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− | [[de:Spanischer Bürgerkrieg]] [[en:Spanish Civil War]] [[es:Guerra Civil Española]] [[eo:Hispana Enlanda Milito]] [[it:Guerra civile spagnola]] [[pl:Rewolucja HiszpaÅ„ska (1936-1939)]] [[pt:Guerra Civil Espanhola]] | + | [[de:Spanischer Bürgerkrieg]][[pl:Rewolucja HiszpaÅ„ska (1936-1939)]] |
| [[catégorie:Révolution espagnole]] | | [[catégorie:Révolution espagnole]] |
− | {{ébauche anarchiste}}
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− | [[Image:terualsiege.jpg|300px|thumb|Un soldat républicain se trouvant sur la Plaza de Toros à Teruel à l'est de Madrid]]
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− | La '''révolution espagnole''', appelée aussi '''guerre civile espagnole''', est une situation qui a opposé, en Espagne, les rebelles appelés ''nacionalistas'' (''nationalistes'') ou ''facciosos'' (''factieux'') et les « républicains » (mot général définissant les diverses tendances ayant existé et s'étant battues contre le front franquiste : anarchistes, communistes, démocrates, socialistes...). Ce sera aussi une révolution sociale qui créa des conditions suffisantes de collectivisation des terres et des usines, et qui permit l'expérience de nouvelles relations sociales et politiques dans diverses parties de l'Espagne. Elle s'est déroulée du [[18 juillet]] [[1936]] à mi-avril [[1939]] et s'est achevée par la défaite des « républicains » et l'établissement de la [[dictature]] de [[Francisco Franco]].
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− | Au cours de cette guerre « civile », les futurs belligérants européens de la [[Seconde Guerre mondiale]] commenceront à s'affronter plus ou moins directement : l'Allemagne de [[Adolf Hitler|Hitler]] et l'Italie de [[Benito Mussolini|Mussolini]] se mettront du côté de Franco, l'[[Union des républiques socialistes soviétiques|Union soviétique]] de [[Staline]] vendra des armes aux « républicains », tout en cherchant la prise de pouvoir au sein de la république espagnole. La France et le Royaume-Uni ne participeront pas directement, mais ils laisseront les [[Brigades Internationales]] s'engager aux côtés des « Républicains » espagnols.
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− | == Evènements militaires et politiques ==
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− | ===Contexte politique===
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− | La [[Seconde République espagnole]] proclamée en [[1931]] voit arriver au pouvoir en [[1933]] le ''bienio negro'', gouvernement où s'associe une coalition de centre-droit qui incluait les conservateurs catholiques ''[[Confederación Española de Derechas Autónomas]]'' (CEDA).
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− | En septembre et octobre [[1934]], des insurrections socialistes et anarchistes ont lieu en [[Catalogne]], à Madrid et dans les mines des Asturies. Cette dernière est matée dans le sang (massacre de casas viejas) par les troupes d'Afrique commandées par [[Francisco Franco|Franco]].
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− | En [[1936]], un [[Front populaire espagnol|Front Populaire]] gagne les élections : à droite, on pense que cette coalition de gauche va faire une révolution, à gauche, on considère que la droite veut établir une dictature [[fasciste]]. Le Front Populaire tente de reprendre l'action du gouvernement de 1931, mais le climat est détestable : les crimes politiques se succèdent, commis par les milices ouvrières ou par les milices patronnales (270 victimes en 4 mois). L'État ne maintient plus l'ordre : l'assassinat de [[Calvo Sotelo]] le [[13 juillet]] [[1936]] met le feu aux poudres et sert de prétexte aux insurgés pour faire un coup d'État.
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− | ===Le complot militaire===
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− | Les militaires espagnols se considèrent comme une caste à part, indispensable à toute tentative de renversement de la République. Dès le lendemain des élections de 1936 qui voient la victoire du [[Front populaire espagnol|Frente Popular]], des complots aparaissent avec les généraux Goded, Fanjul, Mola et Franco.
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− | Le gouvernement a vent de ces conspirations mais sa seule réaction est de déplacer les hauts responsables de l'armée soupçonnés de complot loin de la capitale : [[Mola]] se retrouve muté à [[Pampelune]], Franco aux [[îles Canaries]]. La première réunion des conjurés a lieu le [[8 mars]] [[1936]] à Madrid, et l'insurrection est prévue pour le [[19 avril|19]] ou [[20 avril]], sous la direction de Sanjuro, en exil au Portugal depuis sa tentative de coup d'État ratée de [[1932]].
