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Le 4 janvier, l'armé avait déjà le contrôle d'Ocosingo et des autres têtes municipales que l'EZLN avait prises. Pendant les 8 jours suivants, la capacité d'attaque de l'EZLN était presque nulle. Les informations confirmeront la défaite de l'EZLN aux mains de l'armée Mexicaine et son échec dans son annonce de la Première Déclaration de la Forêt Lacandone de "marcher jusqu'à la ville de Mexico" puisqu'elle n'a pas passé San Cristóbal de las Casas et n'aura pas l'occasion d'aller plus loin que les communes initialement prises.<br /> | Le 4 janvier, l'armé avait déjà le contrôle d'Ocosingo et des autres têtes municipales que l'EZLN avait prises. Pendant les 8 jours suivants, la capacité d'attaque de l'EZLN était presque nulle. Les informations confirmeront la défaite de l'EZLN aux mains de l'armée Mexicaine et son échec dans son annonce de la Première Déclaration de la Forêt Lacandone de "marcher jusqu'à la ville de Mexico" puisqu'elle n'a pas passé San Cristóbal de las Casas et n'aura pas l'occasion d'aller plus loin que les communes initialement prises.<br /> | ||
− | L'armée commence un travail | + | L'armée commence un travail social en faveur de la population offrant des aliments, abris, médicaments et vêtements, ainsi que dans l'élaboration de pensions pour ceux touchés et déplacés à cause du conflit. |
− | En effet, les six ans salinistes avaient comme point de départ un processus électoral infesté d'irrégularités qui vont du recensement de citoyens | + | En effet, les six ans salinistes avaient comme point de départ un processus électoral infesté d'irrégularités qui vont du recensement de citoyens décédés et qui s'avèrent avoir voté, jusqu'à un système de comptage des résultats qui, quand ils allaient en faveur du concurrent, l'ex-priiste Cuauhtémoc Cárdenas Solórzano, se voyais diminué ; passant par l'incendie des sacs de bulletins de vote quand la société et les parties politiques de l'opposition demandent la révision de ceux-ci pour clarifier et donner des certitdes à l'élection. Mais, précisément parce que les bulletins de vote ont été brulés, et bien que la théorie de la fraude soit une idée très répandue qui prédomine pour une bonne partie de la population mexicaine, rien n'a put être démontré. Plus encore, pour [[1994]] le gouvernement de Salinas de Gortari jouissait d'une si bonne réputation au Mexique comme à l'étranger, qu'il a postulé pour présider l'[[Organisation Mondiale du Commerce|OMC]] et se ménageât dans quelques cercles de la politique nationale la possibilité de réformer la Constitution pour permettre sa réélection. Toutefois, aux dires de certains analystes, le soulèvement indigène du sud-est mexicain viendrons effondrer ces deux possibilités.<br /> |
Ainsi, le gouvernement mexicain répondit à l'insurection zapatiste par un déploiement de force qui a incité une bonne partie de le société civile avec des positions idéologiques plus identifiées à la gauche du spectre politique à descendre dans la rue pour demander la cessation des hostilités et le démarrage d'un processus de dialogue pour atteindre la paix. À celà , le gouvernement répondis avec deux lettres: d'une part il continuerait de faire pression sur les rebelles avec une présence militaire, et d'autre part il offrirait une amnistie si ceux-ci déposent les armes. L'EZLN, pour sa part, négliga le ton quelque peu pamphlétaire de son discours initial, qui l'éloignait inclusivement des ONG sympathisant de sa lutte, pour reprendre les sujets essentiels du pays et du monde avec un sens de l'humour et une certaine inclination à la poésie quelque peu inhabituelles pour un groupe armé ; style qui a trouvé dans quelques secteurs de la population des disqualifications ouvertes, en rayant son porte-parole ''"cucul la praline"'' et clownesque, tandis que dans d'autres la méfiance initiale faisait place aux coïncidences. | Ainsi, le gouvernement mexicain répondit à l'insurection zapatiste par un déploiement de force qui a incité une bonne partie de le société civile avec des positions idéologiques plus identifiées à la gauche du spectre politique à descendre dans la rue pour demander la cessation des hostilités et le démarrage d'un processus de dialogue pour atteindre la paix. À celà , le gouvernement répondis avec deux lettres: d'une part il continuerait de faire pression sur les rebelles avec une présence militaire, et d'autre part il offrirait une amnistie si ceux-ci déposent les armes. L'EZLN, pour sa part, négliga le ton quelque peu pamphlétaire de son discours initial, qui l'éloignait inclusivement des ONG sympathisant de sa lutte, pour reprendre les sujets essentiels du pays et du monde avec un sens de l'humour et une certaine inclination à la poésie quelque peu inhabituelles pour un groupe armé ; style qui a trouvé dans quelques secteurs de la population des disqualifications ouvertes, en rayant son porte-parole ''"cucul la praline"'' et clownesque, tandis que dans d'autres la méfiance initiale faisait place aux coïncidences. |
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La théorie et la pratique zapatiste rapproche l'EZLN d'autres mouvements comme celui des sans-terre au Brésil, des Piqueteros en Argentine, el cocalero en Bolivie, de l'okupa en Espagne, de celui des pingüinos, mouvement étudiant du Chili en 2006 ou bien le mouvement contre le CPE en France, lié à un discours et un travail étiqueté comme contre-culturel que certains auteurs identifient comme une supposée génération Z[1] de mouvements de gauche et anti-capitalistes qui ne cherchent pas la prise du pouvoir étatique.
