Difference between revisions of "EZLN"

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m (Première Déclaration de la Forêt Lacandone)
(La larga víspera/La longue veille)
 
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Selon des documents zapapatistes, l'histoire de l'EZLN compte 7 étapes:
 
Selon des documents zapapatistes, l'histoire de l'EZLN compte 7 étapes:
# La sélection des insurgé(e)s (5 hommes et une femme) qui allaient formé la première (base?) cellule politico-militaire de l'organisation.  
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# La sélection des insurgé(e)s (5 hommes et une femme) qui allaient former la première (base?) cellule politico-militaire de l'organisation.  
 
# La fondation de l'EZLN, après l'installation du premier campement zapatiste au Chiapas, nommé ''La Pesadilla''(le Cauchemar).  
 
# La fondation de l'EZLN, après l'installation du premier campement zapatiste au Chiapas, nommé ''La Pesadilla''(le Cauchemar).  
 
# La préparation et l'étude de stratégies et de tactiques militaires à partir des manuels des armées états-uniennes et mexicaines et l'installation de nouveaux campements dont "''El Fogón''" (le fourneau), "''Reclutas''" (Recrues), "''Baby Doc''", "''De la Juventud''" (De la jeunesse) et un autre nommé "''Margaret Thatcher''".<ref>Communiqué du [[10 novembre]] [[2003]].</ref>
 
# La préparation et l'étude de stratégies et de tactiques militaires à partir des manuels des armées états-uniennes et mexicaines et l'installation de nouveaux campements dont "''El Fogón''" (le fourneau), "''Reclutas''" (Recrues), "''Baby Doc''", "''De la Juventud''" (De la jeunesse) et un autre nommé "''Margaret Thatcher''".<ref>Communiqué du [[10 novembre]] [[2003]].</ref>
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Dans les premières heures du 1{{er}} janvier, l'EZLN entame l'occupation de [[San Cristóbal de las Casas]] et de quatre têtes municipales. Le 2 janvier, ils attaquent la XXXIème zone militaire dans un combat qui durera plus de 10 heures et, bien que le commandement militaire ait accordé des jours de permissions aux soldats pour le nouvel an, L'EZLN finira par se replier.<br />
 
Dans les premières heures du 1{{er}} janvier, l'EZLN entame l'occupation de [[San Cristóbal de las Casas]] et de quatre têtes municipales. Le 2 janvier, ils attaquent la XXXIème zone militaire dans un combat qui durera plus de 10 heures et, bien que le commandement militaire ait accordé des jours de permissions aux soldats pour le nouvel an, L'EZLN finira par se replier.<br />
  
Une des batailles les plus sanglantes se passa à Ocosingo. Dans ce village, l'EZLN attaqua un bataillon militaire qui servait de renfort de la place. L'Armée Fédérale combattit l'EZLN avec les instructions de veiller à la population civil.<br />
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Une des batailles les plus sanglantes se passa à Ocosingo. Dans ce village, l'EZLN attaqua un bataillon militaire qui servait de renfort de la place. L'Armée Fédérale combattit l'EZLN avec les instructions de veiller sur la population civile.<br />
  
 
Le 4 janvier, l'armé avait déjà le contrôle d'Ocosingo et des autres têtes municipales que l'EZLN avait prises. Pendant les 8 jours suivants, la capacité d'attaque de l'EZLN était presque nulle. Les informations confirmeront la défaite de l'EZLN aux mains de l'armée Mexicaine et son échec dans son annonce de la Première Déclaration de la Forêt Lacandone de "marcher jusqu'à la ville de Mexico" puisqu'elle n'a pas passé San Cristóbal de las Casas et n'aura pas l'occasion d'aller plus loin que les communes initialement prises.<br />
 
Le 4 janvier, l'armé avait déjà le contrôle d'Ocosingo et des autres têtes municipales que l'EZLN avait prises. Pendant les 8 jours suivants, la capacité d'attaque de l'EZLN était presque nulle. Les informations confirmeront la défaite de l'EZLN aux mains de l'armée Mexicaine et son échec dans son annonce de la Première Déclaration de la Forêt Lacandone de "marcher jusqu'à la ville de Mexico" puisqu'elle n'a pas passé San Cristóbal de las Casas et n'aura pas l'occasion d'aller plus loin que les communes initialement prises.<br />
  
L'armée commence un travail sociale en faveur de la population offrant des aliments, abris, médicaments et vêtements, ainsi que dans l'élaboration de pensions pour ceux touchés et déplacés à cause du conflit.
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L'armée commence un travail social en faveur de la population offrant des aliments, abris, médicaments et vêtements, ainsi que dans l'élaboration de pensions pour ceux touchés et déplacés à cause du conflit.
  