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− | Mais Mola reste en position de force : il a été muté dans une région qui est probablement parmi les plus antirépublicaines d'Espagne : il peut donc comploter à loisir. Le [[5 juin]] [[1936]], il élabore un premier projet politique fondé sur la disparition de la République et sur l'unité de l'Espagne. Dés juin, les contacts se tissent entre conjurés. Le coup d'État doit être retardé car Mola a quelques soucis pour s'allier les milices [[Carlisme|carlistes]] de Navarre qui exigent un retour à une monarchie conservatrice.
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− | L'assassinat de [[Calvo Sotelo]] le [[13 juillet]] [[1936]] met le feu aux poudres. Les militaires décident de lancer l'offensive les [[17 juillet|17]] et [[18 juillet]], sans réel objectif politique autre que le renversement de la République.
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− | ===Le coup d'État raté et l'enlisement===
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− | Le coup d'État débute le [[17 juillet]] au Maroc où Franco prend le commandement des troupes, et se diffuse à travers le pays le [[18 juillet|18]].
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− | [[Image:18 Julio 1936-1937.jpg|thumb|left|150px|Affiche républicaine]]
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− | Cependant, si certaines régions tombent rapidement (Navarre, Castille, Galice, grandes villes d'Aragon), le reste du pays reste fidèle à la République. Madrid, Barcelone et Valence restent aux mains des républicains, notamment grâce aux milices ouvrières très vite mobilisées. Au bout d'une semaine, le pays est coupé en deux zones à peu près égales : d'un côté les nationalistes, de l'autre les républicains qui conservent les régions les plus riches et industrielles.
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− | Les républicains tentent une conciliation avec les militaires. Le président [[Manuel Azana-Y-Diaz|Azaña]] a tenté de proposer la mise en place d'un gouvernement de compromis à la place du Front Populaire : le [[18 juillet]], il nomme [[Diego Martinez Barrio]] à la tête du gouvernement, mais ça ne fonctionne pas. Ni du côté nationaliste avec Mola, ni du côté républicain avec [[Largo Caballero]] on ne veut de compromis. L'issue violente est inévitable, et dès le lendemain de sa nomination, Martinez Barrio démissionne remplacé par [[José Giral]]. La décision est alors prise d'armer les milices ouvrières, ce qui avait été exclu jusque là .
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− | ==== l'état de l'armée à la veille des combats ====
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− | En principe, la loi de [[1912]] a établi la conscription et fixée le service militaire à 3 ans; en [[1924]], il est fixé à 2 ans, puis à 1 an en [[1930]]. Mais il est loin d'être universel car les cas d'exemptions sont innombrables et il est très inégalitaire (Par exemple, on peut, tout à fait légalement, l'éviter moyennant le paiement d'une « cuota »)
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− | Par ailleurs, le budget ne permet ni instruction, ni entraînement, aussi les appelés sont fréquemment envoyés en permission de longue durée. <br />
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− | De ce fait, en métropole, dans chaque division d'infanterie, 3 régiments sur 4 sont en sommeil et le quatrième n'est pas aligné sur ses droits en effectif.
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− | D'après S.Balfour, en juillet 1936 il y aurait moins de 16 000 appelés présents sous les drapeaux et environ la moitié resteront fidèles à la République.
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− | ===Les combats===
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− | [[Image:L'Homme et la guerre de Robert Capa.jpg|right|framed|Mort d'un soldat républicain, 1936, Robert Capa]]
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− | Fin juillet, tout semble bloqué mais l'aide extérieure des puissances de l'[[Axe]] permet aux troupes du Maroc (les plus compétentes et les mieux entraînées) emmenées par Franco de passer le [[détroit de Gibraltar]] le [[5 août]] et de rejoindre le reste de l'armée et 15 000 Carlistes emmenée par Mola. Au total, 62 000 troupes du Maroc servirent dans les forces nationalistes dont 37 000 sont engagés au printemps 37.
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− | En octobre, Franco doit faire un choix stratégique : aux portes de la capitale, il préfère cependant détourner ses troupes au sud, vers [[Tolède]] pour aller sauver les insurgés assiégés dans l'Alcazar. Ceci laisse le temps aux madrilènes d'organiser la défense. Lorsque les nationalistes encerclent [[Madrid]] en novembre [[1936]], la défense est acharnée : chaque rue est défendue (avec le célèbre slogan ''no pasaran''). Malgré des pertes très lourdes, la ville tient bon et en [[mars]] [[1937]], les nationalistes doivent se rendre à l'évidence : la prise de Madrid a échoué!