Sa lutte, dont ont peut suivre l'évolution à travers ses 6 déclarations politiques, se résume en trois expressions minimales allant du local au global:
- La défence des droits collectifs et individuels historiquement déniés aux peuples autochtones mexicains;
- La construction d'un nouveau modèle de nation qui inclurait la démocratie, la liberté et la justice comme principes fondamentaux d'une nouvelle façon de faire de la politique, et
- Le tissage d'un réseau de résistances et de révoltes altermondialistes au nom de l'humanité et contre le néolibéralisme.
Contents
La larga vÃspera/La longue veille
A la suite des répressions consécutives et systématiques des gouvernements post-révolutionnaires au Mexique à l'encontre des mouvements paysans, ouvriers et populaires qui diffèrent du modèle de nation PRIiste (parti politique)[2], spécialement en ce qui concerne la persécution, les arrestations, la disparition et l'assassinat de centaines d'étudiants/tes un peu partout sur le territoire mexicain, plusieurs jeunes, considérant que les voies légales de la participation politique collaborent avec le parti au pouvoir, misèrent plutôt sur la formation d'organisations armées, où ils/elles mettaient tous leurs efforts pour évincer ce régime autoritaire.
Parmis ces organisations clandestines se trouve le Partido Revolucionario Obrero Clandestino Unión del Pueblo (Partis Révolutionnaire Ouvrier Clandestin, union du Peuple - PROCUP), l'Asociación CÃvica Nacional Revolucionaria (Association National Révolutionnaire Civique - ACNR), le Partido de los Pobres (PDLR), la Liga Comunista 23 de Septiembre (Ligue Communiste du 23 Septembre), et bien d'autre Fuerzas de Liberación Nacional (fronts de libération national - FLN), d'où, selon quelques sources, dont le gouvernement mexicain, serait apparue l'EZLN. Apparemment, les FLN ont été fondées vers la fin des années soixante dans le nord du pays (Monterrey, Nuevo Leon) et, selon les dire du général Mario Arturo Acosta Chaparro, dans son rapport sur les Mouvements subversifs au Mexique, "avaient établies ses zones d'opérations dans les états de Veracruz, Puebla, Tabasco, Nuevo Leon et du Chiapas".
Au mois de février 1974 s'est produit, à San Miguel Nepantla, dans l'état de México, une confrontation entre un commando de l'armée fédérale mexicaine, à la tête de laquelle se trouvait le même Acosta Chaparro, alors colonel, et des membres du FLN, qui à la suite des combats perdirent la vie, comme Carmen Ponce et Denà Prieto[3], ou furent arretéEs pour être torturé, comme ce fut le cas pour MarÃa Gloria Benavides. (es)[1]
Étant donné l'efficacité de l'action, le FLN allait se replier dans une clandestinité encore plus fermée et, sans être certains des version le reliant à l'EZLN, ce ne sera en principe que dans les années 80 que fut décidé la fondation de ce que nous connaissons comme l'Ejército Zapatista de Liberación Nacional
Selon des documents zapapatistes, l'histoire de l'EZLN compte 7 étapes:
- La sélection des insurgé(e)s (5 hommes et une femme) qui allaient formé la première (base?) cellule politico-militaire de l'organisation.
