Difference between revisions of "Anarchisme et luttes de libération nationale"

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Les nations et le nationalisme sont nés de l'apparition de l'État moderne. Suite à la guerre impériale de Napoléon sur l'europe, d'anciens empires conquis seront sujets à des agitations libérales et nationales qui méneront, avec le congré de vienne (1815) et l'accord des souverains, à l'indépendance de nouveaux États-nation. Les nouveaux États-nation décidés en haut lieux lors du congré de vienne, seront remises en question lors de nouvelles agitations d'indépendance, qui éclatérent en 1848, ce fut le printemps des peuples. Les luttes de libération nationale prétendent combattre l'impérialisme, il se trouve souvent qu'elles ne combattent en fait que l'expansion de l'État-nation assimilateur, ceci pour créer de nouvelles nations-États.
 
Les nations et le nationalisme sont nés de l'apparition de l'État moderne. Suite à la guerre impériale de Napoléon sur l'europe, d'anciens empires conquis seront sujets à des agitations libérales et nationales qui méneront, avec le congré de vienne (1815) et l'accord des souverains, à l'indépendance de nouveaux États-nation. Les nouveaux États-nation décidés en haut lieux lors du congré de vienne, seront remises en question lors de nouvelles agitations d'indépendance, qui éclatérent en 1848, ce fut le printemps des peuples. Les luttes de libération nationale prétendent combattre l'impérialisme, il se trouve souvent qu'elles ne combattent en fait que l'expansion de l'État-nation assimilateur, ceci pour créer de nouvelles nations-États.
  
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Les tentatives contemporaines de fusionner anarchisme et les luttes de libération nationales sont anecdotiques du point de vue historique, et leur influence est extrêmement restreinte.
 
Les tentatives contemporaines de fusionner anarchisme et les luttes de libération nationales sont anecdotiques du point de vue historique, et leur influence est extrêmement restreinte.
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==luttes de libération==
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en France, le nationalisme nie fermement la culture des peuples vivant sur l'État français mais ne se sentant pas français (basques, bretons, corses, occitans...).
  
 
  '''EN COURS DE DEVELOPPEMENT'''
 
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Bien que l'anarchisme soit un mouvement socialiste, les idées nationalistes et anti-sémites de [[Proudhon]] et [[Bakounine]] ont nourri certains partis et certains mouvement d'extrême-droite tout au long du XX<sup><small>ème</small></sup> siècle, ces derniers allant même jusqu'à récupérer Proudhon<ref>Comme le groupe monarchiste [[Cercle Proudhon]], sous la direction de Charles Maurras, dont le but était de faire une synthèse entre le socialisme, le syndicalisme révolutionnaire et les idées de l'Action française.</ref>. De même, le mouvement national-syndicaliste en Italie, groupe de quelques milliers d'anciens membres de syndicats [[Anarcho-syndicalisme|anarcho-syndicalistes]] qui se séparèrent du mouvement anarchiste afin de défendre le nationalisme italien, fut cité par [[Mussolini]] comme une source notoire d'inspiration<ref>Mussolini était également un lecteur de [[Max Stirner|Stirner]].</ref>. Certains nazis comme Willibald Schulze iront même jusqu'à dire que Proudhon fut une source d'inspiration pour le national-socialisme<ref>En effet, il considérait Proudhon comme le « poteau indicateur » (en allemand : ''Wegweiser'') du III<sup><small>ème</small></sup> Reich.<br />Lire ''Proudhon'', in Hammer. ''Blätter für deutschen Sinn'', Vol. XXX, 93/694, mai 1931, p.113-120.</ref>.
 
  
 
==Fusions historiques : un aperçu==
 
==Fusions historiques : un aperçu==
 
  En [[1880]]-[[1881]], le nationaliste irlandais W. G. H. Smart installé à Boston écrivit des articles pour le journal intitulé ''The Anarchist''<ref>Source : ''The Raven'' N°6.</ref>. De même, les [[Anarchisme en Chine|anarchistes chinois]] au début du XX<sup><small>ème</small></sup> siècle étaient énormément engagés dans le mouvement nationaliste, et durant la [[Révolution mexicaine|révolution mexicaine]], des anarchistes tels que [[Ricardo Flores Magón]] participèrent avec enthousiasme ce qui était indiscutablement une révolution nationale de gauche.
 
