EZLN
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L'Ejército Zapatista de Liberación Nacional (Armée Zapatiste de Libération Nationale en français), ou EZLN, est une organisation politico-militaire dont le commandement, étant donné sa composition majoritairement autochtone, a pour nom Comité Clandestino Revolucionario IndÃgena - Comandancia General (CCRI-CG) del EZLN (Comité Clandestin Révolutionnaire Indigène - Commandement Général de l'EZLN en français). Elle est apparue dans l'état mexicain du Chiapas en 1994.
La théorie et la pratique zapatiste rapproche l'EZLN d'autres mouvements comme celui des sans-terre au Brésil, des Piqueteros en Argentine, el cocalero en Bolivie, de l'okupa en Espagne, de celui des pingüinos, mouvement étudiant du Chili en 2006 ou bien le mouvement contre le CPE en France, lié à un discours et un travail étiqueté comme contre-culturel que certains auteurs identifient comme une supposée génération Z[1] de mouvements de gauche et anti-capitalistes qui ne cherchent pas la prise du pouvoir étatique.
Sa lutte, dont ont peut suivre l'évolution à travers ses 6 déclarations politiques, se résume en trois expressions minimales allant du local au global:
- La défence des droits collectifs et individuels historiquement déniés aux peuples autochtones mexicains;
- La construction d'un nouveau modèle de nation qui inclurait la démocratie, la liberté et la justice comme principes fondamentaux d'une nouvelle façon de faire de la politique, et
- Le tissage d'un réseau de résistances et de révoltes altermondialistes au nom de l'humanité et contre le néolibéralisme.
Contents
La larga vÃspera/La longue veille
A la suite des répressions consécutives et systématiques des gouvernements post-révolutionnaires au Mexique à l'encontre des mouvements paysans, ouvriers et populaires qui diffèrent du modèle de nation PRIiste (parti politique)[2], spécialement en ce qui concerne la persécution, les arrestations, la disparition et l'assassinat de centaines d'étudiants/tes un peu partout sur le territoire mexicain, plusieurs jeunes, considérant que les voies légales de la participation politique collaborent avec le parti au pouvoir, misèrent plutôt sur la formation d'organisations armées, où ils/elles mettaient tous leurs efforts pour évincer ce régime autoritaire.
Parmis ces organisations clandestines se trouve le Partido Revolucionario Obrero Clandestino Unión del Pueblo (Partis Révolutionnaire Ouvrier Clandestin, union du Peuple - PROCUP), l'Asociación CÃvica Nacional Revolucionaria (Association National Révolutionnaire Civique - ACNR), le Partido de los Pobres (PDLR), la Liga Comunista 23 de Septiembre (Ligue Communiste du 23 Septembre), et bien d'autre Fuerzas de Liberación Nacional (fronts de libération national - FLN), d'où, selon quelques sources, dont le gouvernement mexicain, serait apparue l'EZLN. Apparemment, les FLN ont été fondées vers la fin des années soixante dans le nord du pays (Monterrey, Nuevo Leon) et, selon les dire du général Mario Arturo Acosta Chaparro, dans son rapport sur les Mouvements subversifs au Mexique, "avaient établies ses zones d'opérations dans les états de Veracruz, Puebla, Tabasco, Nuevo Leon et du Chiapas".
Au mois de février 1974 s'est produit, à San Miguel Nepantla, dans l'état de México, une confrontation entre un commando de l'armée fédérale mexicaine, à la tête de laquelle se trouvait le même Acosta Chaparro, alors colonel, et des membres du FLN, qui à la suite des combats perdirent la vie, comme Carmen Ponce et Denà Prieto[3], ou furent arretéEs pour être torturé, comme ce fut le cas pour MarÃa Gloria Benavides. (es)[1]
Étant donné l'efficacité de l'action, le FLN allait se replier dans une clandestinité encore plus fermée et, sans être certains des version le reliant à l'EZLN, ce ne sera en principe que dans les années 80 que fut décidé la fondation de ce que nous connaissons comme l'Ejército Zapatista de Liberación Nacional
Selon des documents zapapatistes, l'histoire de l'EZLN compte 7 étapes. La première a été la sélection des insurgé(e)s(5 hommes et une femme) qui allaient formé la première(base?) cellule politico-militaire de l'organisation. La deuxième était, la fondation de l'EZLN, après l'installation du premier campement zapatiste au Chiapas, nommé La Pesadilla(le Cauchemar). La troisième a été la préparation et l'étude de stratégies et de tactiques militaires à partir des manuels des armées étasuniennes et mexicaines et l'installation de nouveaux campements dont "El Fogón" (le fourneau), "Reclutas" (Recrues), "Baby Doc", "De la Juventud" (De la jeunesse) et un autre nommé "Margaret Thatcher".[4]
Lors de la quatrième étape, plus ou moins en 1985, le groupe d'insurgé(e)s fait ses premiers contacts avec les peuples de la zone. À la cinquième étape, appelée de croissance explosive ("de crecimiento explosivo") par l'EZLN, puisque son secteur d'influence ne comprenait plus seulement la Forêt Lacandone, mais aussi la zone de Los Altos et le nord du Chiapas. La sixième étape encadre un vote interne de l'organisation, pour choisir d'aller ou non à la guerre contre le gouvernement mexicain et, en cas de majorité du "oui", les préparatifs (les zapatistes situent chronologiquement dans cette étape un affrontement en mai 1993 avec des éléments de l'armée fédérale, à ce qu'ils appellent "Bataille de la Corralchén"). Entre l'aube du 29 décembre 1993 et l'après-midi du 31 succéda la septième étape, l'objectif: attaquer simultanément quatre têtes municipales et trois autres plus "au pied", réduire les troupes politiques et militaires en cette place et assaillir deux grands cartles de l'armée fédérale.