- La fondation de l'EZLN, après l'installation du premier campement zapatiste au Chiapas, nommé La Pesadilla(le Cauchemar).
- La préparation et l'étude de stratégies et de tactiques militaires à partir des manuels des armées états-uniennes et mexicaines et l'installation de nouveaux campements dont "El Fogón" (le fourneau), "Reclutas" (Recrues), "Baby Doc", "De la Juventud" (De la jeunesse) et un autre nommé "Margaret Thatcher".[4]
- Lors de la quatrième étape, plus ou moins en 1985, le groupe d'insurgé(e)s fait ses premiers contacts avec les peuples de la zone.
- La cinquième étape, appelée de croissance explosive ("de crecimiento explosivo") par l'EZLN, puisque son secteur d'influence ne comprenait plus seulement la Forêt Lacandone, mais aussi la zone de Los Altos et le nord du Chiapas.
- La sixième étape encadre un vote interne de l'organisation, pour choisir d'aller ou non à la guerre contre le gouvernement mexicain et, en cas de majorité du "oui", les préparatifs (les zapatistes situent chronologiquement dans cette étape un affrontement en mai 1993 avec des éléments de l'armée fédérale, à ce qu'ils appellent "Bataille de la Corralchén").
- Entre l'aube du 29 décembre 1993 et l'après-midi du 31 succéda la septième étape. L'objectif: attaquer simultanément quatre têtes municipales et trois autres plus "au pied", réduire les troupes politiques et militaires en cette place et assaillir deux grands cartles de l'armée fédérale.
L'irruption de l'EZLN sur la scène politique se passe donc en décembre 1993, à la veille du nouvel an, avec la prise des têtes municipales de San Cristóbal de las Casas, Altamirano, Las Margaritas et Ocosingo et des pieds de Oxchuc, Huixtán et Chanal. Ce même jour tomba le Sous-commandant Insurgé Pedro, chef de l'état major de l'EZLN, en dirigeant l'avancée sur Las Margaritas, municipalité qui hébergera ce qui sera appelé le premier Aguascalientes zapatiste. Bien qu'il existait divers rapports qui rendaient compte de la présence zapatiste dans la région connue comme los altos de Chiapas (les altes du Chiapas), l'action pris au dépourvue le gouvernement fédérale, qui se préparait à l'entré en vigueur du traité de libre commerce d'Amérique du Nord entre les États-Unies, le Canada et le Mexique.
Première Déclaration de la Forêt Lacandone
Article 39 [5] |
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La souveraineté nationale réside essentiellement et originairement dans le peuple. Tout pouvoir public jaillit du peuple et il est institué pour qu'il en bénéficie. Le peuple a en tout temps le droit inaliénable d'altérer ou de modifier la forme de son gouvernement. |
Initialement, dans la Première Déclaration de la Forêt Lacandone, le groupe insurgé, s'appuyant sur l'article 39 de la Constitution Politique des États Unis Mexicain, exposait le renversement du président de l'époque, Carlos Salinas de Gortari, et déclare la guerre à l'armée fédérale._ [6]
/Inicialmente, en la Primera Declaración de la Selva Lacandona, el grupo insurgente, amparándose en el ArtÃculo 39º de la Constitución PolÃtica de México, plantearÃa el derrocamiento del entonces presidente, Carlos Salinas de Gortari, bajo la acusación de que en las elecciones de 1988 "habÃa usurpado el puesto de primer mandatario tras un fraude electoral de enormes proporciones" y, con ese mismo presupuesto, declararÃa la guerra al Ejército federal y llamarÃa a los poderes Legislativo y Judicial “a restaurar la legalidad y la estabilidad de la Nación deponiendo al dictadorâ€. -ref-Primera Declaración de la Selva Lacandona. Diciembre de 1993-/ref-
Dans les premières heures du 1er janvier, l'EZLN entame l'occupation de San Cristóbal de las Casas et de quatre têtes municipales. Le 2 janvier, ils attaquent la XXXIème zone militaire dans un combat qui durera plus de 10 heures et, bien que le commandement militaire ait accordé des jours de permissions aux soldats pour le nouvel an, L'EZLN finira par se replier.
