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* [http://www.mondialisme.org/article.php3?id_article=5 L'Etat dans le mouvement capitaliste]
 
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Catégorie:Capitalisme

Catégorie:Articles à retravailler Le mot capitalisme désigne au sens stricte une théorie politique et économique ( comme pour le communisme, l'anarchisme etc etc) fondé sur la propriété privée. Cette théorie est à l'heure actuelle celle qui est mis en pratique dans la plupart des pays du monde.


Théorie

Théoriquement, les biens formant le capital, comme tous les facteurs de production, appartiendraient à des personnes ou des entreprises privées. Les rôles de détenteur de capitaux, d’apporteur de travail et d’entrepreneur y serait dissociés et pourait être joués par des individus différents, chacun cherchant à satisfaire ses propres objectifs..

Le capitalisme fonctionnerait sur la base de la recherche du profit par tout le monde. Le Profit effectivement réalisé dépendraient, lui, de la réaction du marché aux offres des entrepreneurs qui metteraient en œuvre ce capital.

L’existence de l’entreprise serait soumise au jugement des détenteurs de capitaux, sous la contrainte de satisfaire les actionnaires, qui tiendraient le destin de l'entreprise entre leurs mains. Les intérêts des hommes en tant qu'entrepreneurs seraient donc subordonnés à leurs intérêts en tant que consommateurs ou détenteurs de capitaux. Cette pression serait subie par les producteurs tendant à mettre les facteurs de production entre les mains de ceux qui saurait le mieux les utiliser pour la satisfaction des actionnaires.

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Tous le monde pourait devenir actionnaire d'une entreprise et ainsi persevoir des dividende si l'entreprise faisait des profits. Sinon les actionnaires auraient toujours le droit de vendre leur actions pour en racheter des autres plus rentable.

L'état interviendrait le moins possible dans l'économie pour laisser les marchés s'auto réguler. L'auto régulation des marchés serait réaliser grâce à la concurence libre et non faussée entre les entreprises. De fait les meilleurs entreprises survivraient tandis que les mauvaise disparaîtraient. Ce qui au final améliorerait la socièté.

Historique de la théorie du capitalisme

La question du commencement de l’histoire de la théorie du capitalisme, de ses origines, a été source de débats sociologiques, économiques et historiques depuis le Template:XIXe siècle. Karl Marx a fait de ce système de production une étape d’une histoire de l’humanité marquée par la lutte des classes, symbole du triomphe de la bourgeoisie sur la noblesse, mais condamné à être renversé par le prolétariat. Les sociologues allemands du début du Template:XXe siècle ont quant à eux mis en avant des explications culturelles et religieuses, Werner Sombart l’associant à la mentalité juive, Max Weber à l’éthique protestante. Plus récemment des historiens, tel Fernand Braudel, se sont intéressés à l’évolution dans le temps long de cette « civilisation », en faisant remonter ses racines jusqu’au Moyen Âge.

Les premières formes de capitalisme au sens moderne sont graduellement apparues en Occident à la suite du Moyen Âge, d'abord dans les cités marchandes d'Italie et d'Europe du Nord (Ligue de la Hanse, Pays-Bas). Le système prend son essor avec la Révolution industrielle.

courants et tendances de la théorie du capitalisme

De nombreux auteurs distinguent plusieurs formes de capitalisme, selon la nature des moyens de production qui prédominent ou qui leur semblent prédominer dans une société. Ils repèrent ainsi, selon les circonstances historiques:

  • un capitalisme à base foncière, exploitant les rentes constituées par les différences de rendement agricole ;
  • un capitalisme minier, interférant avec la politique internationale quand le contrôle des ressources relève du pouvoir politique ;
  • un capitalisme industriel, exploitant un stock de machines onéreuses concentrées dans des manufactures ou usines ; la place accordée aux travailleurs est alors variable, elle peut se réduire à un rôle d'objet sans plus d'importance qu'un cheval ou qu'un tas de charbon, ou obtenir plus de respect et de considération comme dans le fordisme;
  • un capitalisme financier portant sur des biens abstraits (actifs financiers) non directement liés aux équipements de production. Cette forme moderne du capital, le "capital financier", est l'objet d'anathèmes nombreux, y compris de la part de capitalistes.