L'irruption de l'EZLN sur la scène politique se passe donc en décembre 1993, à la veille du nouvel an, avec la prise des têtes municipales de San Cristóbal de las Casas, Altamirano, Las Margaritas et Ocosingo et des pieds de Oxchuc, Huixtán et Chanal. Ce même jour tomba le Sous-commandant Insurgé Pedro, chef de l'état major de l'EZLN, en dirigeant l'avancée sur Las Margaritas, municipalité qui hébergera ce qui sera appelé le premier Aguascalientes zapatiste. Bien qu'il existait divers rapports qui rendaient compte de la présence zapatiste dans la région connue comme los altos de Chiapas (les altes du Chiapas), l'action pris au dépourvue le gouvernement fédérale, qui se préparait à l'entré en vigueur du traité de libre commerce d'Amérique du Nord entre les États-Unies, le Canada et le Mexique.
Première Déclaration de la Forêt Lacandone
Article 39 [5] |
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La souveraineté nationale réside essentiellement et originairement dans le peuple. Tout pouvoir public jaillit du peuple et il est institué pour qu'il en bénéfice. Le peuple a en tout temps le droit inaliénable d'altérer ou de modifier la forme de son gouvernement. |
Initialement, dans la Première Déclaration de la Forêt Lacandone, le groupe insurgé, s'appuyant sur l'article 39 de la Constitution Politique des États Unies Mexicain, exposait le renversement du président de l'époque, Carlos Salinas de Gortari, et déclare la guerre à l'armée fédérale._ [6]
/Inicialmente, en la Primera Declaración de la Selva Lacandona, el grupo insurgente, amparándose en el ArtÃculo 39º de la Constitución PolÃtica de México, plantearÃa el derrocamiento del entonces presidente, Carlos Salinas de Gortari, bajo la acusación de que en las elecciones de 1988 "habÃa usurpado el puesto de primer mandatario tras un fraude electoral de enormes proporciones" y, con ese mismo presupuesto, declararÃa la guerra al Ejército federal y llamarÃa a los poderes Legislativo y Judicial “a restaurar la legalidad y la estabilidad de la Nación deponiendo al dictadorâ€. -ref-Primera Declaración de la Selva Lacandona. Diciembre de 1993-/ref-
Dans les premières heures du 1 janvier, l'EZLN entame l'occupation de San Cristóbal de las Casas et de quatre têtes municipales. Le 2 janvier, ils attaquent la XXXIème zone militaire dans un combat qui durera plus de 10 heures et, bien que le commandement militaire ai accordé des jours de permissions aux soldats pour le nouvel an, L'EZLN finira par se replier.
/En las primeras horas del 1 de enero el EZLN inició la ocupación de San Cristóbal de las Casas y de otras cuatro cabeceras municipales. El 2 de enero atacó la XXXI zona militar en un combate que duró más de 10 horas a pesar de que el comandante militar concedió el dÃa franco a varios integrantes de sus tropas con motivo del año nuevo el EZLN finalmente se replegó.
Une des batailles les plus sanglantes se passa à Ocosingo. Dans ce quartier populaire(?), l'EZLN attaqua un bataillon militaire qu'ils rencontrèrent en en allant renforcer la place. L'Armée Fédérale combattit l'EZLN avec les instructions de veiller à la population civil.
/Una de las batallas mas sangrientas se llevó a cabo en Ocosingo, en este poblado el EZLN atacó al batallón militar que se encontraba como refuerzo de la plaza. El Ejército Federal combatió al EZLN con la instrucción de cuidar la población civil.
