les actions francistes...
 +
* Scission du côté républicain à cause de l'aide Russe acceptée.
 +
* La gauche et les communistes placent leur confiance dans la non-action du gouvernement.
 +
==== Personnalités anarchistes (et autres) ====
 +
* [[Durruti]]
 +
* [[Andrés Nin]], leader du [[POUM]]
 +
* [[Diego Abad de Santillán]], membre dirigeant de la [[FAI]], organisateur des milices antifascistes en Catalogne, "ministre anarchiste" du gouvernement catalan. (Vernon R., 1997, p34-35)
 +
* [[José Peiras]]
 +
* [[Juan Peiro]],  membre dirigeant de la CNT, fera partie des [[Les Trentistes|Trentistes]] (scissionnaires de la CNT ensuite réintégré en mai 36), "ministre anarchiste" du gouvernement Caballero. (Vernon R., 1997, p41)
  
===Contexte politique===
+
=== Politique internationale pendant la guerre civile ===
 +
* Engagement des brigades internationales ;
 +
* Non-intervention des démocraties (Comité de Londres) et blocage des envois d'armes ;
 +
* Intervention et support de l'Italie fasciste et de l'Allemagne nazie aux côtés des "franquistes" ;
 +
* Intervention de l'URSS aux côtés des "républicains".
  
La [[Seconde République espagnole]] proclamée en [[1931]] voit arriver au pouvoir en [[1933]] le ''bienio negro'', gouvernement où s'associe une coalition de centre-droit qui incluait les conservateurs catholiques ''[[Confederación Española de Derechas Autónomas]]'' (CEDA).  
+
== Guerre ==
 +
Aspect territorial, l'évolution du front, les batailles, l'action des milices, leur composition...
 +
=== L'insurrection nationaliste (du 11 au 18 juillet 1936) ===
 +
* 11 juillet 1936, soulèvement phalangiste.
 +
:* un groupe phalangiste prend la station radio de Valence et diffuse le message: "''Ici Radio Valence! La Phalange espagnole a occupé la station par la force armée. Demain, la même chose arrivera aux autres stations de radio espagnoles.''" (Vernon R., 1997, p43)
 +
:* Le Premier ministre Caseres Quiroga ne fait rien: ''" Vous voulez dire par là que vous êtes sûrs que les militaires se soulèvent. Très bien, de mon côté, je vais me coucher."''. (Vernon R., 1997, p43)
  
En septembre et octobre [[1934]], des insurrections socialistes et anarchistes ont lieu en [[Catalogne]], à [[Madrid]] et dans les mines des [[Asturies]]. Cette dernière est matée dans le sang (massacre de casas viejas) par les troupes d'Afrique commandées par [[Francisco Franco|Franco]].  
+
* 17 juillet, début de l'attaque.
 +
:* Au Maroc, l'armée prend les points stratégiques et massacre les militants ouvriers et personnalités de gauche.
  
En [[1936]], un [[Front populaire espagnol|Front Populaire]] gagne les élections : à droite, on pense que cette coalition de gauche va faire une révolution, à gauche, on considère que la droite veut établir une dictature [[fasciste]]. Le Front Populaire tente de reprendre l'action du gouvernement de 1931, mais le climat est détestable : les crimes politiques se succèdent, commis par les milices ouvrières ou par les milices patronnales (270 victimes en 4 mois). L'État ne maintient plus l'ordre : l'assassinat de [[Calvo Sotelo]] le [[13 juillet]] [[1936]] met le feu aux poudres et sert de prétexte aux insurgés pour faire un coup d'État.
+
* 18 juillet, Séville est aux mains des phalangistes.
  
===Le complot militaire===
+
=== Contre offensive populaire (du 18 au .. juillet 1936) ===
 +
Dans les premiers jours de la lutte, les ouvriers combattent héroïquement, sans équipement, contre des militaires à la tactique élaborée, triomphant sur les 2/3 de la péninsule espagnole.
 +
[[Image:Woman with cntfai flag.jpg|thumbs|right|135px]]
 +
* 18 juillet
 +
** la nuit du 18, la CNT appelle à la grève générale révolutionnaire et invite tous les comités à se tenir prêts. Le Comité national envoie des délégués aux Comités régionaux avec des instructions.
  
