Difference between revisions of "Pietro Bruzzi"
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− | Pietro Bruzzi | + | Pietro Bruzzi passa ensuite en France d’où il collaborait à la revue individualiste "'''[[Eresia di oggi e di domani]]'''" publiée à New York (n°1, avril 1928 à n°9, mars 1929). Puis Pietro Bruzzi a été expulsé de France avec [[Luigi Damiani]] et [[Angelo Bruschi]]. Tous trois s’étaient alors rendus à Barcelone où ils étaient membres en 1931 de "'''l’Office libertaire de correspondance'''", un groupe dirigé par le militant espagnol [[Rafael Martinez]] et dont faisaient également partie les compagnons italiens Castellani et [[Virgilio Gozzoli]]. |
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La vie[edit]
Pietro Bruzzi, né à Maleo (Milan) le 20 mars 1888 - fusillé en 1944, était en 1909 l’un des rédacteurs de l’hebdomadaire puis quotidien anarchiste "La Protesta Umana" (Milan, 146 n° du 13 octobre 1906 au 20 novembre 1909).
En 1916, il ne se présenta pas lors de son ordre de mobilisation et fut condamné à deux mois de prison pour avoir résisté aux forces de l’ordre venues le chercher. Envoyé dans un régiment à Tortona, il s’ enfuit pendant le voyage et passa en Suisse puis en France. À son retour en Italie à la fin de la guerre, il est arrêté pour désertion et condamné à mort, peine commuée en vingt ans de détention.
Rédacteur en 1921 du journal "L’Individualista" (Milan, n°1, 1er février à n°4, 16 mars 1921), il a été accusé avec Ugo Fedeli et Francesco Ghezzi, autres rédacteurs du périodique, d’avoir participé à la préparation de l’attentat commis à Milan au théâtre Diana le 23 mars 1921, ce qui entrainait l’interruption de la publication. Pour éviter d’être arrêté Pietro Bruzzi partit clandestinement d’abord en URSS, puis en Allemagne, en Autriche et en Belgique
Pietro Bruzzi passa ensuite en France d’où il collaborait à la revue individualiste "Eresia di oggi e di domani" publiée à New York (n°1, avril 1928 à n°9, mars 1929). Puis Pietro Bruzzi a été expulsé de France avec Luigi Damiani et Angelo Bruschi. Tous trois s’étaient alors rendus à Barcelone où ils étaient membres en 1931 de "l’Office libertaire de correspondance", un groupe dirigé par le militant espagnol Rafael Martinez et dont faisaient également partie les compagnons italiens Castellani et Virgilio Gozzoli.
En 1933, les autorités fascistes italiennes obtinrent son extradition d’Espagne et il fut aussitôt envoyé au confinât de Ponza pour cinq ans. À la fin de sa peine il retourna à Milan où en 1943 il intégra la résistance.
À l’été 1944, il était le rédacteur du journal clandestin "L’Adunata dei libertari", sous-titré "Organo de la FAI" (Milan, n°1, 18 juillet 1944). Arrêté par les nazis, Pietro Bruzzi est fusillé à Legagno.
Bibliographie[edit]
L. Bettini « Bibliografia… », op. cit. // Italino Rossi "La ripresa del movimento...", op. cit. // Adunata dei refrattari, 31 janvier 1942
Bruzzi, Pietro