On parle aussi de deux formes archétypiques de capitalisme:

  • le "capitalisme rhénan", caractérisé par un poids majeur des banques (détentrices de près de la moitié des actions des sociétés cotées, et très influentes sur les autres entreprises), et une influence importante de syndicats puissants;
  • le "capitalisme anglo-saxon", désignant une forme où ce sont les actionnaires individuels, souvent regroupés dans des fonds d'investissement, dont les fonds de pension pour les futurs retraités, qui ont l'influence déterminante.


Critiques de la théorie du capitalisme appliqué dans la réalité

La théorie du capitalisme est l'objet de nombreuses controverses, rendues obscures par la confusion entre les sens du mot. Ces controverses peuvent porter:

  • sur l’accumulation du capital en elle-même
  • sur la propriété du capital
  • sur le comportement des propriétaires du capital

On trouve dans la réalité d'un régime capitaliste de nombreuses inégalités de revenu, de patrimoine, des déséquilibres d'imposition favorisant le capital au détriment du travail, etc... Certains y voient un scandale spécifique à la théorie du capitalisme, et préconisent d'autres systèmes qu'ils estiment exempts de ces défauts.

Quatre point de vue sur les conséquences de l'application de la théorie du capitalisme dans la réalité

Marxisme

L'analyse marxiste, inspirée de Karl Marx à travers plusieurs ouvrages, dont le plus connu est le Capital, est que dans une société capitaliste, les prolétaires sont obligés de vendre leur force de travail pour subvenir à leurs besoins. Ils sont contraints de se salarier, c'est-à-dire d'échanger leur force de travail contre un salaire (autrement dit ils louent leur force de travail).

Cette dépendance les place dans une situation d'exploitation (domination) par les capitalistes, propriétaires du capital. La force de travail seule ne produit que de la valeur d'usage, pas de valeur d'échange, elle nécessite des matières premières et des moyens de production, donc l'usage de capital, détenu par les capitalistes. Le travail vivant (l'usage de la force de travail) est transformé en travail mort (le capital).

Dans les entreprises qui survivent à la compétition, le salaire est moindre que ce que le travail effectué a créé comme valeur d'échange, une part (selon les sociétés et les époques, généralement entre 30 % et 50 %) étant prélevée par le capitaliste (propriétaire individuel, ou actionnaires). En plus de ce bénéfice, le capitaliste regagne le capital investi, qui retourne alors à l'investissement (équipements de production, recherche et développement, salaires...).

Selon les marxistes le capitalisme oppose les êtres humains entre eux (notamment par la lutte des classes), ils souhaitent donc l'abolition du capitalisme, afin de remplacer la compétition par la coopération.

Néanmoins, certains marxistes (notamment Lénine, Boukharine, ...) développeront l'idée d'un Capitalisme d'État, comme période d'accumulation et de monopole capitaliste d'État nécéssaire afin d'arriver à la période de transition socialiste.

Libéralisme classique

Voir aussi Libéralisme autoritaire

Pour les libéraux classiques, le système ne doit pas être jugé (seulement) en terme d'utilitarisme, mais (surtout) d'un point de vue moral : il appartient à chacun de déterminer ce qu'il fait de son capital de départ, et l'important est surtout d'assurer un bon départ. Les libéraux ne nient pas les rapports de forces économiques, mais ils nient que l'on puisse les équilibrer ou les résoudre : on peut selon eux seulement les déplacer avec une perte due à la prise en compte de critères moins pertinents du point de vue de l'allocation optimum des ressources, et sans garantir plus de « justice sociale ». Toute notion d'arbitrage est alors considérée comme un leurre.

Libéralisme néoclassique

L'école néoclassique d'économie voit dans le capitalisme une coopération générale (la concurrence poussant les acteurs à se positionner au mieux compte tenu des positions des autres) qui inclut les générations passées et futures, et un accroissement de production général qui bénéficie à tous. Une interférence du pouvoir politique ne peut que perturber le système économique et provoquer des pertes et bloquer la société.

Interventionnisme

Les interventionnistes de gauche et de droite jugent le système à ses résultats sociaux. Selon eux, le capitalisme produit des rapports entre riches et pauvres toujours plus déséquilibrés en terme de pouvoir et d'inégalités économiques, et une sclérose sociale qui nuit à l'économie générale. Il appartient alors au pouvoir politique de rétablir à la fois l'équilibre et les conditions de la prospérité générale et de développement.

Selon leur sensibilité à l'un ou l'autre aspect et leur appréciation globale de la situation, les utilitaristes préconiseront un arbitrage politique variable.