En effet, les six ans salinistes avaient comme point de départ un processus électoral infesté d'irrégularités qui vont du recensement de citoyens décédé et qui s'avèrent avoir voté, jusqu'à un système de comptage des résultats qui, quand ils allaient en faveur du concurrent, l'ex-priiste Cuauhtémoc Cárdenas Solórzano, se voyais diminué ; passant par l'incendie des sacs de bulletins de vote quand la société et les parties politiques de l'opposition demandent la révision de ceux-ci pour clarifier et donner des certitdes à l'élection. Mais, précisément parce que les bulletins de vote ont été brulés, et bien que la théorie de la fraude soit une idée très répandue qui prédomine pour une bonne partie de la population mexicaine, rien n'a put être démontré. Plus encore, pour [[1994]] le  gouvernement de Salinas de Gortari jouissait d'une si bonne réputation au Mexique comme à l'étranger, qu'il a postulé pour présider l'[[Organisation Mondiale du Commerce|OMC]] et se ménageât dans quelques cercles de la politique nationale la possibilité de réformer la Constitution pour permettre sa réélection. Toutefois, aux dires de certains analystes, le soulèvement indigène du sud-est mexicain viendrons effondrer ces deux possibilités.<br />
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En effet, les six ans salinistes avaient comme point de départ un processus électoral infesté d'irrégularités qui vont du recensement de citoyens décédés et qui s'avèrent avoir voté, jusqu'à un système de comptage des résultats qui, quand ils allaient en faveur du concurrent, l'ex-priiste Cuauhtémoc Cárdenas Solórzano, se voyais diminué ; passant par l'incendie des sacs de bulletins de vote quand la société et les parties politiques de l'opposition demandent la révision de ceux-ci pour clarifier et donner des certitdes à l'élection. Mais, précisément parce que les bulletins de vote ont été brulés, et bien que la théorie de la fraude soit une idée très répandue qui prédomine pour une bonne partie de la population mexicaine, rien n'a put être démontré. Plus encore, pour [[1994]] le  gouvernement de Salinas de Gortari jouissait d'une si bonne réputation au Mexique comme à l'étranger, qu'il a postulé pour présider l'[[Organisation Mondiale du Commerce|OMC]] et se ménageât dans quelques cercles de la politique nationale la possibilité de réformer la Constitution pour permettre sa réélection. Toutefois, aux dires de certains analystes, le soulèvement indigène du sud-est mexicain viendrons effondrer ces deux possibilités.<br />
  
 
Ainsi, le gouvernement mexicain répondit à l'insurection zapatiste par un déploiement de force qui a incité une bonne partie de le société civile avec des positions idéologiques plus identifiées à la gauche du spectre politique à descendre dans la rue pour demander la cessation des hostilités et le démarrage d'un processus de dialogue pour atteindre la paix. À celà, le gouvernement répondis avec deux lettres: d'une part il continuerait de faire pression sur les rebelles avec une présence militaire, et d'autre part il offrirait une amnistie si ceux-ci déposent les armes. L'EZLN, pour sa part, négliga le ton quelque peu pamphlétaire de son discours initial, qui l'éloignait inclusivement des ONG sympathisant de sa lutte, pour reprendre les sujets essentiels du pays et du monde avec un sens de l'humour et une certaine inclination à la poésie quelque peu inhabituelles pour un groupe armé ; style qui a trouvé dans quelques secteurs de la population des disqualifications ouvertes, en rayant son porte-parole ''"cucul la praline"'' et clownesque, tandis que dans d'autres la méfiance initiale faisait place aux coïncidences.
 