Une des batailles les plus sanglantes se passa à Ocosingo. Dans ce village, l'EZLN attaqua un bataillon militaire qui servait de renfort de la place. L'Armée Fédérale combattit l'EZLN avec les instructions de veiller à la population civil.
Le 4 janvier, l'armé avait déjà le contrôle d'Ocosingo et des autres têtes municipales que l'EZLN avait prises. Pendant les 8 jours suivants, la capacité d'attaque de l'EZLN était presque nulle. Les informations confirmeront la défaite de l'EZLN aux mains de l'armée Mexicaine et son échec dans son annonce de la Première Déclaration de la Forêt Lacandone de "marcher jusqu'à la ville de Mexico" puisqu'elle n'a pas passé San Cristóbal de las Casas et n'aura pas l'occasion d'aller plus loin que les communes initialement prises.
L'armée commence un travail social en faveur de la population offrant des aliments, abris, médicaments et vêtements, ainsi que dans l'élaboration de pensions pour ceux touchés et déplacés à cause du conflit.
En effet, les six ans salinistes avaient comme point de départ un processus électoral infesté d'irrégularités qui vont du recensement de citoyens décédés et qui s'avèrent avoir voté, jusqu'à un système de comptage des résultats qui, quand ils allaient en faveur du concurrent, l'ex-priiste Cuauhtémoc Cárdenas Solórzano, se voyais diminué ; passant par l'incendie des sacs de bulletins de vote quand la société et les parties politiques de l'opposition demandent la révision de ceux-ci pour clarifier et donner des certitdes à l'élection. Mais, précisément parce que les bulletins de vote ont été brulés, et bien que la théorie de la fraude soit une idée très répandue qui prédomine pour une bonne partie de la population mexicaine, rien n'a put être démontré. Plus encore, pour 1994 le gouvernement de Salinas de Gortari jouissait d'une si bonne réputation au Mexique comme à l'étranger, qu'il a postulé pour présider l'OMC et se ménageât dans quelques cercles de la politique nationale la possibilité de réformer la Constitution pour permettre sa réélection. Toutefois, aux dires de certains analystes, le soulèvement indigène du sud-est mexicain viendrons effondrer ces deux possibilités.
Ainsi, le gouvernement mexicain répondit à l'insurection zapatiste par un déploiement de force qui a incité une bonne partie de le société civile avec des positions idéologiques plus identifiées à la gauche du spectre politique à descendre dans la rue pour demander la cessation des hostilités et le démarrage d'un processus de dialogue pour atteindre la paix. À celà , le gouvernement répondis avec deux lettres: d'une part il continuerait de faire pression sur les rebelles avec une présence militaire, et d'autre part il offrirait une amnistie si ceux-ci déposent les armes. L'EZLN, pour sa part, négliga le ton quelque peu pamphlétaire de son discours initial, qui l'éloignait inclusivement des ONG sympathisant de sa lutte, pour reprendre les sujets essentiels du pays et du monde avec un sens de l'humour et une certaine inclination à la poésie quelque peu inhabituelles pour un groupe armé ; style qui a trouvé dans quelques secteurs de la population des disqualifications ouvertes, en rayant son porte-parole "cucul la praline" et clownesque, tandis que dans d'autres la méfiance initiale faisait place aux coïncidences.