  En [[1880]]-[[1881]], le nationaliste irlandais W. G. H. Smart installé à Boston écrivit des articles pour le journal intitulé ''The Anarchist''<ref>Source : ''The Raven'' N°6.</ref>. De même, les [[Anarchisme en Chine|anarchistes chinois]] au début du XX<sup><small>ème</small></sup> siècle étaient énormément engagés dans le mouvement nationaliste, et durant la [[Révolution mexicaine|révolution mexicaine]], des anarchistes tels que [[Ricardo Flores Magón]] participèrent avec enthousiasme ce qui était indiscutablement une révolution nationale de gauche.
  
La plupart des tentatives récentes de fusion entre anarchisme et nationalisme sont généralement considérées comme des « déviances » par la majorité du mouvement anarchistes, puisque le nationalisme lui-même passa d'une idée de gauche de libération, à une idée de droite dont le but est de renforcer l'État. Ce qui était initialement une idée libératrice est devenu un moyen d'oppression ; en France, le nationalisme nie fermement la culture des peuples vivant sur l'État français mais ne se sentant pas français (basques, bretons, corses, occitans...).
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La plupart des tentatives récentes de fusion entre anarchisme et nationalisme sont généralement considérées comme des « déviances » par la majorité du mouvement anarchistes, puisque le nationalisme lui-même passa d'une idée de gauche de libération, à une idée de droite dont le but est de renforcer l'État. Ce qui était initialement une idée libératrice est devenu un moyen d'oppression ;  
  
 
==Anarchisme et nationalisme en Chine==
 
==Anarchisme et nationalisme en Chine==

Revision as of 14:44, 2 September 2007

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La question nationale se posera à l'anarchisme. Les luttes de libération nationales, d'indépendance et d'auto-determination améneront les anarchistes à prendre des positions favorables ou défavorables vis à vis de ces questions[1]. Les anarchistes estiment que, pour parvenir à l'indépendance et l'autodétermination complète de tous les peuples[2] du monde, il faut commencer par lutter pour la libération sociale du peuple, contre les tendances autoritaires, avant-gardistes ou gardiennes du peuple, puis, en même temps que la révolution sociale se réalise, organiser un système politique anarchiste reposant sur l'autogestion, le fédéralisme, l'internationalisme et l'entraide. Les anarchistes défendent la sécession, comme une possibilité et une necessité pour tout individu, groupe, commune ou région vivant dans ce lieu géographique identifié comme une nation, et habité par un peuple, et ne désirant pas être inscrit dans ce cadre limité (frontières).

nation et État

Une nation est souvent une construction mythique (et religieuse), créé par des États-nation ou des autorités ethniques pour justifier l'unité d'un/des peuple.s autour d'une langue, d'une culture, d'une race (*), d'une communauté d'interêt, ceci afin qu'un territoire puisse être administré (ou à administrer) par l'État. La nation est l'alibi moraliste que se donne les chefs ethniques ou les États-nations afin d'exercer leur domination sur le peuple. La nation a pour but de souder moralement la société, à l'intérieur, en dépassant les antagonismes de classe, et vis à vis de l'exterieur, trouver l'ennemi historique (l'étranger, le non conforme, etc) coupable des maux de la patrie.

La nation se révéle n'être que la continuation des communautés qui se sont unies de gré ou de force par la poursuite des guerres inter-communautaires, impérialistes ou religieuses. L'appel aux ancêtres nationaux aménant une hiérarchisation de la société en castes militaires et religieuses.

À la fin de la Révolution française, le nationalisme impérialiste de Napoléon imposera l'État-nation (État de droit, État éthnique et territoire strictement délimité) à une grande partie de l'europe. En retour, par une même logique, cela ménera, de la part des peuples dominés (par des empires), à des insurrections d'indépendance nationales et de surcroît à la création de nouveaux États-nations. L'État-nation permettra l'instauration du cadre juridique (droit du sol ou droit du sang) justifiant ces nationalismes.

L'État-nation, par sa législation des frontiéres, abolira les barriéres douaniéres intérieures de la féodalité, cela permettra l'ascendance de la bourgeoisie et répondra aux impératifs du capitalisme. Devant les contradictions du capitalisme, l'État-nation optera, selon les besoins contradictoire, pour un contrôle des marchandises par des politiques économiques de libre-échange ou de protectionisme. Et devant les contradictions sociales engendré par ce systéme, et pour créer une stabilité politique, l'État-nation fabriquera et forcera à l'identité collective nationale du/des peuple.s par l'intermédaire de l'école, de la conscription obligatoire, du suffrage universel (parfois obligatoire) qui sera le pis-aller civique, et par les moyens des mass médias.

nation et libération