Ainsi, le gouvernement mexicain répondit à l'insurection zapatiste par un déploiement de force qui a incité une bonne partie de le société civile avec des positions idéologiques plus identifiées à la gauche du spectre politique à descendre dans la rue pour demander la cessation des hostilités et le démarrage d'un processus de dialogue pour atteindre la paix. À celà, le gouvernement répondis avec deux lettres: d'une part il continuerait de faire pression sur les rebelles avec une présence militaire, et d'autre part il offrirait une amnistie si ceux-ci déposent les armes. L'EZLN, pour sa part, négliga le ton quelque peu pamphlétaire de son discours initial, qui l'éloignait inclusivement des ONG sympathisant de sa lutte, pour reprendre les sujets essentiels du pays et du monde avec un sens de l'humour et une certaine inclination à la poésie quelque peu inhabituelles pour un groupe armé ; style qui a trouvé dans quelques secteurs de la population des disqualifications ouvertes, en rayant son porte-parole ''"cucul la praline"'' et clownesque, tandis que dans d'autres la méfiance initiale faisait place aux coïncidences.
  
Le zapatisme s'est ainsi transformé, pour ses détracteurs, en une énième type de lutte sociale mainte fois rebattue, qui prétendait dépoussiérer un [[socialisme]] en désuétude et qu'ils croyaient battue après la chute du mur de Berlin et des régimes totalitaires d'Europe de l'est. Mais, dans l'opinion de ses sympathisants, en pente et miroir pour marcher et regarder, quel que soit le cas, entre la théorie et la pratique révolutionnaire d'un XXIème siècle post-moderne, où le néolibéralisme comme fondement idéologique du capitalisme doit passé par le paradoxe d'un état-nation condamné à disparaitre ou pour le moins a être réduit à son expression la plus simple, et en même temps, à être garant dans sa double figure de gardien et gérant de ce que les dépossédés n'empêchent l'accumulation l'accumulation des richesses par les puissant. (ndlt: j'ai pas compris la structure de cette phrase, mais le paragraphe en entier est creux, c'est juste une suite de généralité qui sonnes bien et qu'on connait déjà. Je pense qu'on peut l'effacer).<br />
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A celà, l'EZLN, par de son porte-parole le Sous-commandant Insurgé Marcos, répondis par la formation d'une armée d'hommes et de femmes, pour qu'un jour les soldats ne soient plus nécessaires:
<span style="color:#0000FF;">/<small>El zapatismo se fue convirtiendo así, para la mirada de sus detractores, en la enésima expresión de un tipo de lucha social ya rebazado, que pretendía desempolvar el discurso de un [[socialismo]] en desuso y cuya derrota se mostraba en la caída del [[Muro de Berlín]] y de los regímenes totalitarios en [[Europa del Este]]. Pero, en la opinión de sus simpatizantes, en puente y espejo para caminar o mirar, según fuera el caso, entre la teoría y la praxis revolucionaria de un siglo XXI [[Postmodernismo|posmoderno]], donde el [[neoliberalismo]] como fundamento ideológico del [[capitalismo]] daba paso a las paradojas de un [[Estado-nación]] condenado a desaparecer o por lo menos a quedar reducido a su mínima expresión y, al mismo tiempo, a ser garante en su doble figura de guardián y gerente de que "los desposeídos no impidieran la acumulación de riquezas por parte de los poderosos".</small></span>
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A celà, l'EZLN, par de son porte-parole le Sous-commandant Insurgé Marcos, répondis par la formation d'une armée d'hommes et de femmes, pour qu'un jour les soldats ne soient plus nécessaires:<br />
