Difference between revisions of "Coopération"
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L’association coopérative n’est pas un groupement instinctif, mais une forme déjà structurée de la vie en société. On peut imaginer à juste titre que les premières manifestations coopératives ont été spontanées : l’[[entraide]]... On peut néanmoins trouver des exemples de « préhistoire coopérative ». | L’association coopérative n’est pas un groupement instinctif, mais une forme déjà structurée de la vie en société. On peut imaginer à juste titre que les premières manifestations coopératives ont été spontanées : l’[[entraide]]... On peut néanmoins trouver des exemples de « préhistoire coopérative ». | ||
L’aménagement du fermage collectif dans la Babylonie, les confréries d’assistance et de sépulture de l’[[antiquité romaine]] aurait eu d’un certain point de vue quelque parenté avec les institutions coopératives. On peut aussi évoquer les équipes de compagnons du bâtiment qui parcouraient l’Europe au temps des cathédrales, les « artels » de pêcheurs, de chasseurs et d’artisans de l’ancienne Russie... | L’aménagement du fermage collectif dans la Babylonie, les confréries d’assistance et de sépulture de l’[[antiquité romaine]] aurait eu d’un certain point de vue quelque parenté avec les institutions coopératives. On peut aussi évoquer les équipes de compagnons du bâtiment qui parcouraient l’Europe au temps des cathédrales, les « artels » de pêcheurs, de chasseurs et d’artisans de l’ancienne Russie... | ||
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Catégorie:Articles à retravailler Dans un système basé sur la coopération (ou le mutualisme), les différents acteurs travaillent dans un esprit d'intérêt général associatif de tous les acteurs. Cela suppose un certain degré de confiance et de compréhension.
Contents
Son avènement[edit]
L’association coopérative n’est pas un groupement instinctif, mais une forme déjà structurée de la vie en société. On peut imaginer à juste titre que les premières manifestations coopératives ont été spontanées : l’entraide... On peut néanmoins trouver des exemples de « préhistoire coopérative ».
L’aménagement du fermage collectif dans la Babylonie, les confréries d’assistance et de sépulture de l’antiquité romaine aurait eu d’un certain point de vue quelque parenté avec les institutions coopératives. On peut aussi évoquer les équipes de compagnons du bâtiment qui parcouraient l’Europe au temps des cathédrales, les « artels » de pêcheurs, de chasseurs et d’artisans de l’ancienne Russie...
Les racines de la Coopération ouvrière plongent loin, vers le début du XIX eme siècle. On peut dire qu’elle est une réponse des travailleurs aux « abus » du capitalisme industriel, essentiellement développé pendant la Révolution industrielle.
Répression[edit]
En France, La loi Le Chapelier des 14 à 17 juin 1791 interdit les « assemblées d’ouvriers et d’artisans ». Cette loi proscrit ainsi les coalitions tant ouvrières que patronales, mais ce sont surtout les premières qui étaient visées, dû à la crainte « qu’elles ne provoquent une augmentation de salaire ». En 1791, la Révolution française inspirée par des préoccupations libérales supprime, par la loi « Le Chapelier », tous les corps intermédiaires :
- Corporations : ensemble des personnes exerçant la même profession (marchands et artisans) afin d’en réglementer l’accès et l’exercice, la concurrence, les heures de travail et les techniques de production.
- Jurandes : Sous l’Ancien Régime, corps de métier constitués par le serment mutuel que se prêtaient ces membres.
- Compagnonnage : « Association entre ouvriers d’une même profession à des fins d’instruction professionnelle et d’assistance mutuelle. »
La loi Le Chapelier ne fut abrogée qu’en 1884, à la suite de la pression du mouvement ouvrier, luttant et s'organisant pour se protéger contre les gouvernements aux ordres du capitalisme. La classe ouvrière étant livrée à l’arbitrage des employeurs.
Il est certain que pendant le premier demi siècle de son existence, le développement coopératif aura été dominé par la primauté :
- Des coopératives de consommation
- Des coopératives agricoles.
Exemple spécifique du mouvement coopératif[edit]
Nombre d'associations d'entraides et de sociétés coopératives et mutuelles sont nées dans divers pays dans la deuxième partie du 19e siècle avec l'éclosion du mouvement coopératif. L'exemple a été repris depuis quelques décennies dans des "pays en développement", par exemple au niveau de l'agriculture.
Juridiquement, une société coopérative (ou une mutuelle) est une société dont l'administration est réalisé par ses salariés.
La société, tout en ayant des cadres de direction pour sa gestion courante, elit un conseil d'administration et prend ses décisions importantes en assemblée générale de ses sociétaires selon le principe « un homme, une voix »
Souvent, les sociétés coopératives s'assemblent en fédérations. Le pouvoir émane des sociétaires des caisses de bases (caisses locales en général), elles-mêmes contrôlant par leurs délégués, ou mandatés, les caisses de 2e niveau (caisses régionales essentiellement), qui contrôlent à leur tour les niveaux supérieures ("unions" et caisses centrales nationales, fédérations internationales...).
Autres exemples de coopération[edit]
Relations entre espéces animales[edit]
Quand le terme est utilisé en écologie, il signifie que des espèces animales ou végétales vont tirer un avantage de la présence de l'autre, il ne faut pas confondre cette relation optionnelle (dont le terme spécifique en écologie est commensalisme) avec une relation obligatoire, la symbiose.
Les logiciels libres[edit]
Esprit régnant dans le développement des logiciels libres, ou encore dans l'encyclopédie libre qu'est Wikipédia, ou ici sur anarchopedia .
Voir aussi[edit]
Thémes[edit]
- Communalisme libertaire
- Solidarité
- entraide
- Développement coopératif
- Économie sociale
- Coopérative agricole
- société coopérative
- symbiose
Auteurs[edit]
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