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+ | En 1935, le fascisme étant prés à la dictature, le comité national de la CNT lui confiera la tache de faire une tournée internationale pour obtenir de l'aide financiére ou autres pour obtenir des armes (pour pouvoir se défendre contre les fascistes). Braulio, un compagnon qui fabriquait des grenades mourra par inexpérience... Il partit et reçut de nombreuses aides, des informations nécessaires à la confection d'armes, et mêmes des spécialistes suédois venus créer un atelier à Saragosse. | ||
+ | Malgré les menaces de coup d'État connus et annoncés au gouvernement légal, cela ne fut pas entendu. Le coup d'État eclata le 19 juillet 1936, le gouvernement restait sans réaction, mais la recherche d'armes avait continué pour les militants anarchistes, et quelques militaires acceptérent de donner des armes à la population (Diego réussit à obtenir des armes de la garde civile), mais la majeure partie fut obtenue par la prise des armes par la population contre des troupes fascistes. | ||
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==Liens internes== | ==Liens internes== |
Revision as of 10:50, 12 June 2006
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Diego Abad de Santillán (parfois sous le pseudo de "Sinesio GarcÃa Fernández") nait en Espagne, à Léon, le 20 mai 1897, et mourra à Barcelone le 18 octobre 1983. Écrivain, éditeur et traducteur de nombreuses oeuvres anarchistes en espagnol. Il sera l'un des nombreux théoricien de l'anarcho-syndicalisme, impliqué au sein de la FORA en argentine dans les années 20's, et au sein de la CNT et de la FAI en espagne dans les années 30's, et durant la révolution espagnole.
Biographie
Par un fort sentiment de Solidarité pour le peuple, Diego s'impliquera dans les gréves de 1916 et 1917. Lors de la gréve générale de 1917, lancé par la CNT et l'UGT, il sera arrêté, il aura un procé et sera jeté en prison pendant 1 an et demi. Il n'avait à l'époque, aucun lien avec le mouvement anarchiste ; il connaitra le mouvement et les idées anarchistes durant son séjour en prison ; la camaraderie et la solidartité existante au sein des groupements de prisonniers anarchistes (dont antonio lozano, latigo, ...), le fera devenir anarchiste.
À sa sortie de prison, pour échapper au service militaire obligatoire, il décidera de partir pour l'argentine. En 1919, il connaitra une période de répréssion du mouvement ouvrier argentin, durant la "semaine tragique", il travaillait alors à "La protesta", et il décidera de partir pour l'allemagne (pour faire des études de médecine).
En 1922, arrivé en allemagne, il apprendra la mort de Kurt Wilckens, un ami argentin, assassiné par un gardien de prison. Durant son passage en allemagne, jusqu'en 1926, il continuera en tant que correspondant à la publication de "La protesta", ainsi que pour des suppléments... le poids des bolchéviques étant de plus en plus important au sein du mouvement ouvrier, il écrira pour y faire contre-poids... Il participera à la fondation de l'AIT qui se tiendra à berlin en 1922. Il rencontrera max nettlau, voline et archinov durant une réunion improvisée, dans laquelle nettlau rejeta archinov (ne le considérant pas anarchiste).
Il retournera en argentine en 1926, en but à des conflits internes au sein de la FORA. Malgré ses prévisions du coup d'État et ses demandes d'organisation d'une résistance, le coup d'État, en 1930, du général Uriburu, n'offra pas de résistance de la FORA, et cela contraint Diego à s'éxiler (un anonyme le prévint que le gouvernement comptait l'éxecuter le jour suivant) en uruguay.
En 1931, il viendra en espagne, pour participer aux congrés de la CNT et de l'AIT. Puis, il repartira en argentine, où la répréssion sur le mouvement ouvrier et anarchiste s'était intensifié ; les conflits internes étaient également trés difficiles. Devant l'incapacité à combattre la dictature en place, il quittera l'argentine.
En 1933, diego, rentre en Espagne, à Barcelone... Il s'associe à la FAI, il écrira dans "tierra y libertad" et se chargea du journal, et il s'occupera aussi de "solidad obrera". Il s'opposera, au sein du mouvement anarchiste espagnol, à pestana. Mais, il ne prit pas part aux débats « trentistes ».
À la suite des événements insurrectionnels d'octobre 1934, qui furent un échec, où les régionalistes catalan désiraient faire leur indépendance, et du même pas mitrailler les anarchistes. Le gouvernnement espagnol en profita pour mettre en prison d'innombrables anarchistes, Diego sera jeté en prison, dans une cale de bateau improvisé comme prison (les autres prisons étant déjà pleines). Il en ressortira plus tard...
En 1935, le fascisme étant prés à la dictature, le comité national de la CNT lui confiera la tache de faire une tournée internationale pour obtenir de l'aide financiére ou autres pour obtenir des armes (pour pouvoir se défendre contre les fascistes). Braulio, un compagnon qui fabriquait des grenades mourra par inexpérience... Il partit et reçut de nombreuses aides, des informations nécessaires à la confection d'armes, et mêmes des spécialistes suédois venus créer un atelier à Saragosse.
Malgré les menaces de coup d'État connus et annoncés au gouvernement légal, cela ne fut pas entendu. Le coup d'État eclata le 19 juillet 1936, le gouvernement restait sans réaction, mais la recherche d'armes avait continué pour les militants anarchistes, et quelques militaires acceptérent de donner des armes à la population (Diego réussit à obtenir des armes de la garde civile), mais la majeure partie fut obtenue par la prise des armes par la population contre des troupes fascistes.
Le 21 juillet 1936, il deviendra le représentant de la FAI au sein du Comité Central des Milices Antifascistes de Catalogne, tentant d'organiser le ravitaillement en nourriture ou en armes (le peu existant) pour les fronts anti-fascistes. Le comité demandera à la france (léon blum) de permettre l'acquisition d'armes, mais tout fut refusé (laissant cependant les fascistes ravitailler le camp nationaliste). Seul le président du méxique enverra des armes aux républicains.
Puis, Le comité fut dissout...
Le 11 août 1936, il fera parti du conseil économique de la catalogne, le ministére de l'économie, au gouvernement de la généralité.
Liens internes
- Fédération ouvrière de la région argentine (FORA)
- Association Internationale des Travailleurs (1922)
- Révolution espagnole
Sources
- Diego Abad de Santillán - par A contretemps
- Diego Abad de Santillán - par Encyclopédie anti-autoritaire bleed
- Diego Abad de Santillán - par el historiador
- Diego Abad de Santillán - par International Institute of Social History Archives
- Diego Abad de Santillán - par buxawebAbad de Santillán, Diego