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:''"Nous avons décidé un beau jour de nous faire soldats pour qu'un jour les soldats ne soient plus nécessaires. C'est-à-dire que nous avons choisi une profession suicide car son objectif est de disparaître : des soldats qui sont soldats pour qu'un jour plus personne n'ait à être soldat. C'est clair non ? […] Et être un soldat qui veut que les soldats ne soient plus nécessaires est très simple, il suffit de répondre avec fermeté à la part d'espérance que les masses déposent en chacun de nous, ceux qui n'ont rien, ceux qui auront tout […] Accumuler haine et amour avec patience. Cultiver l'arbre féroce de la haine contre l'oppresseur avec l'amour du combat pour la liberté. Cultiver l'arbre puissant de l'amour qui est un vent qui nettoie et assainit, pas l'amour petit et égoïste, mais le grand, celui qui rend meilleur et fait grandir. Cultiver entre nous l'arbre de la haine et de l'amour, l'arbre du devoir. Et dans cette culture y mettre la vie entière, corps et âme, le courage et l'espoir. Grandir donc, grandir et se redresser pas à pas, étape par étape. Et dans cette montée et descente d'étoiles rouges, ne pas avoir peur, ne pas avoir peur sinon de se rendre, de s'asseoir sur une chaise longue tandis que d'autres continuent, de prendre son souffle tandis que d'autres luttent, de dormir tandis que d'autres veillent."''<ref>''Carta al niño Miguel A. Vázquez Valtierra'' (Lettre à l'enfant iguel A. Vázquez Valtierra), [[Sous-commandant Marcos]] (Marzo 5, 1994).</ref><br />
<span style="color:#0000FF;">/<small>A ello, el EZLN a través de su vocero, el ''[[Subcomandante Marcos|Subcomandante Insurgente Marcos]]'', respondería con otra paradoja que parecía aún más difícil de comprender: la de un ejército conformado por hombres y mujeres que se hicieron soldados para que un día, no muy lejano, ya no sean necesarios los soldados:</small></span>
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:''"Nous avons décidé un beau jour de nous faire soldat pour qu'un jour les soldats ne soient plus nécessaires. C'est-à-dire que nous avons choisi une profession suicide car son bu est de disparaitre: soldats soudés pour qu'un jour personne ne soit soldat. Claire non? [...] Et être un soldat qui veut que les soldats ne soient plus nécessaire est très simple, il suffit de répondre avec fermeté à la perte d'espoir que déposent dans chacun de nous les masses, ceux qui n'ont rien, ceux auront tout [...] Accumuler haine et amour avec patience. Cultiver le féroce arbre de la haine contre l'oppresseur avec l'amour du combat pour la liberté. Cultiver le puissant arbre de l'amour qui est un vent qui nettoie et assainie, pas le petit et égoïste, le grand oui, celui qui améliore et agrandie.Cultiver entre nous l'arbre de la haine et de l'amour, l'arbre du devoir. Et dans cette culture mettre toute la vie, le corps et l'âme, le courage et l'espoir. Croitre donc, grandir et s'enorgueillir pas à pas, étape par étape. Et dans ces haut et bas des étoiles rouges ne pas craindre, ne pas craindre  sinon la réédition, s'assoir dans une chaise et se reposer tandis que d'autres continues, perdre courage pendant que d'autres combattent, dormir pendant que d'autres veillent."''<ref>''Carta al niño Miguel A. Vázquez Valtierra'' (Lettre à l'enfant iguel A. Vázquez Valtierra), [[Sous-commandant Marcos]] (Marzo 5, 1994).</ref><br />
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<span style="color:#0000FF;">/<small>:''"Nosotros decidimos un buen día hacernos soldados para que un día no sean necesarios los soldados. Es decir, escogimos una profesión suicida porque es una profesión cuyo objetivo es desaparecer: soldados que son soldados para que un día ya nadie tenga que ser soldado. Claro ¿no? […] Y ser un soldado que quiere que ya no sean necesarios los soldados es muy simple, basta responder con firmeza al pedacito de esperanza que en cada uno de nosotros depositan los más, los que nada tienen, los que todo tendrán […] Acumular odio y amor con paciencia. Cultivar el fiero árbol del odio al opresor con el amor que combate y libera. Cultivar el poderoso árbol del amor que es viento que limpia y sana, no el amor pequeño y egoísta, el grande sí, el que mejora y engrandece. Cultivar entre nosotros el árbol del odio y el amor, el árbol del deber. Y en este cultivo poner la vida toda, cuerpo y alma, aliento y esperanza. Crecer pues, crecer y crecerse paso a paso, escalón por escalón. Y en ese sube y baja de rojas estrellas no temer, no temer sino al rendirse, el sentarse en una silla a descansar mientras otros siguen, a tomar aliento mientras otros luchan, a dormir mientras otros velan".< ref >''Subcomandante Marcos''. Carta al niño Miguel A. Vázquez Valtierra. Marzo 5, 1994.</ref>''</small></span>
 