Étymologie et définition succincte

Capitalisme et capitaliste, dérivé de capital, a d'abord signifié (1753Template:refl) l'état de la personne qui possède des richesses . Le sens moderne est donné par Richard de Radonvilliers en 1842. Il est repris par Pierre Leroux (1848), William Thackeray (1854, première apparition en anglais), Pierre Joseph Proudhon (1867), Louis Auguste Blanqui (1869), parmi d'autres. Karl Marx et Friedrich Engels parlent de forme capitaliste de production («kapitalistische Produktionsform»), puis dans Le Capital de capitaliste.

Au début du Template:XXe siècle, le terme est de plus en plus utilisé, comme avec Max Weber dans L'éthique protestante et l'esprit du capitalisme en 1904. le capitaliste (pour des raisons que Weber analyse comme religieuse) renonce à consommer ses biens tout en voyant dans leur quantité un indicateur de conduite de sa vie ; il s'organise donc de façon rationnelle et méthodique dans le seul but de produire, et il accumule et investit ses biens pour en produire de plus en plus, non pas dans un but de consommation future ou de sécurité, mais dans une logique de pure "croissance". C'est là, et seulement là, qu'il apparait une rupture majeure par rapport aux systèmes antérieurs, qui fonctionnaient (à l'exception des plus primitifs) également au moins en partie sur la recherche de "profit" et l'accumulation de capital.

C'est en 1906 que Werner Sombart parle de capitalisme moderne, celui dont il est question ici.

Le capitalisme est à l'origine un concept, sociologique, d'analyse du fonctionnement économique de certaines sociétés. Ce n'est que beaucoup plus tard, sous l'influence et en réaction à des critiques (spécialement la critique marxiste et ses dérivées) qu'il est apparu des théoriciens politiques partisans du capitalisme.

On oppose alors le capitalisme

  • à l'économie primitive, où les échanges sont marginaux et chaque groupe exploite la nature pour son propre compte.
  • à l'économie de potlatch, où les échanges, même importants, ne visent pas à une accumulation de capital (ni parfois même à la consommation : il arrive que les biens soient détruit purement et simplement à l'issu de l'échange), mais à une démonstration symbolique de puissance statutaire.
  • à « l'ancien régime » (et au féodalisme), où c'est le statut personnel des individus qui détermine leurs droits, y compris économiques, de sorte que la propriété est une notion inadaptée (par exemple le seigneur n'est pas propriétaire de son fief, il est détenteur de droits complexes plus ou moins cessibles et exploitables selon un droit très variable d'un lieu à un autre).
  • au communisme, qui désigne d'une manière générale une théorie d'organisation politique, sociale et économique sans classe sociale censée bénéficier de la mise en commun des moyens de production pour répondre aux besoins de chacun.
  • au socialisme d'État, où la propriété privée est réduite au minimum, et où tout le capital productif est géré collectivement ; toutefois, dans ce contexte économique, on trouve aussi le terme de capitalisme d'État, que certains socialistes utilisent pour désigner l'économie où l'État est seul et unique propriétaire de capital, ce qui n'en fait, de leur point de vue, qu'un capitalisme totalitaire.

Il faut insister sur le fait que l'accumulation de capital se produit toujours dans toutes les sociétés, et que donc elle n'est pas déterminante dans ces oppositions.

On notera par ailleurs que les formes politiques sont rarement "pures" en pratique, de sorte que le capitalisme coexiste très largement avec les autres systèmes. Certains théoriciens préconisent même explicitement des formes mixtes, avec des dosages variés selon le domaine et le but.

Le capitalisme est dépendant du système politique et législatif en place : une des bases nécessaires est l'existence d'une protection juridique de la propriété privée et de moyens pour faire respecter cette propriété (Justice, Police, Armée). Il est communément admis qu'un État est nécessaire pour remplir ce rôle. On notera à cet égard qu'en réalité, le capitalisme fonctionne très largement (et même essentiellement, pour le grand commerce internationnal) sur la base d'un arbitrage privé, où l'État n'intervient qu'à titre d'acteur potentiel en dernier ressort (sachant qu'il ne faut pas négliger l'effet économique d'une simple possibilité d'intervention).

Depuis la fin de la Guerre Froide entre le capitalisme d'État et le capitalisme libéral (par la chute du premier), et les tensions qui l'accompagnaient, le capitalisme se résume à la version libérale.


Voir aussi

bande dessinnée explicative

Bibliographie

Liens externes



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