Difference between revisions of "Camillo Berneri"

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'''Camillo Berneri''', né à Lodi, en Italie, le [[28 mai]] [[1897]] et mort assassiné par la [[GPU]] (police politique soviétique) à Barcelone, en Espagne, le [[6 mai]] [[1937]], est un anarchiste et un écrivain libertaire italien qui participa à la [[révolution espagnole]]. Il est le mari de l'anarchiste [[Giovanna Caleffi]]. Il a eu deux filles avec elle, les anarchistes [[Marie Louise Berneri]] et [[Giliana Berneri]].
  
Il passera son enfance à Reggio Emilia. Il sera d'abord militant dans un groupe des jeunesses socialistes, puis en [[1915]], lors de la guerre, il fait une lettre critique aux jeunesses socialistes et il fait le choix de l'[[anarchisme]].
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Il passe son enfance à Reggio Emilia. Il est d'abord militant dans un groupe des jeunesses socialistes, puis, en [[1915]], lors de la guerre, il rédige une lettre critique aux jeunesses socialistes et fait le choix de l'[[anarchisme]].
  
Après la guerre, il finira ses études, tout en étant trés impliqué dans la [[presse anarchiste]]. Il deviendra professeur de sciences humaines (philosophie ?) dans l'Université de Florence. L'arrivée des [[fasciste]]s l'obligent à s'exiler du fait qu'il refuse la loyauté demandée envers ce régime.
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Après la guerre, il finit ses études, tout en étant très impliqué dans la [[presse anarchiste]]. Il devient professeur de sciences humaines (philosophie ?) à l'Université de Florence. L'arrivée des [[fasciste]]s l'oblige à s'exiler car il refuse la loyauté demandée envers ce régime.''
  
Il s'exilera, avec sa femme, en France (chez ses deux soeurs), en Suisse, en Allemagne, en Belgique (où il sera amené régulièrement en prison, du fait de son statut de réfugié), au Luxembourg et en Hollande ; pays dans lesquels il sera, suivant les cas, arrêté ou expulsé. Il devra supporter la vie d'un exilé politique avec tous les problèmes d'une telle situation, tels que; la surveillance constante de la [[police]], les interrogatoires réguliers, l'arbitraire des autorités, etc...  
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Il s'installe avec sa femme et ses deux filles en France (chez ses deux sÅ“urs), en Suisse, en Allemagne, en Belgique (où il est régulièrement envoyé en prison, du fait de son statut de réfugié), au Luxembourg et en Hollande ; pays dans lesquels il est, suivant les cas, arrêté ou expulsé. Il doit supporter la vie d'un exilé politique avec tous les problèmes inhérents à une telle situation, tels que la surveillance constante de la [[police]], les interrogatoires réguliers, l'arbitraire des autorités, etc.  
  
Malgré toutes ses contraintes morales et physiques, cette période lui permettra de lire des ouvrages sur des sujets divers dont la [[science]], la [[psychologie]], le [[finalisme]], etc...
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Il écrira des articles [[anti-religieux]] sur l'[[émancipation des femmes]]. Il écrira également sur "l'espionnage fasciste à l'étranger" ou "Mussolini et la conquête des îles Baléares" ; articles au sujet du [[fascisme italien]]. Il écrira divers articles spécifiquement anarchistes qui résumeront les positions de Berneri avant son arrivée en juillet 1936 en tant que volontaire en espagne dans les colonnes de la [[C.N.T.]] .
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Il écrit des articles [[anti-religieux]] sur l'[[émancipation des femmes]]. Il écrit également sur ''L'espionnage fasciste à l'étranger'' ou ''Mussolini et la conquête des îles Baléares'', articles traitant du [[fascisme italien]]. Il écrit aussi divers articles spécifiquement anarchistes qui résumeront ses positions avant son arrivée en Espagne en juillet [[1936]] en tant que volontaire dans les colonnes de la [[CNT]].
  
Le soulèvement révolutionnaire en espagne amènera Berneri à s'allier à la [[colonne Ascaso]] (organisé par Berneri et [[Carlo Rosselli]]), sur le front d'Aragon (bataille de Monte Pelado et de Huesca).
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Le [[révolution espagnole|soulèvement révolutionnaire en Espagne]] amènera Berneri à s'impliquer au sein de la [[colonne Ascaso]] (qu'il organise avec [[Carlo Rosselli]]), sur le front d'Aragon (bataille de Monte Pelado et de Huesca).
Il a fini vers la fin de se consacrer principalement à la propagande sans s'arrêter de participer à la colonne italienne. Il fondera le magazine "[[Guerre de classe]]" et sera animateur sur la radio de CNT/FAI pour des transmissions vers l'italie. Dans le livre "pensée et bataille", il posera des commentaires critiques sur la situation, en mettant en garde contre le putsch des communistes [[stalinien]]s et de l'étonnante relation avec le [[gouvernementalisme "anarchiste"]].
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Progressivement, il se consacre principalement à la propagande sans s'arrêter de participer à la colonne italienne. Il fonde le magazine ''[[Guerre de classe]]'' et sera animateur sur la radio de la CNT/FAI pour des transmissions vers l'Italie. Dans son livre ''Pensée et bataille'', il émet des commentaires critiques sur la situation en Espagne, en mettant en garde contre le putsch des communistes [[stalinien]]s et de leur étonnante relation avec le [[gouvernementalisme "anarchiste"]].
  