Les militaires espagnols se considèrent comme une caste à part, indispensable à toute tentative de renversement de la République. Dès le lendemain des élections de 1936 qui voient la victoire du [[Front populaire espagnol|Frente Popular]], des complots aparaissent avec les généraux Goded, Fanjul, Mola et Franco.
+
* 19 juillet
 +
** À Barcelone, des soldats de la garnison prennent les bâtiments stratégiques et le centre ville. Les travailleurs de la CNT et des Gardes d'assaut et Gardes civils (ennemis des anarchistes en temps ordinaire), qui n'avaient pas suivi l'insurrection, forcent le général Goded et ses troupes à se rendre. La CNT et la FAI occupent alors les casernes et distribuent les armes à des groupes de travailleurs qui sont envoyés dans les villages et villes de la région pour prévenir de nouvelles révoltes.
 +
** À Madrid, l'action des cénétistes permet également de reprendre la ville.
 +
** À Valence, la caserne est assiégée pendant 15 jours par les travailleurs avant que l'armée n'aie pu prendre les points stratégiques de la ville. Le gouvernement refuse d'armer la population, et la caserne n'est prise qu'après l'arrivée de l'aide des autres villes.
 +
** Aux Asturies, la rébellion est contenue au prix de lourdes pertes à cause de l'indécision du Front Populaire.
 +
** À Saragosse, les 30 000 travailleurs de la CNT et de l'UGT, malgré leur nombre, ne furent pas en mesure de contenir l'insurrection de toutes les garnisons de la ville, à cause du manque d'armes de la force militaire conséquente qu'ils affrontaient.
 +
** Les généraux coordonnent leurs forces dans les zones conquises: Séville, Cadix, Algésiras, Jerez...
  
Le gouvernement a vent de ces conspirations mais sa seule réaction est de déplacer les hauts responsables de l'armée soupçonnés de complot loin de la capitale : [[Mola]] se retrouve muté à [[Pampelune]], Franco aux [[îles Canaries]]. La première réunion des conjurés a lieu le [[8 mars]] [[1936]] à [[Madrid]], et l'insurrection est prévue pour le 19 ou 20 avril, sous la direction de Sanjuro, en exil au [[Portugal]] depuis sa tentative de coup d'État ratée de [[1932]].
+
=== ''A découper(1936-1939)'' ===
  
Mais Mola reste en position de force : il a été muté dans une région qui est probablement parmi les plus antirépublicaines d'Espagne : il peut donc comploter à loisir. Le [[5 juin]] [[1936]], il élabore un premier projet politique fondé sur la disparition de la République et sur l'unité de l'Espagne. Dés juin, les contacts se tissent entre conjurés. Le coup d'État doit être retardé car Mola a quelques soucis pour s'allier les milices [[Carlisme|carlistes]] de [[Navarre]] qui exigent un retour à une monarchie conservatrice.
+
== Utopie en action ==
 +
la ça serait pour tout ce qui a été fait, comment ça a été fait, par qui...
 +
=== La réforme agraire et la collectivisation des terres ===
  
L'assassinat de [[Calvo Sotelo]] le [[13 juillet]] [[1936]] met le feu aux poudres. Les militaires décident de lancer l'offensive les [[17 juillet|17]] et [[18 juillet]], sans réel objectif politique autre que le renversement de la République.
+
=== L'autogestion des usines ===
 +
=== La distribution de la nourriture ===
 +
=== Les femmes libres ===
 +
=== les services publics ===
 +
==== ''La nuevela escula'', la nouvelle école ====
 +
==== L'organisation pour la santé ====
 +
''{{Boîte déroulante|titre=Les antécédents dans le mouvement espagnol|image=|contenu=
 +
*Tout d'abord, chez les anarchistes espagnol(e)s du début du 20ième siècle, les centres naturistes furent assez populaires car ils étaient plutôt ouverts à l’expression des idées libertaires. D’autres éléments comme le [[néo-malthusianisme]] et une certaine libération sexuelle étaient aussi importants chez les anarchistes de ce temps en ce qui concerne la santé.
 +
*Ensuite, il faut aussi dire qu’avant la guerre civile, c’était un personnel religieux qui administrait les soins de santé et, qu’à la veille de la révolution, une très grande partie de ce personnel avait pri(se)s la fuite.}}
  
