Difference between revisions of "Talk:Pierre-Joseph Proudhon"

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== ''Misogynie''
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== '''''Misogynie'''''
  
 
L'hospitalité accordée par ce site aux menteries du nommé H. Trinquier est là pour nous rappeler que les sites qui se prétendent anarchistes n'ont rien à envier à la concurrence, pour ce qui est de la désinformation...
 
L'hospitalité accordée par ce site aux menteries du nommé H. Trinquier est là pour nous rappeler que les sites qui se prétendent anarchistes n'ont rien à envier à la concurrence, pour ce qui est de la désinformation...
  
Alors comme ça : la misogynie de Proudhon ne serait visible que "dans une lettre que Proudhon fit en réponse à Mme d’Héricourt, lettre qui sera diffusée dans quelques journaux francophones, mais qui ne sera jamais diffusée en tant qu'œuvre, si ce n'est en tant qu'élément bibliographique posthume" ? Il suffira ici de rappeler : 1) que la misogynie est une constante, dans l'oeuvre de celui-ci 2) que c'est dès 1840 qu'il envisage de pouvoir mettre "la femme" en réclusion 3) qu'en 1846 il lui donne pour alternative d'être "courtisane ou ménagère" 4) et qu'en 1858, dans le ramassis de sornettes publiées sous le titre ''De la Justice'' et dans lequel il accorde au pater familias jusqu'au droit de vie et de mort sur son épouse il y en a plus de quarante pages, qui sont un monument d'infâmie, consacrées à exposer que la femme est, physiquement, les 2/3 de l'homme ; intellectuellement, les 2/3 de l'homme ; et moralement (soit, pour ce qui est de l'esprit de justice) les... 2/3 de l'homme.
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Alors comme ça : la misogynie de Proudhon ne serait visible que "dans une lettre que Proudhon fit en réponse à Mme d’Héricourt, lettre qui sera diffusée dans quelques journaux francophones, mais qui ne sera jamais diffusée en tant qu'œuvre, si ce n'est en tant qu'élément bibliographique posthume" ? Il suffira ici de rappeler : 1) que la misogynie est une constante, dans l'oeuvre de celui-ci 2) que c'est dès 1840 qu'il envisage de pouvoir mettre "la femme" en réclusion 3) qu'en 1846 il lui donne pour alternative d'être "courtisane ou ménagère" 4) et qu'en 1858, dans le ramassis de sornettes publiées sous le titre ''De la Justice'' et dans lequel il accorde au pater familias jusqu'au droit de vie et de mort sur son épouse il y en a plus de quarante pages, qui sont un monument d'infamie, consacrées à exposer que la femme est, physiquement, les 2/3 de l'homme ; intellectuellement, les 2/3 de l'homme ; et moralement (soit, pour ce qui est de l'esprit de justice) les... 2/3 de l'homme.
  
 
Quant à la courageuse Jenny d'Héricourt ce fut bien de son vivant, et dans la ''Revue philosophique et religieuse'', qu'elle remonta les bretelles au maestro. Lequel, de son vivant, lui adressa une réponse ordurière et qui fut, elle aussi : publiée. Ce après quoi il se fit incendier -va pour le terme, méprisant, qui ne fait que spéculer sur la crédulité militante...- par Déjacque, mais pas lui seulement. En août 1858, soit moins de quatre mois après ''De la Justice'', Juliette Lamber alors âgée d'à peine vingt-deux ans publia ses ''Idées anti-proudhoniennes'' réfutant, point par point, les stupidités de ce dangereux autoritaire, devant lequel des libertaires en mal d'icône persistent à se prosterner. Et en 1860 Jenny d'Héricourt, dans ce grand livre qu'est ''La Femme affranchie'', revint sur plus de cent pages sur ce qu'elle avait déjà dit à Prouhon en 1856-57.
 
Quant à la courageuse Jenny d'Héricourt ce fut bien de son vivant, et dans la ''Revue philosophique et religieuse'', qu'elle remonta les bretelles au maestro. Lequel, de son vivant, lui adressa une réponse ordurière et qui fut, elle aussi : publiée. Ce après quoi il se fit incendier -va pour le terme, méprisant, qui ne fait que spéculer sur la crédulité militante...- par Déjacque, mais pas lui seulement. En août 1858, soit moins de quatre mois après ''De la Justice'', Juliette Lamber alors âgée d'à peine vingt-deux ans publia ses ''Idées anti-proudhoniennes'' réfutant, point par point, les stupidités de ce dangereux autoritaire, devant lequel des libertaires en mal d'icône persistent à se prosterner. Et en 1860 Jenny d'Héricourt, dans ce grand livre qu'est ''La Femme affranchie'', revint sur plus de cent pages sur ce qu'elle avait déjà dit à Prouhon en 1856-57.