Le 4 janvier, l'armé avait déjà le contrôle d'Ocosingo et des autres têtes municipales que l'EZLN avait prises. Pendant les 8 jours suivants, la capacité d'attaque de l'EZLN était presque nulle. Les informations confirmeront la défaite de l'EZLN aux mains de l'armée Mexicaine et son échec dans son annonce de la Première Déclaration de la Forêt Lacandone de "marcher jusqu'à la ville de Mexico" puisqu'elle n'a pas passé San Cristóbal de las Casas et n'aura pas l'occasion d'aller plus loin que les communes initialement prises.
/El 4 de enero el ejército ya tenÃa el control de Ocosingo y las demás cabeceras municipales que el EZLN habÃa tomado. Durante los siguientes 8 dÃas la capacidad de ataque del EZLN era casi nula. Los informes confirmaban la derrota del EZLN a manos del Ejército Mexicano y su fracaso en su anuncio de la Primera Declaración de la Selva Lacandona en "marchar hasta la Ciudad de México" ya que no habÃan pasado de San Cristóbal de las Casas y nunca tuvieron la oportunidad de ir más lejos de los municipios que inicialmente tomó.
L'armée commence un travail sociale en faveur de la population offrant des aliments, abris, médicaments et vêtements, ainsi que dans l'élaboration de pensions pour ceux touché et déplacé à cause du conflit. /El ejército inició labores sociales a favor de la población ofreciendo alimentos, cobijas, medicamentos y ropa, Asà también en la elaboración de albergues para los afectados y desplazados a causa de este conflicto.
En effet, les six ans salinistes avaient comme point de départ un processus électoral infesté d'irrégularités qui vont du recensement de citoyens décédé et qui s'avèrent avoir voté, jusqu'à un système de comptage des résultats qui, quand ils allaient en faveur du concurrent, l'ex-priiste Cuauhtémoc Cárdenas Solórzano, se voyais diminué ; _ /En efecto, el sexenio salinista tenÃa como punto de partida un proceso electoral plagado de irregularidades que iban desde un padrón con ciudadanos que inclusive ya habÃan fallecido y aún asà aparecÃa que habÃan votado, hasta un sistema de cómputo de los resultados que cuando iba arrojando cifras a favor del contrincante, el ex priÃsta Cuauhtémoc Cárdenas Solórzano, se vino abajo; pasando por la quema de la paqueterÃa electoral cuando la sociedad y los partidos polÃticos de oposición demandaban la revisión de ésta para esclarecer y dar certeza a la elección. Pero, precisamente porque se quemaron las boletas de la elección, aunque la teorÃa del fraude es una idea que predomina en buena parte de la población mexicana, nunca se demostró. Más aún, para 1994 el gobierno de Salinas de Gortari gozaba de tan buena reputación lo mismo en México que en el extranjero, que llegó a postularse para presidir la Organización Mundial del Comercio (OMC) y se manejaba en algunos cÃrculos de la polÃtica nacional la posibilidad de reformar la Constitución para permitir su reelección. Sin embargo, a decir de algunos analistas, el levantamiento indÃgena en el sureste mexicano vendrÃa a derrumbar ambas posibilidades.
/AsÃ, el gobierno mexicano respondió a la insurrección zapatista con un despliegue de fuerza que motivó que buena parte de la sociedad civil con posiciones ideológicas más identificadas a la izquierda del espectro polÃtico, saliera a las calles demandando el cese de las hostilidades y el comienzo de un proceso de diálogo para alcanzar la paz. A ello, el gobierno responderÃa con dos cartas: por un lado continuarÃa presionando a los rebeldes con presencia militar, y por otro ofrecerÃa una amnistÃa si estos deponÃan las armas. El EZLN, por su parte dejarÃa de lado el tono un tanto panfletario de su discurso inicial, que lo distanciaban inclusive de la sociedad civil que iba simpatizando con su lucha, para retomar los temas esenciales del paÃs y el mundo con un sentido del humor y cierta inclinación a la poesÃa un tanto inusitados para un grupo armado; estilo que encontró en algunos sectores de la población abiertas descalificaciones, tachando a su vocero de cursi y payaso, mientras en otros la desconfianza inicial daba paso a las coincidencias.
/El zapatismo se fue convirtiendo asÃ, para la mirada de sus detractores, en la enésima expresión de un tipo de lucha social ya rebazado, que pretendÃa desempolvar el discurso de un socialismo en desuso y cuya derrota se mostraba en la caÃda del Muro de BerlÃn y de los regÃmenes totalitarios en Europa del Este. Pero, en la opinión de sus simpatizantes, en puente y espejo para caminar o mirar, según fuera el caso, entre la teorÃa y la praxis revolucionaria de un siglo XXI posmoderno, donde el neoliberalismo como fundamento ideológico del capitalismo daba paso a las paradojas de un Estado-nación condenado a desaparecer o por lo menos a quedar reducido a su mÃnima expresión y, al mismo tiempo, a ser garante en su doble figura de guardián y gerente de que "los desposeÃdos no impidieran la acumulación de riquezas por parte de los poderosos".