===Le coup d'État raté et l'enlisement===
+
== Bibliographie ==
  
Le coup d'État débute le [[17 juillet]] au [[Maroc]] où Franco prend le commandement des troupes, et se diffuse à travers le pays le [[18 juillet|18]].  
+
* [[Frank Mintz]], ''L'autogestion dans l'Espagne révolutionnaire'', 1970 (republié en 1976), Paris, Maspero
 +
* Vernon Richards, ''Enseignement de la révolution espagnole'', Acratie, La Bussière, 1997. ISBN 2-909899-09-8. <small>Point de vue critique et politique sur le mouvement anarchiste espagnol de l'époque.</small>
 +
* Jérémie Berthuin, ''La CGT-SR et la révolution espagnole - De l’espoir à la désillusion - Juillet 1936-décembre 1937'', [[CNT-RP (éditions)|Ed. CNT-RP]], 2000 <small>Problèmes et critiques politiques, notamment la non-intervention française.</small>
 +
*[[Gaston Leval]], ''Espagne libertaire - 36-39'', publié en 1971, repris en 1983 par les Éditions du monde libertaire. Rééd. 2002 [http://mapagoueg.chez-alice.fr/babel/Leval-Gaston/espagne-libertaire-1936-39] <small>Description des expériences des collectivités en Espagne.</small>
 +
* Jean-François Berdah, ''Épuration et répression politique en Espagne pendant la guerre d’Espagne et la post-guerre (1936-1945)'', 2003 [http://www.univ-brest.fr/amnis/documents/Berdah2003.pdf]
 +
* Félix Carrasquer, ''Les Collectivités d’Aragon Espagne 36-39'', 2003 <small>Description des expériences des collectivités en Espagne.</small>
 +
* Antoine Gimenez, ''Souvenirs de la Guerre d’Espagne''. Montreuil : L’Insomniaque éditeur, 2006 - [http://plusloin.org/gimenez]
 +
* Miguel Amoros, ''Durruti dans le labyrinthe'', [[éditions de l'Encyclopédie des Nuisances]], 2007
 +
* Gordon Thomas & Max Morgan-Witts, ''Les dernières heures de Guernica'' (traduit de l'anglais), Nouveau Monde, 2007.
 +
* Joan Sans Sicart, ''Commissaire de choc - L’engagement d’un jeune militant anarchiste dans la Guerre civile espagnole''. Lyon : Atelier de création libertaire, 2007 [http://www.atelierdecreationlibertaire.com/article.php3?id_article=549]
  
[[Image:18 Julio 1936-1937.jpg|thumb|left|150px|Affiche républicaine]]
+
== Filmographie ==
Cependant, si certaines régions tombent rapidement ([[Navarre]], [[Castille]], [[Galice]], grandes villes d'[[Aragon]]), le reste du pays reste fidèle à la République. [[Madrid]], [[Barcelone]] et [[Valence]] restent aux mains des républicains, notamment grâce aux milices ouvrières très vite mobilisées. Au bout d'une semaine, le pays est coupé en deux zones à peu près égales : d'un côté les nationalistes, de l'autre les républicains qui conservent les régions les plus riches et industrielles.
+
*''L'Espagne vivra'' 1938. Film documentaire d'Henri Cartier-Bresson. Produit par le Secours populaire de France et des Colonies. 43 mn. Noir et Blanc. Second documentaire de l’auteur sur la Guerre d'Espagne. (Mk2 Editions, 2006)
 +
*''Un autre futur'' (en 2 volumes vidéo) : « L'Espagne rouge et noir » et « Contre vents et marées » de Richard Prost, Les films du village, 1985 [http://raforum.info/article.php3?id_article=128]
 +
*''Terre et Liberté (version française de [[Land and Freedom]]''), de [[Ken Loach]], 1995.
 +
*''Libertarias'' (Femmes libertaires) de Vicente Aranda, 1995.
 +
*''Diego'' de Frédéric Goldbronn, documentaire/interview d'un militant anarchiste ([[Abel Paz]]), 1999
 +
*''Vivre l'utopie!'' [http://video.google.fr/videoplay?docid=-6236239516470072435], 2007
  