<span style="color:#0000FF;">/<small>:''"Nosotros decidimos un buen día hacernos soldados para que un día no sean necesarios los soldados. Es decir, escogimos una profesión suicida porque es una profesión cuyo objetivo es desaparecer: soldados que son soldados para que un día ya nadie tenga que ser soldado. Claro ¿no? […] Y ser un soldado que quiere que ya no sean necesarios los soldados es muy simple, basta responder con firmeza al pedacito de esperanza que en cada uno de nosotros depositan los más, los que nada tienen, los que todo tendrán […] Acumular odio y amor con paciencia. Cultivar el fiero árbol del odio al opresor con el amor que combate y libera. Cultivar el poderoso árbol del amor que es viento que limpia y sana, no el amor pequeño y egoísta, el grande sí, el que mejora y engrandece. Cultivar entre nosotros el árbol del odio y el amor, el árbol del deber. Y en este cultivo poner la vida toda, cuerpo y alma, aliento y esperanza. Crecer pues, crecer y crecerse paso a paso, escalón por escalón. Y en ese sube y baja de rojas estrellas no temer, no temer sino al rendirse, el sentarse en una silla a descansar mientras otros siguen, a tomar aliento mientras otros luchan, a dormir mientras otros velan".< ref >''Subcomandante Marcos''. Carta al niño Miguel A. Vázquez Valtierra. Marzo 5, 1994.</ref>''</small></span>
  
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== Deuxième Déclaration de la Forêt Lacandone ==
 
== Deuxième Déclaration de la Forêt Lacandone ==
  
<!-- Une autre image qu'une politicienne serait peut-etre la bienvenue, le texte sous l'image reste interessant[[Image:Rosario Ibarra.jpg|thumb|250px|left|'''Rosario Ibarra'''. El 8 de agosto de 1994, aniversario del natalicio de Emiliano Zapata, se llevó a cabo la primera reunión plenaria de la Convención Nacional Democrática (CND), en ''Aguascalientes'', Chiapas. Ese mismo día fue nombrada una presidencia colectiva de la CND, conformada por cien personas: 34 invitadas por el EZLN y 64 elegidas por votación entre las y los delegados de los 31 estados y el Distrito Federal. Dicha instancia tuvo a su vez una presidencia, la cual recayó en doña Rosario Ibarra, identificada sobre todo con la lucha por la presentación con vida de desaparecidos políticos, incluyendo a su hijo, Jesús Piedra Ibarra]] -->
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[[Image:Heriberto Rodriguez - ezln.jpg|thumb|300px|right|Le 8 aout 1994, anniversaire de la naissance d'[[Emiliano Zapata]], fut mené à bien la première réunion plénière de la Convention National Démocratique (''Convención Nacional Democrática'', CND), à ''Aguascalientes'', Chiapas. Ce même jour fut nommé une présidence collective de la CND, composé de 100 personnes: 34 invité pour l'EZLN et 64 élues par vote entre les delégué-e-s des 31 états et le District Fédéral. Cette instance eu a son tour une présidence, laquelle échue à Mme Rosario Ibarra, reconnue avant tout avec la lutte pour la présentation avec vie de politiciens disparus, comprenant son fils, Jesús Piedra Ibarra]]
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<!--[[Image:Rosario Ibarra.jpg|thumb|250px|left|'''Rosario Ibarra'''. El 8 de agosto de 1994, aniversario del natalicio de Emiliano Zapata, se llevó a cabo la primera reunión plenaria de la Convención Nacional Democrática (CND), en ''Aguascalientes'', Chiapas. Ese mismo día fue nombrada una presidencia colectiva de la CND, conformada por cien personas: 34 invitadas por el EZLN y 64 elegidas por votación entre las y los delegados de los 31 estados y el Distrito Federal. Dicha instancia tuvo a su vez una presidencia, la cual recayó en doña Rosario Ibarra, identificada sobre todo con la lucha por la presentación con vida de desaparecidos políticos, incluyendo a su hijo, Jesús Piedra Ibarra]] -->
  