A celà , l'EZLN, par de son porte-parole le Sous-commandant Insurgé Marcos, répondis par la formation d'une armée d'hommes et de femmes, pour qu'un jour les soldats ne soient plus nécessaires:
- "Nous avons décidé un beau jour de nous faire soldat pour qu'un jour les soldats ne soient plus nécessaires. C'est-à -dire que nous avons choisi une profession suicide car son bu est de disparaitre: soldats soudés pour qu'un jour personne ne soit soldat. Claire non? [...] Et être un soldat qui veut que les soldats ne soient plus nécessaire est très simple, il suffit de répondre avec fermeté à la perte d'espoir que déposent dans chacun de nous les masses, ceux qui n'ont rien, ceux auront tout [...] Accumuler haine et amour avec patience. Cultiver le féroce arbre de la haine contre l'oppresseur avec l'amour du combat pour la liberté. Cultiver le puissant arbre de l'amour qui est un vent qui nettoie et assainie, pas le petit et égoïste, le grand oui, celui qui améliore et agrandie.Cultiver entre nous l'arbre de la haine et de l'amour, l'arbre du devoir. Et dans cette culture mettre toute la vie, le corps et l'âme, le courage et l'espoir. Croitre donc, grandir et s'enorgueillir pas à pas, étape par étape. Et dans ces haut et bas des étoiles rouges ne pas craindre, ne pas craindre sinon la réédition, s'assoir dans une chaise et se reposer tandis que d'autres continues, perdre courage pendant que d'autres combattent, dormir pendant que d'autres veillent."[7]
/:"Nosotros decidimos un buen dÃa hacernos soldados para que un dÃa no sean necesarios los soldados. Es decir, escogimos una profesión suicida porque es una profesión cuyo objetivo es desaparecer: soldados que son soldados para que un dÃa ya nadie tenga que ser soldado. Claro ¿no? […] Y ser un soldado que quiere que ya no sean necesarios los soldados es muy simple, basta responder con firmeza al pedacito de esperanza que en cada uno de nosotros depositan los más, los que nada tienen, los que todo tendrán […] Acumular odio y amor con paciencia. Cultivar el fiero árbol del odio al opresor con el amor que combate y libera. Cultivar el poderoso árbol del amor que es viento que limpia y sana, no el amor pequeño y egoÃsta, el grande sÃ, el que mejora y engrandece. Cultivar entre nosotros el árbol del odio y el amor, el árbol del deber. Y en este cultivo poner la vida toda, cuerpo y alma, aliento y esperanza. Crecer pues, crecer y crecerse paso a paso, escalón por escalón. Y en ese sube y baja de rojas estrellas no temer, no temer sino al rendirse, el sentarse en una silla a descansar mientras otros siguen, a tomar aliento mientras otros luchan, a dormir mientras otros velan".< ref >Subcomandante Marcos. Carta al niño Miguel A. Vázquez Valtierra. Marzo 5, 1994.</ref>
Ce même discoure entama une procédure qui fit dans ses premières manifestations libéré son prisonnier de guerre, le général divisionnaire Absalón Castellanos DomÃnguez, un influent ex-directeur du Collège Militaire et ex-chef de la XXXIème Zone Militaire de l'armée Mexicaine, le même qui eu gouverné les chiapanecos et chiapanecas; accusé par l'EZLN de "délit de violiation des droits humains et indigènes", et pour ceci jugé coupable et comdamné "à vivre jusqu'à la fin de ses jours avec le pardon et la bonté de ceux et celles qu'il a tant de fois humilié-e-s, secestré-e-s, dépouillé-e-s, volé-e-s et assassiné-e-s", renforcant l'acceptation et l'appui de la population qui avait demandée la trêve des hostilités entre les insurgés et le gouvernement, et attirant l'attention d'organisations, collectifs et personnes de gauche dans d'autres pays. /Este mismo discurso, de la mano de un actuar que tendrÃa entre sus primeras manifestaciones la liberación de su prisionero de guerra, el general de división Absalón Castellanos DomÃnguez, un cacique ex director del Colegio Militar y ex jefe de la XXXI Zona Militar, lo mismo que ex gobernador chiapaneco; acusado por el EZLN de "los delitos de violación a los derechos humanos indÃgenas", y por éste encontrado culpable y condenado “a vivir hasta el último de sus dÃas con la pena y la vergüenza de haber recibido el perdón y la bondad de aquellos a quienes tanto tiempo humilló, secuestró, despojó, robó y asesinóâ€, reforzarÃa la aceptación y el apoyo de la gente que habÃa demandado la tregua entre los insurgentes y el gobierno, y llamó la atención de organizaciones, colectivos y personas de izquierda en otros paÃses.
Deuxième Déclaration de la Forêt Lacandone
/Para mediados de 1994, El EZLN tenÃa ya un variado intercambio epistolar con personalidades no sólo del ámbito polÃtico; sino, especialmente, con hombres y mujeres del mundo del arte y la cultura. AsÃ, el discurso zapatista pronto se vio plagado lo mismo de citas y alusiones a escritores como León Felipe, Federico GarcÃa Lorca, Paul Valéry, Miguel de Cervantes, Bertolt Brecht, Sor Juana Inés de la Cruz, Eduardo Galeano, William Shakespeare, Manuel Vázquez Montalbán, entre otros; que de poesÃa, en verso o prosa, que recuerda a libros como el Chilam Balam o el Popol Vuh.