Les républicains tentent une conciliation avec les militaires. Le président [[Manuel Azana-Y-Diaz|Azaña]] a tenté de proposer la mise en place d'un gouvernement de compromis à la place du Front Populaire : le [[18 juillet]], il nomme [[Diego Martinez Barrio]] à la tête du gouvernement, mais ça ne fonctionne pas. Ni du côté nationaliste avec Mola, ni du côté républicain avec [[Largo Caballero]] on ne veut de compromis. L'issue violente est inévitable, et dès le lendemain de sa nomination, Martinez Barrio démissionne remplacé par [[José Giral]]. La décision est alors prise d'armer les milices ouvrières, ce qui avait été exclu jusque là.
+
==Notes==
 +
<references />
  
 +
==Voir aussi==
 +
*[[Siège de Madrid]]
  
==== l'état de l'armée à la veille des combats ====
+
==Liens externes==
 +
*[http://www.centrefedericamontseny.org/dochist/bulleti_cnt_fai.php Bulletins de la CNT-FAI de Igualada 1937-38]
 +
*[http://www.tvhastingschristiebooks.com/documents/films_of_the_cnt_main.html Films de la CNT-FAI (1936-38)]
 +
*[http://increvablesanarchistes.org/affiches/aff1936_45/affichistes.htm Affiches d'époque]
  
En principe, la loi de 1912 a établi la conscription et fixée le service militaire à 3 ans; en 1924, il est fixé à 2 ans, puis à 1 an en 1930. Mais il est loin d'être universel car les cas d'exemptions sont innombrables et il est très inégalitaire (Par exemple, on peut, tout à fait légalement, l'éviter moyennant le paiement d'une « cuota »)
+
[[da:Den Spanske Borgerkrig]]
Par ailleurs, le budget ne permet ni instruction, ni entraînement, aussi les appelés sont fréquemment envoyés en permission de longue durée. <br />
+
[[de:Spanischer Bürgerkrieg]]
 
+
[[en:Spanish Revolution]]
De ce fait, en métropole, dans chaque division d'infanterie, 3 régiments sur 4 sont en sommeil et le quatrième n'est pas aligné sur ses droits en effectif.
+
[[eo:Hispana Revolucio (1936)]]
 
+
[[es:Revolución Española de 1936]]
D'après S.Balfour, en juillet 36 il y aurait moins de 16&nbsp;000 appelés présents sous les drapeaux et environ la moitié resteront fidèles à la République.
+
[[it:la Rivoluzione spagnola (1936-39)]]
 
+
[[pl:Rewolucja Hiszpańska (1936-1939)]]
===Les combats===
+
[[pt:Revolução Espanhola]]
[[Image:L'Homme et la guerre de Robert Capa.jpg|right|framed|Mort d'un soldat républicain, 1936, Robert Capa]]
+
[[sv:Spanska revolutionen]]
Fin juillet, tout semble bloqué mais l'aide extérieure des puissances de l'[[Axe]] permet aux troupes du Maroc (les plus compétentes et les mieux entraînées) emmenées par Franco de passer le [[détroit de Gibraltar]] le [[5 août]] et de rejoindre le reste de l'armée et 15&nbsp;000 Carlistes emmenée par Mola. Au total, 62&nbsp;000 troupes du Maroc servirent dans les forces nationalistes dont 37&nbsp;000 sont engagés au printemps 37.
+
 
+
En octobre, Franco doit faire un choix stratégique : aux portes de la capitale, il préfère cependant détourner ses troupes au sud, vers [[Tolède]] pour aller sauver les insurgés assiégés dans l'Alcazar. Ceci laisse le temps aux madrilènes d'organiser la défense. Lorsque les nationalistes encerclent [[Madrid]] en novembre [[1936]], la défense est acharnée : chaque rue est défendue (avec le célèbre slogan ''no pasaran''). Malgré des pertes très lourdes, la ville tient bon et en mars [[1937]], les nationalistes doivent se rendre à l'évidence : la prise de Madrid a échoué!
+
 
+
Ils décident donc de s'occuper d'abord des poches de résistances républicaines que sont le [[pays basque]] et les [[Asturies]]. Isolées, peu coordonnées, elles tombent rapidement. Les républicains essaient d'attaquer autour de [[Teruel]] ou lors de la [[bataille de l'Ebre]] ([[1938]]) mais ce sont deux échecs. Les nationalistes en profitent pour couper en deux la zone républicaine en parvenant à rejoindre le littoral méditerannéen.
+
 
