Difference between revisions of "Abraham Guillén"

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Commentateur de l'économie et de la politique internationale dans des journaux argentins, uruguayens et péruviens, il est auteur de prés de quarante livres sur des sujets, tels que la guerre d'espagne, l'économie mondiale, l'économie autogestionnaire et le pouvoir et l'implantation des multinationales. Il définit comme synonyme le [[socialisme libertaire]] et le '''socialisme autogéré'''. Guillén se situe dans la lignée économique prônant le [[mutualisme libertaire]] et le [[collectivisme libertaire]], et dont le [[communisme libertaire]] est un objectif possible et souhaitable. il prône un certain productivisme et un certain scientisme comme moyen d'élaborer une société libertaire.
 
Commentateur de l'économie et de la politique internationale dans des journaux argentins, uruguayens et péruviens, il est auteur de prés de quarante livres sur des sujets, tels que la guerre d'espagne, l'économie mondiale, l'économie autogestionnaire et le pouvoir et l'implantation des multinationales. Il définit comme synonyme le [[socialisme libertaire]] et le '''socialisme autogéré'''. Guillén se situe dans la lignée économique prônant le [[mutualisme libertaire]] et le [[collectivisme libertaire]], et dont le [[communisme libertaire]] est un objectif possible et souhaitable. il prône un certain productivisme et un certain scientisme comme moyen d'élaborer une société libertaire.
  
Abraham guillen restera marqué par l'expérience révolutionnaire espagnole, des années 1936/37, la création des collectivités libertaires, des entreprises autogérés, dans lesquels il exista la [[liberté économique]]. Des collectivités se créaient spontanément pour gérer eux mêmes les questions d'ordre économique. Une production accrue, du fait des collectivisations, caractérisera cette période révolutionnaire. Devant ce fait, des petits propriétaires, face au bénéfice que comporte le travail collectif et solidaire, s'associeront volontairement aux collectivités.
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Abraham guillen restera marqué par l'expérience révolutionnaire espagnole, des années 1936/37, la création des collectivités libertaires, des entreprises autogérés, dans lesquels il exista la [[liberté économique]] et [[liberté politique|politique]]. Des collectivités se créaient spontanément pour gérer eux mêmes les questions d'ordre économique et social. Une production accrue, du fait des collectivisations, caractérisera cette période révolutionnaire. Devant ce fait, des petits propriétaires, face au bénéfice que comporte le travail collectif et solidaire, s'associeront volontairement aux collectivités.
  
 
Guillén considére que '''l'humain est un être social et solidaire''', et que cet être humain existe du fait de la société dans laquelle il vit. la solidarité, par l'aide mutuelle, est un principe essentiel de l'être humain pour son évolution, et l'émancipation ne peut être gagné que collectivement (même si le sujet libre a sa volonté libre).
 
Guillén considére que '''l'humain est un être social et solidaire''', et que cet être humain existe du fait de la société dans laquelle il vit. la solidarité, par l'aide mutuelle, est un principe essentiel de l'être humain pour son évolution, et l'émancipation ne peut être gagné que collectivement (même si le sujet libre a sa volonté libre).
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le "Conseil Fédératif de l'Économie" [[fédéralisme|fédérait]] donc toutes les branches de production et des services. Ainsi, le conseil aidé par les réseaux informatiques recenserait les besoins et les capacités réelles de tous les travailleurs, organisés en "conseils ouvriers d'autogestion", et de toutes les branches.
 
le "Conseil Fédératif de l'Économie" [[fédéralisme|fédérait]] donc toutes les branches de production et des services. Ainsi, le conseil aidé par les réseaux informatiques recenserait les besoins et les capacités réelles de tous les travailleurs, organisés en "conseils ouvriers d'autogestion", et de toutes les branches.
  