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<!-- Y a-t-il un intérêt de connaitre les supposition de "connivence" faite par les média de l'époque (la voix de l'état)? -->
 
<span style="color:#0000FF;">/<small>Para mediados de [[1994]], El EZLN tenía ya un variado intercambio epistolar con personalidades no sólo del ámbito político; sino, especialmente, con hombres y mujeres del mundo del arte y la cultura. Así, el discurso zapatista pronto se vio plagado lo mismo de citas y alusiones a escritores como [[León Felipe]], [[Federico García Lorca]], [[Paul Valéry]], [[Miguel de Cervantes]], [[Bertolt Brecht]], [[Sor Juana Inés de la Cruz]], [[Eduardo Galeano]], [[William Shakespeare]], [[Manuel Vázquez Montalbán]], entre otros; que de poesía, en verso o prosa, que recuerda a libros como el ''[[Chilam Balam]]'' o el ''[[Popol Vuh]]''.</small></span>
 
<span style="color:#0000FF;">/<small>Para mediados de [[1994]], El EZLN tenía ya un variado intercambio epistolar con personalidades no sólo del ámbito político; sino, especialmente, con hombres y mujeres del mundo del arte y la cultura. Así, el discurso zapatista pronto se vio plagado lo mismo de citas y alusiones a escritores como [[León Felipe]], [[Federico García Lorca]], [[Paul Valéry]], [[Miguel de Cervantes]], [[Bertolt Brecht]], [[Sor Juana Inés de la Cruz]], [[Eduardo Galeano]], [[William Shakespeare]], [[Manuel Vázquez Montalbán]], entre otros; que de poesía, en verso o prosa, que recuerda a libros como el ''[[Chilam Balam]]'' o el ''[[Popol Vuh]]''.</small></span>
  
<span style="color:#0000FF;">/<small>La sensación de que se estaba en medio de una guerra en [[Chiapas]], donde el [[Ejército Mexicano|Ejército federal]] tenía apostados según los cálculos más conservadores 12 mil efectivos y centenares de retenes y bases de operaciones militares, se había ido diluyendo en la opinión pública al grado de que de un momento a otro se esperaba la firma de la paz. El gobierno, a pesar de las acusaciones de militarizar la llamada "zona de conflicto" y de extender la presencia castrense a lo largo y ancho del territorio nacional, fue recuperando parte del control político de la situación, de modo que no se veía ningún obstáculo serio para la realización de las elecciones federales de ese año. El EZLN, por su parte, había hecho de los ''Diálogos de Catedral'' el escenario de una de sus acciones propagandísticas más importantes hasta ese momento.</small></span>
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La sensation d'être au milieu d'une guerre au Chiapas, où l'armée fédérale mexicaine avait posté selon les calculs les plus conservateurs 12 000 effectifs, des centaines de gardes-à-vue et des bases d'opération militaire, s'était si bien diluée dans l'opinion publique qu'ils s'attendaient à la signature de la paix. Le gouvernement, malgré les accusations de militarisation de ce qui était appelé la ''"zone de conflit"'' et d'extension de la présence militaire en long et large du territoire nationale, avait récupéré en partie le contrôle politique de la situation, si bien qu'aucun obstacle sérieux à la réalisation des élections fédérales de cette année n'apparaissait. L'EZLN, pour sa part, avait fait des ''Diálogos de Catedral'' (Dialogues de Cathédrale) la scène d'une de ses actions de propagande les plus importante de du moment.
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<br /><span style="color:#0000FF;">/<small>La sensación de que se estaba en medio de una guerra en [[Chiapas]], donde el [[Ejército Mexicano|Ejército federal]] tenía apostados según los cálculos más conservadores 12 mil efectivos y centenares de retenes y bases de operaciones militares, se había ido diluyendo en la opinión pública al grado de que de un momento a otro se esperaba la firma de la paz. El gobierno, a pesar de las acusaciones de militarizar la llamada "zona de conflicto" y de extender la presencia castrense a lo largo y ancho del territorio nacional, fue recuperando parte del control político de la situación, de modo que no se veía ningún obstáculo serio para la realización de las elecciones federales de ese año. El EZLN, por su parte, había hecho de los ''Diálogos de Catedral'' el escenario de una de sus acciones propagandísticas más importantes hasta ese momento.</small></span>
  