Le [[5 mai]] 1937, Berneri et [[Francisco Barbieri]] (un compagnon anarchiste de berneri) sont amenés par une dizaine de policiers de la G.P.U (dont georges mink ; No. 1109), sous pretexte d'être contre-révolutionnaires. Leurs corps seront retrouvés criblés de balles, proche de la généralité, dans la nuit allant du 5 au [[6 mai]] 1937.
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Le [[5 mai]] [[1937]], Berneri et [[Francisco Barbieri]] (un compagnon anarchiste) sont arrêtés par une dizaine de policiers de la GPU (dont Georges Mink ; No. 1109), sous prétexte d'être contre-révolutionnaires. Leurs corps sont retrouvés criblés de balles, proche de la généralité, dans la nuit du 5 au [[6 mai]] 1937.
  
 
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Camillo Berneri

Camillo Berneri, né à Lodi, en Italie, le 28 mai 1897 et mort assassiné par la GPU (police politique soviétique) à Barcelone, en Espagne, le 6 mai 1937, est un anarchiste et un écrivain libertaire italien qui participa à la révolution espagnole. Il est le mari de l'anarchiste Giovanna Caleffi. Il a eu deux filles avec elle, les anarchistes Marie Louise Berneri et Giliana Berneri.

Biographie[edit]

Il passe son enfance à Reggio Emilia. Il est d'abord militant dans un groupe des jeunesses socialistes, puis, en 1915, lors de la guerre, il rédige une lettre critique aux jeunesses socialistes et fait le choix de l'anarchisme.

Après la guerre, il finit ses études, tout en étant très impliqué dans la presse anarchiste. Il devient professeur de sciences humaines (philosophie ?) à l'Université de Florence. L'arrivée des fascistes l'oblige à s'exiler car il refuse la loyauté demandée envers ce régime.

Il s'installe avec sa femme et ses deux filles en France (chez ses deux sÅ“urs), en Suisse, en Allemagne, en Belgique (où il est régulièrement envoyé en prison, du fait de son statut de réfugié), au Luxembourg et en Hollande ; pays dans lesquels il est, suivant les cas, arrêté ou expulsé. Il doit supporter la vie d'un exilé politique avec tous les problèmes inhérents à une telle situation, tels que la surveillance constante de la police, les interrogatoires réguliers, l'arbitraire des autorités, etc.

Malgré toutes ses contraintes morales et physiques, cette période lui permet de lire des ouvrages sur des sujets divers dont la science, la psychologie, le finalisme, etc.

Il écrit des articles anti-religieux sur l'émancipation des femmes. Il écrit également sur L'espionnage fasciste à l'étranger ou Mussolini et la conquête des îles Baléares, articles traitant du fascisme italien. Il écrit aussi divers articles spécifiquement anarchistes qui résumeront ses positions avant son arrivée en Espagne en juillet 1936 en tant que volontaire dans les colonnes de la CNT.

Le soulèvement révolutionnaire en Espagne amènera Berneri à s'impliquer au sein de la colonne Ascaso (qu'il organise avec Carlo Rosselli), sur le front d'Aragon (bataille de Monte Pelado et de Huesca). Progressivement, il se consacre principalement à la propagande sans s'arrêter de participer à la colonne italienne. Il fonde le magazine Guerre de classe et sera animateur sur la radio de la CNT/FAI pour des transmissions vers l'Italie. Dans son livre Pensée et bataille, il émet des commentaires critiques sur la situation en Espagne, en mettant en garde contre le putsch des communistes staliniens et de leur étonnante relation avec le gouvernementalisme "anarchiste".

Le 5 mai 1937, Berneri et Francisco Barbieri (un compagnon anarchiste) sont arrêtés par une dizaine de policiers de la GPU (dont Georges Mink ; No. 1109), sous prétexte d'être contre-révolutionnaires. Leurs corps sont retrouvés criblés de balles, proche de la généralité, dans la nuit du 5 au 6 mai 1937.

Voir aussi[edit]

Liens externes[edit]

Liens internes[edit]


Cette biographie est inspiré de flag blackened, elle même une biographie basé sur une oeuvre "Noir et rouge" de Israel Renof.



Catégorie:Écrivain-e libertaire

Berneri, CamilloCatégorie:CommunisteCatégorie:Anarchiste assassiné