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− | Ils décident donc de s'occuper d'abord des poches de résistances républicaines que sont le [[pays basque]] et les [[Asturies]]. Isolées, peu coordonnées, elles tombent rapidement. Les républicains essaient d'attaquer autour de [[Teruel]] ou lors de la [[bataille de l'Ebre]] ([[1938]]) mais ce sont deux échecs. Les nationalistes en profitent pour couper en deux la zone républicaine en parvenant à rejoindre le littoral méditerannéen.
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− | Dès lors, le sort du conflit est scellé : la [[Catalogne]] est conquise en février [[1939]]. Dans la capitale, un soulèvement [[anarchisme|anarcho]]-[[socialisme|socialiste]] démobilise la résistance : [[Madrid]] est conquise avec peu de combats. Le reste de l'Espagne est conquise dans le mois. Le [[1er avril|1{{er}} avril]] [[1939]], [[Franco]] peut annnoncer que « la guerre est finie ».
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− | ==La participation des puissances étrangères==
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− | ===La participation italienne===
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− | [[Image:GuerraCivil-Italia.jpg|thumb|250px|right|Affiche républicaine appelant à combattre l'invasion italienne]]
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− | L'aide italienne, limitée au début du conflit devient massive dès la fin de l'année 1936. Elle se matérialise par des livraisons importantes de matériel (prés de 700 avions, 950 chars) mais surtout par l'envoi de nombreux soldats. Le corps des volontaires italiens (CTV) atteint jusqu'à 50 000 hommes. Contrairement aux troupes allemande, les italiens sont bien intégrés dans les combats.
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− | Dans sa logique expansionniste, [[Mussolini]] envoie ses troupes plus pour affirmer son prestige que par affinité idéologique avec les nationalistes. C'est l'occasion pour lui d'effectuer une vaste propagande. De plus, il a aussi des intérêts économiques (les armes italiennes sont vendues aux nationalistes) et stratégiques (utopie d'une mainmise sur la Méditérannée).
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− | ===La participation allemande===
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− | L'[[Allemagne]] [[nazi]]e engage 10 000 hommes au plus fort du conflit, mais ce sont essentiellement des techniciens et instructeurs, peu de soldats. Les rares forces de combats sont limitées à quelques compagnies de chars et aux avions de la [[légion Condor]]. Hitler se sert de cette guerre pour essayer le nouveau matériel et y gagne aussi sur le plan économique : en effet, il a négocié en échange de son aide le contrôle des sociétés minières espagnoles. Parmi les faits marquants des envoyés allemands en Espagne, le [[bombardement]] sur des civils à [[Guernica]] préfigure les stratégies de la guerre totale à venir. Après cet évènement condamné par une bonne partie de la communauté internationale, l'aide allemande se réduit.
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− | ===La participation de l'Union Soviétique===
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− | L'URSS intervient dans la guerre d'Espagne sous la pression du [[Komintern]] au nom de la lutte contre le fascisme. [[Staline]] livre de nombreuses armes modernes (chars et avions) au forces républicaines mais il envoie peu d'hommes (seulement 2 000, pour la plupart simples conseillers). Cependant, les livraisons sont irrégulières et l'acheminement difficile vers certaines régions. Après les accords de [[Munich]], l'aide soviétique décroit rapidement.
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− | Les Soviétiques encouragent et soutiennent également les [[Brigades Internationales]] et cherchent à éliminer les [[Marxisme|marxistes non staliniens]] (principalement en [[Catalogne]]) et les [[anarchisme|anarchistes]].
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− | ===Les autres aides===
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− | Il ne faut pas oublier le [[Portugal]] de [[Salazar]] qui a fourni une légion de 20 000 hommes aux nationalistes. De plus, les nationalistes ont aussi eu une aide plus anecdotique des [[Irlande|Irlandais]] de la [[Légion Saint-Patrick]].
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− | == Réalisations révolutionnaires ==
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− | === soulévement autogestionnaire ===
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− | === Les collectivisations ===
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− | ==Chronologie==
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− | ===[[1936]]===
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− | * [[16 février]] : Victoire électorale du [[Front populaire espagnol|Frente Popular]].
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− | * [[18 juillet]] : Début de la '''Guerre civile/révolution espagnole''' (fin en [[1939]]).
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− | * [[20 juillet]] : Échec du soulèvement nationaliste à [[Madrid]] et à [[Barcelone]].
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− | * [[24 juillet]] : Début de l'aide de la France aux Républicains espagnols.
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− | * [[26 juillet]] : Installation de la [[junte]] nationaliste espagnole à [[Burgos]].
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− | * [[28 juillet]] : Arrivée en Espagne des premiers avions italiens et allemands du côté nationaliste
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− | * [[1er août|1{{er}} août]] : [[Léon Blum]] propose la non-intervention en Espagne.
