Difference between revisions of "Recueil de poésie"

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(Poèmes collectifs: supplique pour être enterré loin de Sète)
(Poèmes collectifs)
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Revision as of 16:54, 7 July 2007

Espace libre
Écrivez poèmes et ce qui vous tente


Libre
Non criblé
De bord en bord
Jappe dans la nuit
Fuis quand tu suis
Je me suffis
Te crie-je
Je suis

Samarre

Les violons rouges ont joué
et pourtant, l'homme ne voit toujours nu
À quoi bon jouer la comédie
quand l'on voit qu'elle ne reviendra plus
Ils ont gagné leur pain et leur vin
et toujours, sans voir demain

Les mers se sont déchaînées
Et le vent s'est mis à rudoyer
Ces temps ont flagellé
mes dents
qui auraient voulu,
parler

Samarre

Je lave mes lèvres
Voltairine avale
langue entre les dents
les larmes nagent
elle reflète dense
brûlée pour point C5
l'ivrogne traque
l'image matraque

Samarre

Jette l'ancre camarade
l'anarchie qui ruisselle en cette vague
ne saura trouver ni preneur, ni bravade

Craque tout et quitte ce goulag
Le vent-sourire plutôt que les éternelles parades

Tes bouquins crachaient les lettres
et pourtant de tes idées,
on aurait pu s'aimer,
sèmer, s'aider mais jamais, s'soumettre

Et alors que des tours, on idéalisait l'utopie
Nous, sur les chemins, on cueillait l'amour et l'anarchie.

Samarre

pLante une plante

Germe et sème
Arrose et goûte
du soleil,
la rosée,
une pluie,
un orage,
le vent.

Tiens-moi sur Terre
Plant-é moi pour paire
Nos sèves circulent
quand on enlève les virgules

Pas vrai?
Goûtez-y!

Samarre (poème pour une plante d'autonomie qui va prendre terre)


Poèmes collectifs

Lancez quelques mots

Partout
sur les chemins de la nuque
les ombres tremblaient
les âmes batifolaient
la rime est nulle

...


C'est à Godewaersvelde à quinze ans révolus
Que Frida la meunière a broyé ma vertu
   Ma toute première amourette
Mon père était parti tel Jean Bart en marin
Voguant loin de Dunkerque et plus près des requins
   J'avalais ma première arête

Exilé à présent plus bas en Picardie 
Sa gare TGV au milieu des orties
   Loin de Sète Amiens est bien terne
Et lorsqu'il faudra bien que la Parque me blesse
Madeleine pleurant Frida ses longues tresses
   Je repos'rai près de Jul' Verne

Ainsi mes doux amis du bon pays flamand
Vous n'irez pas trop loin en chantant et dansant
   Me rendre un tout dernier hommage
De Steenvorde, de Caestre ou même d'Oostduinkerte
Entre deux carnavals vous viendrez en goguette
   Face à mon corps devenu sage