Recueil de poésie
Écrivez poèmes et ce qui vous tente
Libre
Non criblé
De bord en bord
Jappe dans la nuit
Fuis quand tu suis
Je me suffis
Te crie-je
Je suis
Les violons rouges ont joué
et pourtant, l'homme ne voit toujours nu
À quoi bon jouer la comédie
quand l'on voit qu'elle ne reviendra plus
Ils ont gagné leur pain et leur vin
et toujours, sans voir demain
Les mers se sont déchaînées
Et le vent s'est mis à rudoyer
Ces temps ont flagellé
mes dents
qui auraient voulu,
parler
Je lave mes lèvres
Voltairine avale
langue entre les dents
les larmes nagent
elle reflète dense
brûlée pour point C5
l'ivrogne traque
l'image matraque
Jette l'ancre camarade
l'anarchie qui ruisselle en cette vague
ne saura trouver ni preneur, ni bravade
Craque tout et quitte ce goulag
Le vent-sourire plutôt que les éternelles parades
Tes bouquins crachaient les lettres
et pourtant de tes idées,
on aurait pu s'aimer,
sèmer, s'aider mais jamais, s'soumettre
Et alors que des tours, on idéalisait l'utopie
Nous, sur les chemins, on cueillait l'amour et l'anarchie.
pLante une plante
Germe et sème
Arrose et goûte
du soleil,
la rosée,
une pluie,
un orage,
le vent.
Tiens-moi sur Terre
Plant-é moi pour paire
Nos sèves circulent
quand on enlève les virgules
Pas vrai?
Goûtez-y!
Poèmes collectifs
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...
C'est à Godewaersvelde à quinze ans révolus Que Frida la meunière a broyé ma vertu Ma toute première amourette Mon père était parti tel Jean Bart en marin Voguant loin de Dunkerque et plus près des requins J'avalais ma première arête Exilé à présent plus bas en Picardie Sa gare TGV au milieu des orties Loin de Sète Amiens est bien terne Et lorsqu'il faudra bien que la Parque me blesse Madeleine pleurant Frida ses longues tresses Je repos'rai près de Jul' Verne Ainsi mes doux amis du bon pays flamand Vous n'irez pas trop loin en chantant et dansant Me rendre un tout dernier hommage De Steenvorde, de Caestre ou même d'Oostduinkerte Entre deux carnavals vous viendrez en goguette Face à mon corps devenu sage