Difference between revisions of "Campement Autogéré"
(→Histoire) |
|||
Line 20: | Line 20: | ||
<div align="right"> | <div align="right"> | ||
|} | |} | ||
− | <br>Le campement | + | <br>Le campement prit une teinte plus clairement politisée en 2007, alors qu'il servait de campement de base aux protestations organisées contre le Sommet de Montebello où s'organisait à huit-clos entre les présidents mexicains, canadiens et américains et de nombreuses multinationales le [[Partenariat pour la sécurité et la prospérité]] (PSP). À l'hiver 2008, le campement s'est joint à la communauté Anishnabé de Wigibiwajak pour affirmer sa solidarité et multiplier les expériences d'autogestion. L'été suivant, c'est cette fois-ci le projet de port méthanier Rabaska à Lévis qui a été ciblé en solidarité avec une population locale fortement en colère après 4 ans de lutte et de récents décrets du gouvernement faisant fi de leurs voix. Aussi, le campement s'est joint à la mouvance internationale des [[Camps for Climate Change]]. |
== Fonctionnement == | == Fonctionnement == |
Revision as of 21:26, 19 July 2013
|
Le Campement Autogéré, ex-Campement Québécois de la Jeunesse, est un camp de convergence ouverte axé sur une multitude de principes dont l'autogestion, l'horizontalité, la solidarité, l'inclusivité, l'écologisme, le féminisme, la résistance et la non-discrimination.
Histoire
Tirant ses origines du premier Campement intercontinental de la jeunesse, ayant eu lieu à Porto Alegre pour véhiculer, en parallèle du Forum Social Mondial, des analyses et pratiques plus radicales. Durant ce premier campement intercontinental s'est spontanément formé un réseau de solidarité internationale du nom de Réseau de Résistance Globale (RRG).
Une délégation québécoise de ce réseau eut par la suite l'idée d'organiser un campement jeunesse au Québec en tenant compte des particularités qu'on y trouve. C'est ainsi qu'en 2003, après plusieurs rencontres pour faire consensus sur l'organisation, le premier Campement québécois de la jeunesse pu se dérouler à Saint-Malachie.
Chronologie
|
Le campement prit une teinte plus clairement politisée en 2007, alors qu'il servait de campement de base aux protestations organisées contre le Sommet de Montebello où s'organisait à huit-clos entre les présidents mexicains, canadiens et américains et de nombreuses multinationales le Partenariat pour la sécurité et la prospérité (PSP). À l'hiver 2008, le campement s'est joint à la communauté Anishnabé de Wigibiwajak pour affirmer sa solidarité et multiplier les expériences d'autogestion. L'été suivant, c'est cette fois-ci le projet de port méthanier Rabaska à Lévis qui a été ciblé en solidarité avec une population locale fortement en colère après 4 ans de lutte et de récents décrets du gouvernement faisant fi de leurs voix. Aussi, le campement s'est joint à la mouvance internationale des Camps for Climate Change.
Fonctionnement
Le campement est une zone autonome temporaire que chaque participant(e)s peut influencer. Ainsi, il est en constante redéfinition. Des assemblées générales ont souvent lieu tôt dans la journée pour distribuer les "antennes". Celles-ci désignent les personnes qui, volontairement, choisissent de se pencher davantage sur un aspect particulier du camp et d'en rapporter les modifications effectuées durant l'assemblée suivante. Il ne s'agit pas vraiment d'un rôle de responsable puisque dans le camp, chacun(e) travaille à toutes les tâches qui l'intéresse au moment qu’elle ou il le souhaite.
Exemples d'antenne:
- Bouffe
- Accueil
- Infrastructure
- Médias
- Terre d'accueil
- Finances
- Santé et sécurité
L'esprit d'initiative est grandement supportée par ce genre de fonctionnement puisque chacun(e) peut en apprendre aux autres à travers les tâches quotidiennes à effectuer dans le campement. On tente aussi de distribuer les tâches de façon égalitaire entre les sexes pour éviter les rôles genrés traditionnels.