Difference between revisions of "Pour une anthropologie anarchiste"

From Anarchopedia
Jump to: navigation, search
m
m
Line 1: Line 1:
 
{{traduction}}
 
{{traduction}}
'''Fragments of an Anarchist Anthropology''' est l'un des pamphlets d'une série publiée par [[Prickly Paradigm Press]] à Chicago. Avec cet essaie, l'anthropologiste [[David Graeber]] a essayé de déterminer les zones de recherche que les intellectuels pourraient explorer dans la création du corps d'une [[théorie sociale]] anarchiste.
+
'''Fragments of an Anarchist Anthropology'''(''pour une anthropologie anarchiste'') est l'un des pamphlets d'une série publiée par [[Prickly Paradigm Press]] à Chicago. Avec cet essaie, l'anthropologiste [[David Graeber]] a essayé de déterminer les zones de recherche que les intellectuels pourraient explorer dans la création du corps d'une [[théorie sociale]] anarchiste. Le texte a aussi été traduit en français, par Karine Peschard, et est publié entre autres, chez lux éditeur.
  
 
Graeber affirme que l'anthropologie est "particulièrement bien positionnée" en tant que communité académique qui peut voir l'ensemble des sociétés et organisations humaines, pour étudier, analyser et cataloguer les structures sociales et économiques alternatives partout dans le monde, et, le plus important, présenter ces alternatives au monde.
 
Graeber affirme que l'anthropologie est "particulièrement bien positionnée" en tant que communité académique qui peut voir l'ensemble des sociétés et organisations humaines, pour étudier, analyser et cataloguer les structures sociales et économiques alternatives partout dans le monde, et, le plus important, présenter ces alternatives au monde.
  
 
== La révolution par la non-confrontation ==
 
== La révolution par la non-confrontation ==
Une des suggestions les plus frappantes dans le pamphlet défie la notion anarchiste traditionnelle de confrontation aggressive avec l'État. Graeber a fait des travaux post-gradués avec les cultures tribales du Madagascar, incluant un avec les Tsimihety, dans le nord-ouest du pays. Les Tsimihety, rejetant toute autorité gouvernementale et organisant leur société avec des lignes très égalitaire, furent capable de continuer leur autonomie et leur culture pour des décades vers la fin, jusqu'à ce jour, non en confrontant le gouvernement, ''mais en se retirant''.
+
Une des suggestions les plus frappantes dans le pamphlet défie la notion anarchiste traditionnelle de confrontation aggressive avec l'[[État]]. Graeber a fait des travaux post-gradués avec les cultures tribales du Madagascar, incluant un avec les Tsimihety, dans le nord-ouest du pays. Les Tsimihety, rejetant toute autorité gouvernementale et organisant leur société avec des lignes très égalitaire, furent capable de continuer leur autonomie et leur culture pour des décades vers la fin, jusqu'à ce jour, non en confrontant le gouvernement, ''mais en se retirant''.
 
Graeber écrit,
 
Graeber écrit,
 
<blockquote>"Jusqu'à ce jour, ils ont maintenu une réputation de maître de l'évasion: sous les français, les administrateurs se plaignaient qu'ils pouvaient envoyer des délégations pour arranger la construction d'une route près d'un village Tsimihety, négotier les termes avec des personnes responsables apparement coopératives, et retourner avec l'équipement une semaine plus tard pour découvrir le village, entièrement abandonné-chaque habitant avait déménagé avec leurs proches dans une autre partie du pays." (p. 55) - traduite</blockquote>
 
<blockquote>"Jusqu'à ce jour, ils ont maintenu une réputation de maître de l'évasion: sous les français, les administrateurs se plaignaient qu'ils pouvaient envoyer des délégations pour arranger la construction d'une route près d'un village Tsimihety, négotier les termes avec des personnes responsables apparement coopératives, et retourner avec l'équipement une semaine plus tard pour découvrir le village, entièrement abandonné-chaque habitant avait déménagé avec leurs proches dans une autre partie du pays." (p. 55) - traduite</blockquote>

Revision as of 03:32, 2 February 2007