Chat

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Les chats sont des animaux gentils et ils ronronnent. Leur domestication leur a amené du confort et une vie facile, pentoufle. Les chats domestiques qui ne peuvent sortir ont l'air de bourgeois au millieu des familles. Peut-être est-ce le rêve auquel le système capitaliste veut que les gens aspirent? Et ça soupire... "et, si on était bourgeois...!"

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Le chat noir, lui, fera frémir la basse-cour. La propriété dérobé à son ombre, l'édifice chancelant éclatera sur la lune. Leur trône réchaufferont des terres du nord, qui vivront maintenant pour de vrai! Et le sang dans mes veines, ne subiera plus jamais de précipice.


Les chats en poésie, chanson, théâtre,...

P... DE TOI, Georges Brassens

En ces temps-là, je vivais dans la lune
Les bonheurs d'ici-bas m'étaient tous défendus
Je semais les violettes et chantais pour les prunes
Et tendais la patte aux chats perdus.


Refrain

Ah ah ah ah putain de toi
Ah ah ah ah ah ah pauvre de moi...


Un soir de pluie v'là qu'on gratte à ma porte
Je m'empresse d'ouvrir, sans doute un nouveau chat!
Nom de Dieu l'beau félin que l'orage m'apporte
C'était toi, c'était toi, c'était toi.

Les yeux fendus et couleur de pistache
T'as posé sur mon coeur ta patte de velours
Fort heureus'ment pour moi t'avais pas de moustache
Et ta vertu ne pesait pas trop lourd.

Aux quatre coins de ma vie de bohème
T'as prom'né, t'as prom'né le feu de tes vingt ans.
Et pour moi, pour mes chats, pour mes fleurs, mes poèmes
C'était toi la pluie et le beau temps...

Mais le temps passe et fauche à l'aveuglette.
Notre amour mûrissait à peine que déja
Tu brûlais mes chansons, crachais sur mes violettes,
Et faisais des misèr's à mes chats.

Le comble enfin, misérable salope.
Comme il n'restait plus rien dans le garde-manger,
T'as couru sans vergogne, et pour une escalope,
Te jeter dans le lit du boucher.

C'était fini, t'avais passé les bornes.
Et, r'nonçant aux amours frivoles d'ici-bas,
J'suis r'monté dans la lune en emportant mes cornes,
Mes chansons, et mes fleurs, et mes chats.

Georges Brassens 1952 Éd. Ray Ventura.

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