La sensation d'être au milieu d'une guerre au Chiapas, où l'armée fédérale mexicaine avait posté selon les calculs les plus conservateurs 12 000 effectifs, des centaines de gardes-à -vue et des bases d'opération militaire, s'était si bien diluée dans l'opinion publique qu'ils s'attendaient à la signature de la paix. Le gouvernement, malgré les accusations de militarisation de ce qui était appelé la "zone de conflit" et d'extension de la présence militaire en long et large du territoire nationale, avait récupéré en partie le contrôle politique de la situation, si bien qu'aucun obstacle sérieux à la réalisation des élections fédérales de cette année n'apparaissait. L'EZLN, pour sa part, avait fait des Diálogos de Catedral (Dialogues de Cathédrale) la scène d'une de ses actions de propagande les plus importante de du moment.
/La sensación de que se estaba en medio de una guerra en Chiapas, donde el Ejército federal tenÃa apostados según los cálculos más conservadores 12 mil efectivos y centenares de retenes y bases de operaciones militares, se habÃa ido diluyendo en la opinión pública al grado de que de un momento a otro se esperaba la firma de la paz. El gobierno, a pesar de las acusaciones de militarizar la llamada "zona de conflicto" y de extender la presencia castrense a lo largo y ancho del territorio nacional, fue recuperando parte del control polÃtico de la situación, de modo que no se veÃa ningún obstáculo serio para la realización de las elecciones federales de ese año. El EZLN, por su parte, habÃa hecho de los Diálogos de Catedral el escenario de una de sus acciones propagandÃsticas más importantes hasta ese momento.
Mais la crise politique fini par être manifeste et fera place à un épisode qui viendra déranger tout cela: l'après-midi du 23 mars 1994, le candidat PRIiste à la présidence de la République, l'ex-secrétaire au Développement Social pendant les six années Salinistes, Luis Donaldo Colosio Murrieta, sera assassiné dans les collines Taurinas, une colonie de la ville de Tijuana, au nord du Mexique. L'assassina se passa au milieu d'une série d'autres similaires qui finirent par dévoiler la complicité de haut-commandants politiques et militaires qui, selon de nombreux analystes, il serait seulement possible de coordonner sous les ordres du même office présidentiel.
/Pero la crisis polÃtica terminó por hacerse manifiesta y darÃa paso a un episodio que vendrÃa a trastocar todo aquello: la tarde del 23 de marzo, el candidato priÃsta a la presidencia de la República, el ex secretario de Desarrollo Social durante el sexenio salinista, Luis Donaldo Colosio Murrieta, serÃa asesinado en Lomas Taurinas, una colonia de la ciudad de Tijuana, al norte de México. El asesinato se dio en medio de una serie de equÃvocos que terminarÃan por desvelar la complicidad de altos mandos polÃticos y militares que, según no pocos analistas, sólo serÃa posible coordinar bajo las órdenes de la misma oficina presidencial. (ref)
En réponse, l'EZLN se retira du dialogue à San Cristóbal et émit une alerte rouge dans les territoires sous son influence, et appela par le biais de sa Deuxième Déclaration de la Forêt Lacandone (Segunda Declaración de la Selva Lacandona) à la réalisation d'une Convention National Démocratique (CND), "nationale, souveraine et révolutionnaire", dont le parie serait à moyen terme l'"instauration d'un gouvernement transitoire" qui rédigera une "nouvelle Grande Charte", "une nouvelle Constitution qui guarantira le respect des lois et la volonté populaire".[8]
/En respuesta, el EZLN se retirarÃa del diálogo en San Cristóbal y tras emitir una alerta roja en el territorio de su influencia, convocarÃa mediante su Segunda Declaración de la Selva Lacandona a la realización de una Convención Nacional Democrática (CND), “nacional, soberana y revolucionariaâ€, cuya apuesta a mediano plazo serÃa la "instauración de un gobierno de transición" y la conformación de un "nuevo Constituyente" que a su vez redactarÃa una "nueva Carta Magna".