/A ello, el EZLN a través de su vocero, el Subcomandante Insurgente Marcos, responderÃa con otra paradoja que parecÃa aún más difÃcil de comprender: la de un ejército conformado por hombres y mujeres que se hicieron soldados para que un dÃa, no muy lejano, ya no sean necesarios los soldados:
/:"Nosotros decidimos un buen dÃa hacernos soldados para que un dÃa no sean necesarios los soldados. Es decir, escogimos una profesión suicida porque es una profesión cuyo objetivo es desaparecer: soldados que son soldados para que un dÃa ya nadie tenga que ser soldado. Claro ¿no? […] Y ser un soldado que quiere que ya no sean necesarios los soldados es muy simple, basta responder con firmeza al pedacito de esperanza que en cada uno de nosotros depositan los más, los que nada tienen, los que todo tendrán […] Acumular odio y amor con paciencia. Cultivar el fiero árbol del odio al opresor con el amor que combate y libera. Cultivar el poderoso árbol del amor que es viento que limpia y sana, no el amor pequeño y egoÃsta, el grande sÃ, el que mejora y engrandece. Cultivar entre nosotros el árbol del odio y el amor, el árbol del deber. Y en este cultivo poner la vida toda, cuerpo y alma, aliento y esperanza. Crecer pues, crecer y crecerse paso a paso, escalón por escalón. Y en ese sube y baja de rojas estrellas no temer, no temer sino al rendirse, el sentarse en una silla a descansar mientras otros siguen, a tomar aliento mientras otros luchan, a dormir mientras otros velan".[7]
/Este mismo discurso, de la mano de un actuar que tendrÃa entre sus primeras manifestaciones la liberación de su prisionero de guerra, el general de división Absalón Castellanos DomÃnguez, un cacique ex director del Colegio Militar y ex jefe de la XXXI Zona Militar, lo mismo que ex gobernador chiapaneco; acusado por el EZLN de "los delitos de violación a los derechos humanos indÃgenas", y por éste encontrado culpable y condenado “a vivir hasta el último de sus dÃas con la pena y la vergüenza de haber recibido el perdón y la bondad de aquellos a quienes tanto tiempo humilló, secuestró, despojó, robó y asesinóâ€, reforzarÃa la aceptación y el apoyo de la gente que habÃa demandado la tregua entre los insurgentes y el gobierno, y llamó la atención de organizaciones, colectivos y personas de izquierda en otros paÃses.
- Suite de l'article.
Références
- ↑ MachÃn, Juan. Hoy, ¿Generación se escribe con Z?, revue Generación Z. Cultura Joven, A.C., 1998.
- ↑ Pour quelques historiens, la guerre civile, également bien connue comme Révolution mexicaine, s'est terminée quand celle-ci s'est institutionnalisée dans un Parti politique qui réunissait les secteurs sociaux de ce qu'on appellait le mexique post-révolutionnaire:le Partido Revolucionario Institucional (PRI, Partie Revolutionnaire Institutionnel). L'organisme avait comme prédécesseur immédiat, le Partido Nacional Revolucionario (PNR, Partie National Révolutionnaire), créé en 1929 par Plutarco ElÃas Calles pour rassembler les militaires qui commandaient les groupes armés qui luttaient encore dans la lutte pour le pouvoir et qui en 1938, changea de nom pour être appelé Partido Mexicano de la Revolución (PMR, Partie Mexicain de la Révolution) et centraliser autour de la figure présidentielle, le contrôle des secteurs ouvriers, paysans, populaires et militaires; posant un pas vers la création de ce qui sera plus tard dénommé, au Mexique, le système de parti d'état.
- ↑ Fille de Carlos Priesto, dramaturge et homme de gauche; paradoxalement, fils à son tour de Jorge Prieto Laurens, fondateur en 1951 du front populaire anti-communiste du Mexique, lié par la suite à la Ligue Mondiale Anti-Communiste (WACL pour son sigle anglais), fondée en 1966.
- ↑ Communiqué du 10 novembre 2003.
- ↑ Constitution Politique des Etats-Unis mexicains. Second Titre. Chapitre I. de la souveraineté nationale et de la forme de gouvernement
- ↑ Première Déclaration de la Forêt Lacandone. Décembre 1993
- ↑ Subcomandante Marcos. Carta al niño Miguel A. Vázquez Valtierra. Marzo 5, 1994.
Liens externes
- www.ezln.org -- Communiqués de l'EZLN, certains en anglais
- ZNet Chiapas Watch/Zapatista Crisis page
- Indymedia Chiapas
- Comité de solidarité avec les peuples du Chiapas en lutte, Paris
- Ya Basta!, Paris
- Armée Zapatiste de Libération Over-Bloguienne, pays de l'Internet
- REDIRECT Modèle:Wikipedia(traduit de l'espagnol)