+
Dès lors, le sort du conflit est scellé : la [[Catalogne]] est conquise en février [[1939]]. Dans la capitale, un soulèvement [[anarchisme|anarcho]]-[[socialisme|socialiste]] démobilise la résistance : [[Madrid]] est conquise avec peu de combats. Le reste de l'Espagne est conquise dans le mois. Le [[1er avril|1{{er}}&nbsp;avril]] [[1939]], [[Franco]] peut annnoncer que « la guerre est finie ».
+
 
+
==La participation des puissances étrangères==
+
 
+
===La participation italienne===
+
[[Image:GuerraCivil-Italia.jpg|thumb|250px|right|Affiche républicaine appelant à combattre l'invasion italienne]]
+
 
+
L'aide italienne, limitée au début du conflit devient massive dès la fin de l'année 1936. Elle se matérialise par des livraisons importantes de matériel (prés de 700 avions, 950 chars) mais surtout par l'envoi de nombreux soldats. Le corps des volontaires italiens (CTV) atteint jusqu'à 50&nbsp;000 hommes. Contrairement aux troupes allemande, les italiens sont bien intégrés dans les combats.
+
 
+
Dans sa logique expansionniste, [[Mussolini]] envoie ses troupes plus pour affirmer son prestige que par affinité idéologique avec les nationalistes. C'est l'occasion pour lui d'effectuer une vaste propagande. De plus, il a aussi des intérêts économiques (les armes italiennes sont vendues aux nationalistes) et stratégiques (utopie d'une mainmise sur la Méditérannée).
+
 
+
===La participation allemande===
+
 
+
L'[[Allemagne]] [[nazi]]e engage 10&nbsp;000 hommes au plus fort du conflit, mais ce sont essentiellement des techniciens et instructeurs, peu de soldats. Les rares forces de combats sont limitées à quelques compagnies de chars et aux avions de la [[légion Condor]]. Hitler se sert de cette guerre pour essayer le nouveau matériel et y gagne aussi sur le plan économique : en effet, il a négocié en échange de son aide le contrôle des sociétés minières espagnoles. Parmi les faits marquants des envoyés allemands en Espagne, le [[bombardement]] sur des civils à [[Guernica]] préfigure les stratégies de la guerre totale à venir. Après cet évènement condamné par une bonne partie de la communauté internationale, l'aide allemande se réduit.
+
 
+
===La participation de l'Union Soviétique===
+
 
+
L'URSS intervient dans la guerre d'Espagne sous la pression du [[Komintern]] au nom de la lutte contre le fascisme. [[Staline]] livre de nombreuses armes modernes (chars et avions) au forces républicaines mais il envoie peu d'hommes (seulement 2&nbsp;000, pour la plupart simples conseillers). Cependant, les livraisons sont irrégulières et l'acheminement difficile vers certaines régions. Après les accords de [[Munich]], l'aide soviétique décroit rapidement.
+
 
+
Les Soviétiques encouragent et soutiennent également les [[Brigades Internationales]] et cherchent à éliminer les [[Marxisme|marxistes non staliniens]] (principalement en [[Catalogne]]) et les [[anarchisme|anarchistes]].
+
 
+
===Les autres aides===
+
 
+
Il ne faut pas oublier le [[Portugal]] de [[Salazar]] qui a fourni une légion de 20&nbsp;000 hommes aux nationalistes. De plus, les nationalistes ont aussi eu une aide plus anecdotique des [[Irlande|Irlandais]] de la [[Légion Saint-Patrick]].
+
 
+
== Réalisations révolutionnaires ==
+
 
+
=== soulévement autogestionnaire ===
+
 
+
 
+
=== Les collectivisations ===
+
 
+
==Chronologie==
+
 
+
===[[1936]]===
+
 
+
* [[16 février]] : Victoire électorale du [[Front populaire espagnol|Frente Popular]].
+
* [[18 juillet]] : Début de la '''Guerre civile/révolution espagnole''' (fin en [[1939]]).
+
* [[20 juillet]] : Échec du soulèvement nationaliste à [[Madrid]] et à [[Barcelone]].
+
* [[24 juillet]] : Début de l'aide de la [[France]] aux Républicains espagnols.
+
* [[26 juillet]] : Installation de la [[junte]] nationaliste espagnole à [[Burgos]].
+
* [[28 juillet]] : Arrivée en [[Espagne]] des premiers avions italiens et allemands du côté nationaliste
+
* [[1er août|1{{er}} août]] : [[Léon Blum]] propose la non-intervention en [[Espagne]].
+
* [[8 août]] : La France ferme ses frontières avec l'[[Espagne]].
+
* [[9 septembre]] : Conférence de [[Londres]] sur la non-intervention en [[Espagne]].
+
* En septembre : Le [[Komintern]] approuve la création des [[Brigades internationales]] en [[Espagne]].
+
* [[1er octobre|1{{er}} octobre]]
+
** Le général [[Francisco Franco]] devient chef du gouvernement national.
+
** Le [[Pays basque]] vote son autonomie.
+
* En octobre, création des [[Brigades internationales]].
+
* [[8 novembre]] : Échec de l'offensive franquiste sur [[Madrid]] (8-[[18 novembre]]).
+
 
