Féminisme

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Catégorie:Articles à retravailler Le mouvement féministe est un mouvement social qui vise une libération des femmes. Le mouvement est plurielle en terme de courants de pensée qui l'habite. Le mouvement est composé de courants institutionnels et réformistes d'une part avec les "féministes égalitaires" ou libérales. De courants plus militant avec les féministes radicales, anarchistes, socialistes et les féministes de couleur. Et de courants plus essentialistes mettant en valeur féminité, comme la féminitude.

La pensée féministe cherche à libérer les femmes en leur donnant des outils pour s'affirmer comme des individus capables de contrôler leur propre corps et, de façon plus générale, toutes les dimensions de leur vie.


Qu'est-ce que le patriarcat?[edit]

Le patriarcat est le système de domination des femmes par les hommes. Certains courants féministes militants centre leur analyse de l'oppression des femmes sur le système de domination patriarcale, sans en oublier, la conjugaison de cette oppression avec celle des systèmes capitalistes, racistes et hétéronormé.

La notion de travail domestique[edit]

Sexe et genre[edit]

L'émergence des 'gender studies'[edit]

Les gender studies apparaissent dans les années 80-90 comme la suite logique des women studies, qui se focalisent sur la place des femmes dans diverses sociétés alors que les genders questionnent les rapports entre les genres. La grande originalité de cette discipline sera de penser le sexe et le genre indépendamment et réfléchir à la construction des comportements genrés.

Différentes approches[edit]

L'Anarcho-féminisme

L'Anarcho-féminisme est une combinaison proche du féminisme radical, des luttes féministes et anarchistes, prônant l'abolition du patriarcat, tout comme des autres structures d'oppressions et de l'exploitation capitaliste. L'anarcho-féminisme se montre plus critique par rapport aux politiques d'identité, même si ce courant ne rejette pas l'utilité de la non-mixité organisationnelle en tant qu'outil.

L'anarchisme est une philosophie politique qui s'oppose à tous les rapports de pouvoir, il est, par nature, féministe.
Susan Brown, 1990, "Beyond Feminism: Anarchism and Human Freedom"
Les féministes radical
Les féministes marxistes

Les féministes marxistes croient que le démantèlement du capitalisme sera la seule solution pour libérer les femmes. Selon elles/eux, le capitalisme, qui donne naissance aux inégalités économiques, à la dépendance, à la confusion politique et ultimement, aux relations sociales non-saines entre les hommes et les femmes, est la racine de l'oppression des femmes et motive les discriminations telles que, l'homophobie, le racisme, le sexisme et les autres formes d'oppression.

Cette position est critiquée par les féministes radicales et bien des anarcho-féministes comme n'éliminant pas la domination mâle en toutes ses formes. À l'intérieur du courant marxiste, certaines féministes se disant plutôt féministes matérialistes ont eut une approche davantage critique quant à la primauté de la lutte contre le capitalisme.

Les féministes libérales
Les féministes de couleur

Le féminisme de couleur est un courant composé de femmes racisées qui critique les féministes occidentales qui universalisent leur condition de femme et ne prennent pas en compte celle des autres femmes.

Les mouvements queers

Le mouvement queer cherche la déconstruction des genres et de l'hétéronormativité. Mouvement basé sur une question identitaire, le queer est un détournement similaire à l'utilisation du terme "nègre" par les noirs dans le mouvement des droits civils. Queer est un terme anglophone péjoratif que l'on peut traduire en français par "tapette", "tafiole", ou plusieurs autres mots.

L'Éco-féminisme

Femmes en lutte!, une histoire[edit]

Proto-féminisme[edit]

sorcières, femmes guerrières, dissidentes, ... Les premières tentatives pour parler d'égalité homme-femme datent du 17ème siècle, mais les mentalités n'étaient pas encore prêtes. Parmi les proto-féministes, on peut citer François Poullain de La Barre

Première vague[edit]

Mary Wollstonecraft

Mary Wollstonecraft est parfois considérée comme l'une des premières philosophe féministe. L'un de ses traîtés, A Vindication of the Rights of Woman, publié en 1792, défend l'égalité sociale et morale des deux sexes. Wollstonecraft a vu que c'était l'éducation et la formation des femmes qui créait leurs attentes limitées, basées sur une image de soi dictée par le regard masculin. Elle est considérée comme la grand-mère du mouvement féministe britannique et ses idées ont influencé la façon de penser des suffragettes.