Revision as of 13:53, 3 April 2015

== Misogynie

L'hospitalité accordée par ce site aux menteries du nommé H. Trinquier est là pour nous rappeler que les sites qui se prétendent anarchistes n'ont rien à envier à la concurrence, pour ce qui est de la désinformation...

Alors comme ça : la misogynie de Proudhon ne serait visible que "dans une lettre que Proudhon fit en réponse à Mme d’Héricourt, lettre qui sera diffusée dans quelques journaux francophones, mais qui ne sera jamais diffusée en tant qu'Å“uvre, si ce n'est en tant qu'élément bibliographique posthume" ? Il suffira ici de rappeler : 1) que la misogynie est une constante, dans l'oeuvre de celui-ci 2) que c'est dès 1840 qu'il envisage de pouvoir mettre "la femme" en réclusion 3) qu'en 1846 il lui donne pour alternative d'être "courtisane ou ménagère" 4) et qu'en 1858, dans le ramassis de sornettes publiées sous le titre De la Justice et dans lequel il accorde au pater familias jusqu'au droit de vie et de mort sur son épouse il y en a plus de quarante pages, qui sont un monument d'infamie, consacrées à exposer que la femme est, physiquement, les 2/3 de l'homme ; intellectuellement, les 2/3 de l'homme ; et moralement (soit, pour ce qui est de l'esprit de justice) les... 2/3 de l'homme.

Quant à la courageuse Jenny d'Héricourt ce fut bien de son vivant, et dans la Revue philosophique et religieuse, qu'elle remonta les bretelles au maestro. Lequel, de son vivant, lui adressa une réponse ordurière et qui fut, elle aussi : publiée. Ce après quoi il se fit incendier -va pour le terme, méprisant, qui ne fait que spéculer sur la crédulité militante...- par Déjacque, mais pas lui seulement. En août 1858, soit moins de quatre mois après De la Justice, Juliette Lamber alors âgée d'à peine vingt-deux ans publia ses Idées anti-proudhoniennes réfutant, point par point, les stupidités de ce dangereux autoritaire, devant lequel des libertaires en mal d'icône persistent à se prosterner. Et en 1860 Jenny d'Héricourt, dans ce grand livre qu'est La Femme affranchie, revint sur plus de cent pages sur ce qu'elle avait déjà dit à Prouhon en 1856-57. Bref votre protégé H. Trinquier, connu pour "rééditer" les textes les plus sulfureux de Proudhon mais en les faisant précéder de puériles menteries du type de celles affichées ici (que ce soit pour La Guerre et la Paix en 1998 ou La Pornocratie en 2013), et en posant qui plus est au bienfaiteur-venu-exhumer-des-textes, ben voyons, s'est peut-être imprudemment avancé en disant que "cela fait plus de trente ans" qu'il cherche vainement un ou une féministe, etc. etc. 194.214.199.130 3 avril 2015 à 13:50 (UTC)


Ni dieu ni maître de Guérin

Si quelqu'un a cet ouvrage, et pourrait vérifier cette citation, traduite de l'anglais :
« sous la loi de l'association, la transmission de la richesse ne s'applique pas aux instruments de travail » (Daniel Guerin Ni dieu ni maître) (traduit de l'anglais : "[u]nder the law of association, transmission of wealth does not apply to the instruments of labour." (in Daniel Guerin (ed.), No Gods, No Masters, vol. 1, p. 62).) À vérifier donc.--Sins We Can't Absolve 21 juillet 2007 à 22:28 (UTC)


Clarification: Bauer

Est-ce que le Bauer dans le deuxième paragraphe désigne Edgar Bauer ou Bruno Bauer ou autre? - ­Samarre 6 décembre 2009 à 01:14 (UTC)

Il s'agit bien d'Edgar Bauer. Voir le texte original de la Sainte famille (notamment la première note). Je me permets de faire la modification. Eidôs 7 décembre 2009 à 21:32 (UTC)
Merci bien :) ­Samarre 8 décembre 2009 à 03:58 (UTC)

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