+
===[[1937]]===
+
 
+
* [[6 février]] : Échec d'une nouvelle offensive franquiste sur [[Madrid]] : [[bataille du Jarama]] (6-[[28 février]]).
+
* [[8 février]] : Prise de [[Malaga]] par le corps expéditionnaire italien.
+
* [[8 mars]] : [[Bataille de Guadalajara]] : défense des forces italiennes dans le secteur de [[Madrid]] (8-[[18 mars]]).
+
* [[19 avril]] : Décret transformant la [[Phalange (Espagne)|Phalange]] en parti unique dans la zone nationale.
+
* [[26 avril]] : [[Bombardement]] de [[Guernica]] au [[Pays basque]] espagnol par l'[[Luftwaffe|aviation allemande]] de la [[légion Condor]] : 1 500 morts.
+
* [[3 mai]] : Tentative d'écrasement des révolutionnaires de la [[CNT], de la [[Fédération anarchiste ibérique|FAI]], des Poumistes et de la gauche communiste par le Parti Communiste Espagnol pro-stalinien, alors opposé à une révolution prolétarienne non contrôlée par [[Staline]].
+
L'insurrection éclate à Barcelone aprés l'attaque par la guardia civil du central téléphonique contrôlée par un syndicat CNT. Les dirigeants anarchistes appellent rapidement les ouvriers à déserter les barricades, tandis que les minoritaires "Amis de Durruti" s'allient avec la gauche communiste pour continuer l'insurrection contre le gouvernement de front populaire ; insurrection à laquelle participe également les militants du POUM. Ces derniers seront pourchassés et torturés, suivis bientôt par les dirigeants anarchistes, dont les staliniens n'avaient plus besoin...
+
* [[17 mai]] : Formation du gouvernement [[Negrin]] en zone républicaine.
+
* En août, des unités militaires communistes mettent fin à la [[collectivisation]] libre des terres en [[Communauté autonome d'Aragon|Aragon]].
+
* [[19 octobre]] : Les franquistes finalisent la conquête des régions républicaines de la zone atlantique.
+
 
+
===[[1938]]===
+
 
+
* [[8 janvier]] : Prise de [[Teruel]] par les [[Républicains]].
+
* [[22 février]] : Reprise de Teruel par les Franquistes.
+
* [[13 mars]] : La [[France]] rouvre ses frontières au transit d'armes vers la zone républicaine.
+
* [[5 avril]] : Le ministre socialiste [[Indalecio Prieto]] quitte le ministère de la défense sans avoir pu endiguer l'influence communiste et soviétique dans l'armée.
+
* [[15 avril]] : Les forces franquistes atteignent la [[Méditerranée]] et coupent l'[[Espagne]] républicaine en deux.
+
* En juin, la [[France]] ferme à nouveau ses frontières avec l'[[Espagne]] républicaine.
+
* [[24 juillet]] : Dernière grande offensive républicaine sur l'[[Ebre]].
+
* [[15 novembre]] : Retraite des républicains sur l'Ebre.
+
* [[23 novembre]] : Début de l'offensive franquiste en [[Catalogne]].
+
 