Les messages, essais, lettres et communiqués zapatistes rendais compte d'argumentations politiques, démographiques, culturels, philosophiques, économiques, qui entretinrent les éléments fondamentales de sa pensée. Aparraissaient des phrases comme "mandat impératif" ou "un monde où entrent beaucoup de monde", qui montrent ce que les zapatistes entendent pas démocratie et internationalisme; vulgarisant ce qu'on de complexe des phénomènes comme conflit de faible internsité et militarisation; le néo-libéralisme et la globalisation; les droits collectifs des peuples indigènes et particulièrement des femmes; l'autonomie et la résistence, ou la dignité et la rebellion.
/Los mensajes, ensayos, cartas y comunicados zapatistas darÃan cuenta de argumentaciones polÃticas, demográficas, culturales, filosóficas, económicas, que entretejÃan los elementos fundamentales de su pensamiento. AparecerÃan frases como “mandar obedeciendo†o “un mundo donde quepan muchos mundosâ€, que irÃan mostrando lo que los zapatistas entienden por democracia e internacionalismo; develando lo que de complejo tienen fenómenos como la guerra de baja intensidad y la militarización; el neoliberalismo y la globalización; los derechos colectivos de los pueblos indÃgenas y particulares de las mujeres; la autonomÃa y la resistencia, o la dignidad y la rebeldÃa.
Toutefoisd, la CND se vera démobilisée après les éléctions fédérales de 1994 et la victoire d'Ernesto Zedillo Ponce de León, coordinateur de campagne de Luis Donaldo Colosio, qui devin le candidat PRIiste à la présidence de la République après le décès de ce dernier. /Sin embargo, la CND se verÃa desmovilizada luego de las elecciones federales de 1994 y del triunfo de Ernesto Zedillo Ponce De León, quien siendo coordinador de campaña de Colosio, tras la muerte de éste, se convertirÃa en el candidato priÃsta a la presidencia de la República.
- Suite de l'article.
Références
- ↑ MachÃn, Juan. Hoy, ¿Generación se escribe con Z?, revue Generación Z. Cultura Joven, A.C., 1998.
- ↑ Pour quelques historiens, la guerre civile, également bien connue comme Révolution mexicaine, s'est terminée quand celle-ci s'est institutionnalisée dans un Parti politique qui réunissait les secteurs sociaux de ce qu'on appellait le mexique post-révolutionnaire:le Partido Revolucionario Institucional (PRI, Partie Revolutionnaire Institutionnel). L'organisme avait comme prédécesseur immédiat, le Partido Nacional Revolucionario (PNR, Partie National Révolutionnaire), créé en 1929 par Plutarco ElÃas Calles pour rassembler les militaires qui commandaient les groupes armés qui luttaient encore dans la lutte pour le pouvoir et qui en 1938, changea de nom pour être appelé Partido Mexicano de la Revolución (PMR, Partie Mexicain de la Révolution) et centraliser autour de la figure présidentielle, le contrôle des secteurs ouvriers, paysans, populaires et militaires; posant un pas vers la création de ce qui sera plus tard dénommé, au Mexique, le système de parti d'état.
- ↑ Fille de Carlos Priesto, dramaturge et homme de gauche; paradoxalement, fils à son tour de Jorge Prieto Laurens, fondateur en 1951 du front populaire anti-communiste du Mexique, lié par la suite à la Ligue Mondiale Anti-Communiste (WACL pour son sigle anglais), fondée en 1966.
- ↑ Communiqué du 10 novembre 2003.
- ↑ Constitution Politique des Etats-Unis mexicains. Second Titre. Chapitre I. de la souveraineté nationale et de la forme de gouvernement
- ↑ Première Déclaration de la Forêt Lacandone. Décembre 1993
- ↑ Carta al niño Miguel A. Vázquez Valtierra (Lettre à l'enfant iguel A. Vázquez Valtierra), Sous-commandant Marcos (Marzo 5, 1994).
- ↑ Deuxième Déclaration de la Forêt Lacandone. Janvier 1996
Liens internes
Liens externes
- www.ezln.org -- Communiqués de l'EZLN, certains en anglais
- ZNet Chiapas Watch/Zapatista Crisis page
- Indymedia Chiapas
- Comité de solidarité avec les peuples du Chiapas en lutte, Paris
- Ya Basta!, Paris
- Armée Zapatiste de Libération Over-Bloguienne, pays de l'Internet
- REDIRECT Modèle:Wikipedia(traduit de l'espagnol)