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(Ces contributions et critiques appartiennent à ceux qui l'ont écrits, il ne révéle que l'opinion de leur auteur)
- de 70.49.112.241 le 30 jun 2005 Ã 02:04 :
Créer une société anarchiste est tout à fait possible.
Contrairement à l'image qu'on s'en fait, une société anarchiste ne serait pas un peuple où il n'y a pas de loi. En effet, les anarchistes ne sont pas contre les lois. Ils sont plus contre le fait que ce ne soit qu'une minorité de la population qui détient l'initiative des lois (démocratie représentative et aristocratie).
Dans une société anarchiste, le peuple en entier contrôlerait le Législatif, l'Exécutif et le Judiciaire.
Ainsi, tous les citoyens et les citoyennes auraient le droit de soumettre des projets de loi. Ceux-ci seraient ensuite soumis par référendum à la population. Pour éviter que trop de référendums soient soumis à la population, il serait possible d'instaurer une institution chargée de faire le tri de toutes les propositions pour éliminer ou regrouper celles qui sont semblables, par exemple.
De plus, dans une société anarchiste, les citoyens et citoyennes auraient un plein pouvoir sur la direction que prend le gouvernement, chargé des relations extérieures et des différents ministères.
Finalement, le public aurait un très fort pouvoir sur le Judiciaire. Ainsi, tous les procès seraient soumis à un jury, dont les membres ont été jugés «aptes» à traiter de justice.
- Réponses/critiques :
- Qu'une société anarchiste soit réalisable est une évidence. Néanmoins, j'entends confusément dans ton écrit, une propension à justifier une société démocratique, peut être du fait de maladresses dans l'écriture ou du fait de l'immaturité de tes choix politiques, ou autrement d'une méconnaissance de la philosophie anarchiste... Quoi qu'il en soit, je pense saisir une rupture entre ce que tu veux et ce que tu proposes, et cela améne à beaucoup de confusions, ce qui semble manquer de cohérence dans l'écrit. Entre autres écrits qui m'ont parus confus, il y a :
- la question de la minorité/majorité au sujet des minorités qui décident (si c'était la majorité qui décidait, cela aurait il plus de valeur à tes yeux ?).
- "le peuple" (qui se cache dérriére ce mot "peuple" ? c'est un unique ou un multiple ?)
- "le controle sur le Législatif, l'Exécutif et le Judiciaire" (euh ? ça ressemble à quelque chose de bien connut, et qui me pose franchement question quant à ce qui se cache dessous... As tu lu l'article Mandatement impératif, Autogestion et d'autres dans le genre ?)
- "les citoyens et les citoyennes auraient le droit de soumettre des projets de loi" (des projets de loi ??? à qui sont ils soumis ? un systéme de division bureaucratique ?)
- "instaurer une institution chargée de faire le tri de toutes les propositions pour éliminer ou regrouper celles qui sont semblables" (en gros un gouvernement des hommes, chose plutôt contraire à la philosophie anarchiste)
- "les citoyens et citoyennes auraient un plein pouvoir sur la direction que prend le gouvernement" (lit plus en profondeur les articles sur l'anarchisme, tu pourrais y faire des découvertes intéressantes... Mais pour le moment je pense que tu fais une confusion entre anarchisme et démocratisme)
- etc...
- C'était quelques critiques que j'éspére positives, et qui améneront des réponses...
- Libre 30 jun 2005 Ã 18:34 (UTC)
- L'anarchie est fondée sur la liberté et l'égalité, et rejète tout ce qui restreint (aux plans social, politique, économique, individuel, etcetera) ces deux valeurs. Ce mécanisme entraîne de soi la justice sociale, et pour résoudre les problèmes humains, la solidarité (enfin c'est comme ça que je vois ça). Or une loi par définition est une contrainte, et donc ce concept ne peut pas s'intégrer dans la pensée anarchiste (selon moi...). Chaque individu-e pense par soi-même, il n'y donc pas de loi qui tienne. L'anarchisme est contre l'autorité (dictat, gouvernement, classes, hiérarchie, parlement, institutions, etcetera), mais pas contre l'organisation.
- Ce que tu décris est une société démocratique parlementaire et plus participative que directe j'ai l'impression. L'organe de législation participative impliquerait encore des fonctionnaires (un avatar de parlement ici), le système judiciaire aussi, tout comme le gouvernement et les ministères. Finalement ce n'est plus le peuple qui s'organise, mais un Etat qui se fonde. --doud 05/07/2005