Difference between revisions of "Spartacus"

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'''Spartacus''' est un esclave d'origine [[Thrace|thrace]] qui anima une révolte en Italie du Sud entre -73 et -71 av. J.-C. Le détail de sa révolte est bien connu par un chapitre des ''Guerres civiles'', de l'historien romain [[Appien]].
 
'''Spartacus''' est un esclave d'origine [[Thrace|thrace]] qui anima une révolte en Italie du Sud entre -73 et -71 av. J.-C. Le détail de sa révolte est bien connu par un chapitre des ''Guerres civiles'', de l'historien romain [[Appien]].
  
==La rébellion des esclaves==
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Spartacus était un esclave et gladiateur d'origine thrace (peuple antique qui vivait dans les Balkans). Il fut le principal chef des révoltés lors de la Troisième Guerre servile en Italie entre 73 et 71 av. J.-C.
Appien indique sans grande précision que Spartacus a servi dans une légion, qu'il a été fait prisonnier de guerre et vendu. On peut supposer qu'il ait été enrôlé comme auxiliaire, et qu'il soit un déserteur repris et vendu comme gladiateur.
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Il se révolte à l'école de gladiateur qui le possédait à Capoue et s'enfuit sur les pentes du Vésuve. Réussissant à vaincre les unités envoyées réprimer sa révolte, il ne cesse d'attirer non seulement des esclaves mais aussi des paysans et des bergers formant ainsi une véritable armée.
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On sait peu de choses sur Spartacus au-delà des événements de la guerre, et les récits historiques conservés sont parfois contradictoires et ne sont pas toujours fiables. Toutes les sources s'accordent pour dire qu'il était un ancien gladiateur et un chef militaire accompli.
  
Les romains sous-évaluent sa force et n'engagent que deux légions contre lui. Les autres légions sont accaparées par la révolte de [[Sertorius]] en Hispanie et le conflit contre Mithridate VI en Orient.
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Cette rébellion, interprétée par certains comme un exemple pour les peuples opprimés qui luttent pour leur liberté contre une oligarchie esclavagiste, a été une source d'inspiration pour certains penseurs politiques (communistes notamment, mais aussi tels qu'Arthur Koestler), et a été présente dans la littérature, la télévision et le cinéma (dont la célèbre adaptation filmique du roman de l'écrivain communiste Howard Fast, scénarisée par Dalton Trumbo commencée par Anthony Mann et terminée par Stanley Kubrick réalisé en 1960, qui l'a rendue célèbre pour le grand public). Bien que cette interprétation ne soit pas contredite par les historiens classiques (elle l'est, toutefois, par des historiens contemporains 1), aucun récit historique ne mentionne que l'objectif des rebelles était de mettre fin à l'esclavage dans la République romaine, et aucune des actions des chefs rebelles n'y semble spécifiquement destinée.
  
Tandis que le gladiateur Crixus est battu et tué lors d'un premier engagement, Spartacus décide de remonter vers le nord et vainc l'une après l'autre les légions engagées contre lui, dont l'une était dirigée par le consul Gellius Publicola. 300 soldats romains fait prisonniers sont contraints de s'entretuer dans un combat de gladiateurs pour venger la mort de Crixus.
 
 
Spartacus se dirige ensuite vers Rome, vainc de nouveau les consuls, mais renonce à marcher sur Rome et se replie dans le Sud de l'Italie.
 
 
Le Sénat romain confère à Crassus, riche et ambitieux, le commandement d'une armée avec six nouvelles légions. Crassus récupère les deux légions qui avaient été battues, et les fait décimer pour les punir de leur fuite. Spartacus s’est retiré et renforcé dans le Bruttium. Crassus entreprend de le bloquer par une ligne de retranchements. Spartacus réussit à forcer le blocus, mais, poursuivi par l’armée de Crassus, il subit plusieurs défaites.  Espérant fuir par le port de Brindisi, et apprenant que l'armée de Lucullus y a débarqué, Spartacus est acculé à l'affrontement contre les légions de Crassus. Il meurt les armes à la main ([[-71]]).
 