<span style="color:#0000FF;">/<small>Pero la crisis política terminó por hacerse manifiesta y daría paso a un episodio que vendría a trastocar todo aquello: la tarde del 23 de marzo, el candidato priísta a la presidencia de la República, el ex secretario de Desarrollo Social durante el sexenio salinista, [[Luis Donaldo Colosio|Luis Donaldo Colosio Murrieta]], sería asesinado en Lomas Taurinas, una colonia de la ciudad de [[Tijuana]], al norte de México.  El asesinato se dio en medio de una serie de equívocos que terminarían por desvelar la complicidad de altos mandos políticos y militares que, según no pocos analistas, sólo sería posible coordinar bajo las órdenes de la misma oficina presidencial. (ref)</small></span>
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Mais la crise politique fini par être manifeste et fera place à un épisode qui viendra déranger tout cela: l'après-midi du 23 mars 1994, le candidat PRIiste à la présidence de la République, l'ex-secrétaire au Développement Social pendant les six années Salinistes, Luis Donaldo Colosio Murrieta, sera assassiné dans les collines ''Taurinas'', une colonie de la ville de Tijuana, au nord du Mexique. L'assassina se passa au milieu d'une série d'autres similaires qui finirent par dévoiler la complicité de haut-commandants politiques et militaires qui, selon de nombreux analystes, il serait seulement possible de coordonner sous les ordres du même office présidentiel.
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<br /><span style="color:#0000FF;">/<small>Pero la crisis política terminó por hacerse manifiesta y daría paso a un episodio que vendría a trastocar todo aquello: la tarde del 23 de marzo, el candidato priísta a la presidencia de la República, el ex secretario de Desarrollo Social durante el sexenio salinista, [[Luis Donaldo Colosio|Luis Donaldo Colosio Murrieta]], sería asesinado en Lomas Taurinas, una colonia de la ciudad de [[Tijuana]], al norte de México.  El asesinato se dio en medio de una serie de equívocos que terminarían por desvelar la complicidad de altos mandos políticos y militares que, según no pocos analistas, sólo sería posible coordinar bajo las órdenes de la misma oficina presidencial. (ref)</small></span>
  
<span style="color:#0000FF;">/<small>En respuesta, el EZLN se retiraría del diálogo en San Cristóbal y tras emitir una alerta roja en el territorio de su influencia, convocaría mediante su '''Segunda Declaración de la Selva Lacandona''' a la realización de una [[Convención Nacional Democrática]] (CND), “nacional, soberana y revolucionaria”, cuya apuesta a mediano plazo sería la "instauración de un gobierno de transición" y la conformación de un "nuevo Constituyente" que a su vez redactaría una "nueva Carta Magna".</small></span>
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En réponse, l'EZLN se retira du dialogue à San Cristóbal et émit une alerte rouge dans les territoires sous son influence, et appela par le biais de sa '''Deuxième Déclaration de la Forêt Lacandone''' (''Segunda Declaración de la Selva Lacandona'')  à la réalisation d'une Convention National Démocratique (CND), "nationale, souveraine et révolutionnaire", dont le parie serait à moyen terme l'"instauration d'un gouvernement transitoire" qui rédigera une "nouvelle Grande Charte", "une nouvelle Constitution qui guarantira le respect des lois et la volonté populaire".<ref name="2emeDecl">[http://cspcl.ouvaton.org/article.php3?id_article=15 Deuxième Déclaration de la Forêt Lacandone]. Janvier 1996</ref>
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<br /><span style="color:#0000FF;">/<small>En respuesta, el EZLN se retiraría del diálogo en San Cristóbal y tras emitir una alerta roja en el territorio de su influencia, convocaría mediante su '''Segunda Declaración de la Selva Lacandona''' a la realización de una [[Convención Nacional Democrática]] (CND), “nacional, soberana y revolucionaria”, cuya apuesta a mediano plazo sería la "instauración de un gobierno de transición" y la conformación de un "nuevo Constituyente"<!-- cette citation n'est pas dans la 2eme déclaration...--> que a su vez redactaría una "nueva Carta Magna".</small></span>
  