+
===[[1939]]===
+
 
+
* [[15 janvier]] : La [[France]] autorise à nouveau le transit d'armes vers la [[république espagnole]].
+
* [[26 janvier]] : Chute de [[Barcelone]], la [[Catalogne]] tombe aux mains des troupes franquistes, 450 000 réfugiés espagnols parviennent en [[France]] où ils seront internés dans des [[camp de concentration|camps]].
+
* [[5 février]] : Achèvement de l'occupation de la Catalogne par les franquistes (5-[[9 février]]).
+
* [[27 février]] : La France et le [[Royaume-Uni]] reconnaissent le régime franquiste.
+
* [[5 mars]] : Putsch intra-républicain du colonel [[Casado]] à [[Madrid]] (5-[[10 mars]]).
+
* [[6 mars]] : Fuite du président [[Negrin]] et des principaux dirigeants communistes espagnols.
+
* [[26 mars]] : Début de la reddition de l'armée républicaine.
+
* [[26 mars]] : Fin de la guerre d'[[Espagne]] : chute de [[Madrid]].
+
* [[31 mars]] : Les franquistes occupent la totalité du territoire espagnol.
+
* [[1er avril|1{{er}} avril]] : Fin de la guerre civile en [[Espagne]]. Début de la dictature franquiste en [[Espagne]] (fin en [[1975]]).
+
 
+
==Livres==
+
 
+
*[http://www.babel.lautre.net/textes/leval/espagne_libertaire_de_g_leval.pdf] ou [http://www.babel.lautre.net/textes/leval/espagnelibertaire/] '''Espagne libertaire''' de [[1936]] (1 Mo) de Gaston Leval (description des expériences des collectivités en Espagne)
+
*'''[[L'Espoir]]''' d'[[André Malraux]] ([[1937]]), ''la résistance, les milices populaires et la bataille de Madrid du côté républicain.'' Malraux fut chef d'escadrille dans l'aviation populaire espagnole durant la guerre civile.<br />
+
*'''Spanish Cockpit''' : Rapport sur les conflits sociaux et politiques en Espagne (1936-1937) de [[Franz Borkenau]] ([[1937]])<br />
+
*'''Carnets de la guerre d'Espagne''' de [[Juan Breá]] et [[Mary Low]] (publié à Londres en 1937 - Red Spanish notebook) un témoignane de deux artistes surréaliste engagés dans le P.O.U.M.
+
*'''[[Hommage à la Catalogne]]''' de [[George Orwell]], ''récit de sa participation à la Guerre d'Espagne''([[1938]])<br />
+
*'''[[Les grands cimetières sous la lune]] ''' de [[Georges Bernanos]] ([[1938]]).
+
* '''[[Pour qui sonne le glas]]''' de [[Ernest Hemingway]] ([[1940]])
+
*'''Les noces de Guernica ''' de [[Jean Vautrin]] et [[Dan Franck]] ([[1994]])
+
* '''Enseignement de la révolution espagnole''' de Vernon Richard. Point de vue critique et politique sur le mouvement anarchiste espagnol de l'époque.
+
* '''Les soldats de Salamine''' de [[Javier Cercas]] (Actes Sud, 2002).
+
* '''Ecrits de circonstances : L'espagne ensanglantée''' publié dans le journal l'Intransigeant de août 1936 et '''Madrid''' publié dans Paris Soir en juillet 1937 de [[Antoine de Saint-Exupéry]].
+
* '''L'Espagne au cœur (« J'avoue que j'ai vécu »)''' de [[Pablo Neruda]]
+
* '''Barcelone 1936''' d'[[Abel Paz]] ; récit autobiographique d'un anarchiste dans barcelone et les collectivitées catalanes, et points de vue critique sur les collaborations et le mouvement anarchiste espagnol de l'époque.
+
 
+
==Films==
+
 
+
*''[[Land and Freedom]]'' de [[Ken Loach]]
+
*''[[Fiesta]]'' ([[1995]]) de [[Pierre Boutron]]
+
*''Mourir à Madrid'' de [[Frédéric Rossif]] produit par Nicole Stéphane. Sorti en [[1963]].
+
*''[[Soldados de Salamina]]'' de [[David Trueba]], 2002.
+
 
+
==Photographies==
+
 
+
*''Mort d'un soldat républicain'' de [[Robert Capa]] ([[5 septembre]] [[1938]])
+
 
+
==Documentaires==
+
 
+
*« Un autre futur » (en 2 volumes vidéo) : « l'Espagne en rouge et noir » et « Contre vents et marées »
+
*« Diego » (vidéo) : documentaire/interview d'un militant anarchiste (Abel paz) ayant vécu l'insurrection révolutionnaire espagnole
+
 
+
==Å’uvres d'art==
+
 
+
* [[Guernica]] de [[Pablo Picasso]]
+
 
+
{{wikipedia}}
+

Latest revision as of 13:43, 20 December 2014

Catégorie:Révolution espagnole