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====autogestion====
  
'''à développer'''
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l'[[autogestion]] proposé par A. Guillén, par l'association de la [[liberté économique]] avec la [[liberté politique]], est basé sur une [[mutualisme|économie mutuelliste]] (un marché auto-géré libéré des [[capitalisme|capitalistes]] et de l'[[État]], fonctionnant par équivalence des échanges : "''la loi de la valeur du travail auto régule les échanges de bien et de services à leur juste valeur''"), [[fédéralisme|fédéraliste]] (coopération entre les diverses fédérations), et par une [[démocratie directe]] au sein du lieu de travail et de l'administration locale.
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A. Guillén propose qu'un [[Conseil Fédératif de l'Économie]] organise, selon la propriété sociale des moyens de production, la fédération économique des diverses branches, que celles ci soient industrielles, agricoles ou de services publics, ceci par le moyen informatique. Elle intégrerait entre autres le fédérations suivantes : "''Fruits et produits horticoles ; Céréales ; Alimentation pour le bétail ; L'industrie alimentaire, y compris des importations ; Hôtellerie et tourisme ; Vin, bière, et boissons alcooliques ; Pétroles et graisses de légume et animaux ; Pêche : bateaux et mise en boîte ; Textiles ; Fourrures et cuir ; Bois de construction et liège ; Les industries de papier et graphiques ; Produits chimiques ; Construction ; Verre et céramique ; Usinage en métal ; Acier ; Minerais non ferreux : métaux et alliages ; Énergie : pétrole, charbon, gaz, électricité, et énergie atomique ; L'information et la construction des ordinateurs, des microcircuits intégrés, et des semi-conducteurs ; L'électronique : machines commandées numériques ; Biotechnologie ; Aérospatial ; Recherche et développement''"
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Les quantitées à produire (par réservations ou estimations locales des besoins) et à distribuer (productions locales à expédier, si nécessaire) étant connues par le moyen informatique, la gestion libertaire fédéraliste éviterait alors les crises de croissance de ces branches, sans qu'il n'y ait de personnel en trop ou en moins (le plein emploi permettant la baisse du nombre d'heures de travail et un équilibre du travail pour chaque travailleu.r.se), sans que des marchandises ou des matières premières soient inutilisées (celles ci seraient redistribuées là où cela serait nécessaire). L'économie sociale aurait une loi de développement harmonieuse, car elle s'adapterait aux besoins (et aux intérêts) définis par chaque localitées ou groupes, ceci pour organiser la production (sans intermédiaires politiques), et non selon une optique de profit, tel la logique existante dans les sociétés capitalistes (privé et d'État).
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Au sein de chaque localité, il y aurait donc un recensement effectué, et écrit au sein des bases de données du réseau informatique fédèral, concernant le nombre d'établissements existants, le nombre du personnel employé, le nombre total d'heures de travail effectuées par le personnel, le coût de l'emploi du personnel (dans des unités monétaires "stables"), la quantité utilisé des matiéres premiéres et des diverses énergies (electrique, carburants et gaz), les dépenses générales pour l'entretien des établissements ou pour de nouveaux investissements, etc...
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Les entreprises sociales et publiques (industrielles, agricoles, recherches ou services) que les citoyens auraient organisés à partir de la commune (ex: "''questions sanitaires, hygiène, pavage des rues, autoroutes, routes, ports, chemins de fer, éducation, santé publique et d'autres responsabilités des zones autonomes''"), seraient les charges (impots) uniques que les ouvriers auto-organisés en '''Conseils Ouvriers d'Auto-Gestion''' auraient à fournir. Le surplus définit par le conseil servant à une plus grande automatisation des industries et de l'agriculture ("recherches et dévellopements"), pour ainsi libérer le temps aux travailleurs...
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Dans les unités de base, au travail, la comptabilité économique, qui devrait être automatisée au moyen de logiciels informatiques, l'heure de travail (HT) serait prise en tant qu'unité de calcul. le logiciel permettant d'établir une harmonie de calculs entre "''les coûts des marchandises et des services ; [...] mesurant dans les produits le coût brut, l'énergie, l'amortissement du capital, la valeur du travail, la contribution économique aux autonomies locales''". A. Guillén se référence à l'expérience de la révolution espagnole où des collectivitées fonctionnaient ainsi, où "''chaque fédération de production ou de services sait ce qu'elle a et ce qu'elle veut, selon la demande efficace d'un marché auto-contrôlé''". L'argent ne permettant pas individuellement l'accumulation du capital en surplus (qui sinon pourrait permettre à moyen terme l'exploitation d'autres personnes).
  
 
==Citations==
 
==Citations==

Revision as of 14:13, 8 January 2007