Anarchopedia:Message de bienvenue
J'ai acheté ce livre dans les années 75 et je pense qu'il m'a marqué dans ma quête perpétuelle de ne pas me laisser influencer par des "vendeurs d'idées" (essayer de juger par moi-même) et aussi marquée par une chanson de Brassens "Mourir pour des idées" et "Ni dieux, ni maîtres" repris dans un texte de Ferré.
A cette époque j'avais 22 ans et faisais mes premiers pas dans une école maternelle, avec "pour tous bagages : Bac philo".
Pour en revenir à "Libres enfants de Summerhill" de A.S. Neill (je reprends à peu près la préface):
C'est l'aventure d'une école autogérée (self governed) fondée en 1921 dans la région de Londres. Le fondateur A.S. Neill était (est ?) un psychanalyste qui a mis les découvertes psychanalytiques au service de la pédagogie).
Cela me rappelle un très beau film de Loach (à voir absolument) : "Family life" - qui se passe dans la banlieue londonienne.( film qui dénonce les valeurs traditionnelles dans un milieu social contraignant et qui va aboutir à la destruction de toute personnalité (à mon avis : Loach est un enfant de Summerhill).
Neil s'est dressé contre l'école traditionnelle soucieuse d'instruire mais non d'éduquer. Il s'est dressé contre des parents hantés par le standard du succès (fric). Il s'est insurgé contre un système social qui forme, disait-il des individus "manipulés" et dociles, nécessaires à l'ensemble bureaucratique hautement hiérarchisé de notre ère industrielle.
A l'autorité manifeste des siècles passés fondée sur la contrainte physique, s'est, nous dit Neill, substituée une autorité cachée, bien plus nocive et sournoise, fondée sur le "libre consentement" obtenu par la manipulation de l'individu. DE LA VIENT L'ECHEC, DE TOUTES LES FORMES D'EDUCATION DITES LIBERALES". Je ne sais pas si mon intervention est valable, aussi avant de poursuivre je préfère soumettre ce petit résumé aux critiques afin de peaufiner plus tard l'article. OK ?