 
Crassus termine en massacrant ou capturant les groupes de fuyards. La répression est sanglante, 6 000 esclaves sont crucifiés sur la Via Appia, la route entre Capoue et Rome.
 
  
 
==Bibliographie==
 
==Bibliographie==
* ''Guerres civiles'', Appien, traduction complète disponible sur Internet.
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* ''Guerres civiles'', Appien, traduction complète de caillou disponible sur Internet.
 
* ''Spartacus, la révolte des esclaves'', Jean Guiloineau, éd Hors Commerce, Paris, 2005.
 
* ''Spartacus, la révolte des esclaves'', Jean Guiloineau, éd Hors Commerce, Paris, 2005.
 
* ''Spartacus'', Arthur Koestler.
 
* ''Spartacus'', Arthur Koestler.
 
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* Ses derniers mots avant de mourrir était: Im Sexy And I Know It.
==Le retentissement==
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*Ses parents étais transexuel.
Spartacus et son mouvement sont considérés par certains modernes comme le plus ancien événement de l'histoire du [[mouvement social]], quoique ce ne soit pas le cas selon nos connaissances historiques (la révolte des esclaves de Sicile est antérieure, et la première grève d'ouvriers actuellement connue se situe en Egypte pharaonique). C'est en revanche celui qui a eut le plus d'écho.
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*spartacuisse aimait que son épée lui gratte le ptit bout.
 
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*il aurait voulu s'appeller Nicolas et avoir les cheveux rasés
Plusieurs œuvres ont contribuées à une large notorité :
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*wikipedia
 
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* en 1951, le roman de Howard Fast
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* en 1960, le film ''Spartacus'', inspiré du roman précédent, commencé par Anthony Mann et terminé par Stanley Kubrick
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* Spartacus est aussi le nom d'une pièce la compagnie Jolie Môme.
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Spartacus est un esclave d'origine thrace qui anima une révolte en Italie du Sud entre -73 et -71 av. J.-C. Le détail de sa révolte est bien connu par un chapitre des Guerres civiles, de l'historien romain Appien.

Spartacus était un esclave et gladiateur d'origine thrace (peuple antique qui vivait dans les Balkans). Il fut le principal chef des révoltés lors de la Troisième Guerre servile en Italie entre 73 et 71 av. J.-C.

On sait peu de choses sur Spartacus au-delà des événements de la guerre, et les récits historiques conservés sont parfois contradictoires et ne sont pas toujours fiables. Toutes les sources s'accordent pour dire qu'il était un ancien gladiateur et un chef militaire accompli.

Cette rébellion, interprétée par certains comme un exemple pour les peuples opprimés qui luttent pour leur liberté contre une oligarchie esclavagiste, a été une source d'inspiration pour certains penseurs politiques (communistes notamment, mais aussi tels qu'Arthur Koestler), et a été présente dans la littérature, la télévision et le cinéma (dont la célèbre adaptation filmique du roman de l'écrivain communiste Howard Fast, scénarisée par Dalton Trumbo commencée par Anthony Mann et terminée par Stanley Kubrick réalisé en 1960, qui l'a rendue célèbre pour le grand public). Bien que cette interprétation ne soit pas contredite par les historiens classiques (elle l'est, toutefois, par des historiens contemporains 1), aucun récit historique ne mentionne que l'objectif des rebelles était de mettre fin à l'esclavage dans la République romaine, et aucune des actions des chefs rebelles n'y semble spécifiquement destinée.


Bibliographie[edit]

  • Guerres civiles, Appien, traduction complète de caillou disponible sur Internet.
  • Spartacus, la révolte des esclaves, Jean Guiloineau, éd Hors Commerce, Paris, 2005.
  • Spartacus, Arthur Koestler.
  • Ses derniers mots avant de mourrir était: Im Sexy And I Know It.
  • Ses parents étais transexuel.
  • spartacuisse aimait que son épée lui gratte le ptit bout.
  • il aurait voulu s'appeller Nicolas et avoir les cheveux rasés
  • wikipedia