Les Suffragettes

L'une des fondatrices fut Emmeline Pankhurst. Ils ont formé la Women's Social and Political Union. ...

Aux États-unis, le mouvement focus surtout sur l'obtention du droit de vote aux femmes. Ainsi, la vague prendera fin lorsque le droit de vote sera accordé, en 1919.

Deuxième vague, du début des années 1960 à la fin des années 80 - Women's lib[edit]

La deuxième vague féministe est révolutionnaire, il s'agit de renverser le patriarcat, la phallocratie, l'androcentrisme pour instaurer de nouvelles relations entre les sexes. Le mot sexisme est de plus en plus utilisé, les courants féministes se diversifient.

Troisième vague, début des années 1990[edit]

La troisième vague féministe voit l'émergence du queer, du féminisme antiraciste. L'époque est marquée par l'épidémie de SIDA, de la montée des protestations réactionnaires contre le contrôle des naissances (mouvement pro-life), modèles de familles diversifiés par l'augmentation des divorces ,visibilité croissante des minorités sexuelles, l'essoufflement de la contestation héritée des années 60/70 dans les années 80 et une conscience écologique plus marquée. Cette vague féministe se démarque par le recul de l'identité "femme" qui avait jusqu'ici fédéré les féministes autour d'une cause commune. Les nouvelles féministes revendiquent la prise en compte de la diversité des situations vécues par les femmes en raison de leur classe, origine ethnique ou orientation sexuelle. Cette vision du féminisme a été portée par les riot grrrls dans les années 90.

... et aujourd'hui?[edit]

Pour traiter de la situation actuelle du féminisme, une distinction est nécessaire à faire entre la situation des femmes des pays riches et celles des pays en voie de développement ou pauvre. Cette distinction a amené la création de tendances particulières dans le mouvement (féministes de couleur, du sud, ...). Sous l'influence des cultural & gender studies, de la contre culture Queer (voir plus haut), et d'autres influences philosophiques, psychologiques ou sociologiques; le féminisme articule les rapports genre-classe-race.

solidarité internationale, lutte des travailleuses du sexe, lutte contre le publisexisme, l'intégrisme, le machisme, le mouvement masculiniste, le capitalisme et l'État, ...

La place des hommes dans la lutte[edit]

Les hommes profitent d'une multitude de privilèges par le seul fait d'être un homme plutôt qu'une femme, ainsi ont-ils plus tendance à prendre la parole en Assemblée Générale et sont plus souvent vus comme les "théoriciens" de l'association. Par leur statut de privilégié, ils peuvent être un frein à lutte de libération des femmes. Pour que libération il y ait, les femmes doivent pouvoir mener elles-mêmes la lutte. Comme le disent les slogans: La libération des femmes ne peut être faite que par les femmeset "ne me libère pas, je m'en charge!" Pourtant la nouvelle génération féministe semble avoir adopté la mixité, notamment dans les organisations queer, l'influence des gender studies obligeant à redéfinir la notion de non-mixité. En fait, la non-mixité semble spécifique à la seconde vague féministe, les mouvements suffragistes étant majoritairement mixtes.

Ressources[edit]

Quelques féministes bien-connues[edit]

Bibliographie[edit]

  • Les Guérillères, Monique Wittig, 1969, Éditions de Minuit.

Centres de documentation, centres de recherche[edit]

Le fonds féminisme du Mundaneum illustre plus d'un siècle de féminisme des prémices aux nouvelles revendications salariales de la fin du XXème siècle en passant par l'octroi du droit de vote en 1948.

Archives personnelles de Léonie La Fontaine au Mundaneum.

Voir aussi[edit]

Liens externes[edit]

Vous pouvez trouver des textes de bibilolib sur kropot.free.fr

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