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− | * [[8 août]] : La France ferme ses frontières avec l'Espagne.
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− | * [[9 septembre]] : Conférence de [[Londres]] sur la non-intervention en Espagne.
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− | * En septembre : Le [[Komintern]] approuve la création des [[Brigades internationales]] en Espagne.
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− | * [[1er octobre|1{{er}} octobre]]
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− | ** Le général [[Francisco Franco]] devient chef du gouvernement national.
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− | ** Le [[Pays basque]] vote son autonomie.
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− | * En octobre, création des [[Brigades internationales]].
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− | * [[8 novembre]] : Échec de l'offensive franquiste sur [[Madrid]] (8-[[18 novembre]]).
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− | ===[[1937]]===
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− | * [[6 février]] : Échec d'une nouvelle offensive franquiste sur [[Madrid]] : [[bataille du Jarama]] (6-[[28 février]]).
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− | * [[8 février]] : Prise de [[Malaga]] par le corps expéditionnaire italien.
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− | * [[8 mars]] : [[Bataille de Guadalajara]] : défense des forces italiennes dans le secteur de [[Madrid]] (8-[[18 mars]]).
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− | * [[19 avril]] : Décret transformant la [[Phalange (Espagne)|Phalange]] en parti unique dans la zone nationale.
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− | * [[26 avril]] : [[Bombardement]] de [[Guernica]] au [[Pays basque]] espagnol par l'[[Luftwaffe|aviation allemande]] de la [[légion Condor]] : 1 500 morts.
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− | * [[3 mai]] : Tentative d'écrasement des révolutionnaires de la [[CNT], de la [[Fédération anarchiste ibérique|FAI]], des Poumistes et de la gauche communiste par le Parti Communiste Espagnol pro-stalinien, alors opposé à une révolution prolétarienne non contrôlée par [[Staline]].
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− | L'insurrection éclate à Barcelone aprés l'attaque par la guardia civil du central téléphonique contrôlée par un syndicat CNT. Les dirigeants anarchistes appellent rapidement les ouvriers à déserter les barricades, tandis que les minoritaires "Amis de Durruti" s'allient avec la gauche communiste pour continuer l'insurrection contre le gouvernement de front populaire ; insurrection à laquelle participe également les militants du POUM. Ces derniers seront pourchassés et torturés, suivis bientôt par les dirigeants anarchistes, dont les staliniens n'avaient plus besoin...
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− | * [[17 mai]] : Formation du gouvernement [[Negrin]] en zone républicaine.
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− | * En août, des unités militaires communistes mettent fin à la [[collectivisation]] libre des terres en [[Communauté autonome d'Aragon|Aragon]].
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− | * [[19 octobre]] : Les franquistes finalisent la conquête des régions républicaines de la zone atlantique.
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− | ===[[1938]]===
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− | * [[8 janvier]] : Prise de [[Teruel]] par les [[Républicains]].
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− | * [[22 février]] : Reprise de Teruel par les Franquistes.
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− | * [[13 mars]] : La France rouvre ses frontières au transit d'armes vers la zone républicaine.
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− | * [[5 avril]] : Le ministre socialiste [[Indalecio Prieto]] quitte le ministère de la défense sans avoir pu endiguer l'influence communiste et soviétique dans l'armée.
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− | * [[15 avril]] : Les forces franquistes atteignent la [[Méditerranée]] et coupent l'Espagne républicaine en deux.
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− | * En juin, la France ferme à nouveau ses frontières avec l'Espagne républicaine.
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− | * [[24 juillet]] : Dernière grande offensive républicaine sur l'[[Ebre]].
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− | * [[15 novembre]] : Retraite des républicains sur l'Ebre.
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− | * [[23 novembre]] : Début de l'offensive franquiste en [[Catalogne]].
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− | ===[[1939]]===
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− | * [[15 janvier]] : La France autorise à nouveau le transit d'armes vers la [[république espagnole]].
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− | * [[26 janvier]] : Chute de [[Barcelone]], la [[Catalogne]] tombe aux mains des troupes franquistes, 450 000 réfugiés espagnols parviennent en France où ils seront internés dans des [[camp de concentration|camps]].
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− | * [[5 février]] : Achèvement de l'occupation de la Catalogne par les franquistes (5-[[9 février]]).
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− | * [[27 février]] : La France et le Royaume-Uni reconnaissent le régime franquiste.
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− | * [[5 mars]] : Putsch intra-républicain du colonel [[Casado]] à [[Madrid]] (5-[[10 mars]]).