<span style="color:#0000FF;">/<small>Los mensajes, ensayos, cartas y comunicados zapatistas darían cuenta de argumentaciones políticas, demográficas, culturales, filosóficas, económicas, que entretejían los elementos fundamentales de su pensamiento. Aparecerían frases como “mandar obedeciendo” o “un mundo donde quepan muchos mundos”, que irían mostrando lo que los zapatistas entienden por [[democracia]] e [[internacionalismo]]; develando lo que de complejo tienen fenómenos como la [[Netwar Social#Guerra de Baja Intensidad (GBI)|guerra de baja intensidad]] y la [[Netwar Social#Netwar Social & Militarización|militarización]]; el [[neoliberalismo]] y la [[globalización]]; los derechos colectivos de los [[Pueblos Indígenas de México|pueblos indígenas]] y particulares de las mujeres; la [[autonomía]] y la [[resistencia]], o la [[dignidad]] y la [[rebeldía]].</small></span>
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Les messages, essais, lettres et communiqués zapatistes rendais compte d'argumentations politiques, démographiques, culturels, philosophiques, économiques, qui entretinrent les éléments fondamentales de sa pensée. Aparraissaient des phrases comme "mandat impératif" ou "un monde où entrent beaucoup de monde", qui montrent ce que les zapatistes entendent pas [[démocratie]] et [[internationalisme]]; vulgarisant ce qu'on de complexe des phénomènes comme conflit de faible internsité et militarisation; le néo-libéralisme et la globalisation; les droits collectifs des peuples indigènes et particulièrement des femmes; l'autonomie et la résistence, ou la dignité et la rebellion.
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<br /><span style="color:#0000FF;">/<small>Los mensajes, ensayos, cartas y comunicados zapatistas darían cuenta de argumentaciones políticas, demográficas, culturales, filosóficas, económicas, que entretejían los elementos fundamentales de su pensamiento. Aparecerían frases como “mandar obedeciendo” o “un mundo donde quepan muchos mundos”, que irían mostrando lo que los zapatistas entienden por [[democracia]] e [[internacionalismo]]; develando lo que de complejo tienen fenómenos como la [[Netwar Social#Guerra de Baja Intensidad (GBI)|guerra de baja intensidad]] y la [[Netwar Social#Netwar Social & Militarización|militarización]]; el [[neoliberalismo]] y la [[globalización]]; los derechos colectivos de los [[Pueblos Indígenas de México|pueblos indígenas]] y particulares de las mujeres; la [[autonomía]] y la [[resistencia]], o la [[dignidad]] y la [[rebeldía]].</small></span>
  
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Toutefoisd, la CND se vera démobilisée après les éléctions fédérales de [[1994]] et la victoire d'Ernesto Zedillo Ponce de León, coordinateur de campagne de Luis Donaldo Colosio, qui devin le candidat PRIiste à la présidence de la République après le décès de ce dernier.
 
<span style="color:#0000FF;">/<small>Sin embargo, la CND se vería desmovilizada luego de las elecciones federales de [[1994]] y del triunfo de [[Ernesto Zedillo|Ernesto Zedillo Ponce De León]], quien siendo coordinador de campaña de [[Luis Donaldo Colosio|Colosio]], tras la muerte de éste, se convertiría en el candidato priísta a la presidencia de la República.</small></span>
 
<span style="color:#0000FF;">/<small>Sin embargo, la CND se vería desmovilizada luego de las elecciones federales de [[1994]] y del triunfo de [[Ernesto Zedillo|Ernesto Zedillo Ponce De León]], quien siendo coordinador de campaña de [[Luis Donaldo Colosio|Colosio]], tras la muerte de éste, se convertiría en el candidato priísta a la presidencia de la República.</small></span>
  
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<small><references /></small></div>
 
<small><references /></small></div>
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== Liens internes ==
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* [[Réserve de la Biosphère de Montes Azules]]
  
 
== Liens externes ==
 
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