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− | * [[6 mars]] : Fuite du président [[Negrin]] et des principaux dirigeants communistes espagnols.
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− | * [[26 mars]] : Début de la reddition de l'armée républicaine.
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− | * [[26 mars]] : Fin de la guerre d'Espagne : chute de [[Madrid]].
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− | * [[31 mars]] : Les franquistes occupent la totalité du territoire espagnol.
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− | * [[1er avril|1{{er}} avril]] : Fin de la guerre civile en Espagne. Début de la dictature franquiste en Espagne (fin en [[1975]]).
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− | ==Livres==
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− | *'''[http://www.somnisllibertaris.com/libro/espagnelibertaire/index05.htm Espagne libertaire]''' de [[1936]] de [[Gaston Leval]] (description des expériences des collectivités en Espagne)
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− | *'''[http://www.somnisllibertaris.com/libro/espagne3637/index06.htm ESPAGNE 1936-1937 - La guerre dévore la révolution]''' de [[Henry Paetcher]] - 1938.
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− | *'''[http://www.somnisllibertaris.com/libro/spanishcockpit/index08.htm Spanish Cockpit]''' : Rapport sur les conflits sociaux et politiques en Espagne (1936-1937) de [[Franz Borkenau]] ([[1937]])
| |
− | * '''[http://www.somnisllibertaris.com/libro/enseignementdelarevolution/index03.htm Enseignement de la révolution espagnole]''' de [[Vernon Richards]]. Point de vue critique et politique sur le mouvement anarchiste espagnol de l'époque.
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− | * '''Barcelone 1936''' d'[[Abel Paz]] ; récit autobiographique d'un anarchiste dans barcelone et les collectivitées catalanes, et points de vue critique sur les collaborations et le mouvement anarchiste espagnol de l'époque.
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− | *'''[[Hommage à la Catalogne]]''' de [[George Orwell]], ''récit de sa participation à la Guerre d'Espagne''([[1938]])<br />
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− | *'''[[L'Espoir]]''' d'[[André Malraux]] ([[1937]]), ''la résistance, les milices populaires et la bataille de Madrid du côté républicain.'' Malraux fut chef d'escadrille dans l'aviation populaire espagnole durant la guerre civile.<br />
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− | *'''Carnets de la guerre d'Espagne''' de [[Juan Breá]] et [[Mary Low]] (publié à Londres en 1937 - Red Spanish notebook) un témoignane de deux artistes surréaliste engagés dans le P.O.U.M.
| |
− | *'''[[Les grands cimetières sous la lune]] ''' de [[Georges Bernanos]] ([[1938]]).
| |
− | * '''[[Pour qui sonne le glas]]''' de [[Ernest Hemingway]] ([[1940]])
| |
− | *'''Les noces de Guernica ''' de [[Jean Vautrin]] et [[Dan Franck]] ([[1994]])
| |
− | * '''Les soldats de Salamine''' de [[Javier Cercas]] (Actes Sud, 2002).
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− | * '''Ecrits de circonstances : L'espagne ensanglantée''' publié dans le journal l'Intransigeant de août 1936 et '''Madrid''' publié dans Paris Soir en juillet 1937 de [[Antoine de Saint-Exupéry]].
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− | * '''L'Espagne au cÅ“ur (« J'avoue que j'ai vécu »)''' de [[Pablo Neruda]]
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− | ==Films==
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− | *''[[Land and Freedom]]'' de [[Ken Loach]]
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− | *''[[Fiesta]]'' ([[1995]]) de [[Pierre Boutron]]
| |
− | *''Mourir à Madrid'' de [[Frédéric Rossif]] produit par Nicole Stéphane. Sorti en [[1963]].
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− | *''[[Soldados de Salamina]]'' de [[David Trueba]], 2002.
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− | ==Photographies==
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− | *''Mort d'un soldat républicain'' de [[Robert Capa]] ([[5 septembre]] [[1938]])
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− | ==Documentaires==
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− | *« Un autre futur » (en 2 volumes vidéo) : « l'Espagne en rouge et noir » et « Contre vents et marées »
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− | *« Diego » (vidéo) : documentaire/interview d'un militant anarchiste (Abel paz) ayant vécu l'insurrection révolutionnaire espagnole
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− | ==Å’uvres d'art==
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− | * ''[[Guernica]]'' (tableau) de [[Pablo Picasso]]
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− | :Un film d'[[Alain Resnais]] se nomme aussi ''Guernica'', reprenant des details de l'Å“uvre de Picasso sur un texte de Paul Éluard.
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− | {{wikipedia}}
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