Difference between revisions of "FAQAnar:F.1 - Les "anarcho"-capitalistes sont-ils vraiment des anarchistes ?"

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===F-1 - Les "anarcho"-capitalistes sont-ils vraiment des anarchistes ?===
 
===F-1 - Les "anarcho"-capitalistes sont-ils vraiment des anarchistes ?===
  
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En un mot, '''non'''. Tandis que les "anarcho"-capitalistes essayent évidemment de s’associer à la tradition anarchiste en employant le mot" anarcho ", leurs idées sont distinctement en désaccord avec celles liées à l’anarchisme. En raison de cela, le fait qu’ils réclament que leurs idées sont anarchistes ou qu’elles font parties de la tradition anarchiste ou du mouvement anar, est faux.
  
En un mot, non. Tandis que les "anarcho"-capitalistes essayent évidemment de s’associer à la tradition anarchiste en employant le mot" anarcho ", leurs idées sont distinctement en désaccord avec ceux liées à l’anarchisme. En raison de ce en réclame que leurs idées sont anarchiste ou qu’elles font partie de la tradition d’anarchiste ou mouvement soyez faux. les "Anarcho"-capitalistes prétendent être des anarchistes parce qu’ils disent qu’ils s’opposent au gouvernement. En tant que tels, comme remarquables dans la dernière section, elles emploient une définition de dictionnaire de l’anarchisme. Cependant, ceci n’apprécie pas que l’anarchisme est une théorie politique, pas une définition de dictionnaire. Car les dictionnaires sont rarement des choses politiquement sophistiquées, ceci signifie qu’ils n’identifient pas que l’anarchisme est plus que juste opposition au gouvernement, il est également marqués une opposition au capitalisme (c.-à-d. exploitation et propriété privée). Ainsi, l’opposition au gouvernement est un état nécessaire mais non suffisant pour être un anarchiste — vous devez également être opposés à l’exploitation et à la propriété privée de capitaliste. En tant que "anarcho"-capitalistes ne considérez pas l’intérêt, louer et des bénéfices (c.-à-d. capitalisme) à être exploitative ni pour s’opposer à des droites de propriété de capitaliste, elles ne sont pas des anarchistes.
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Les "Anarcho"-capitalistes prétendent être des anarchistes parce qu’ils disent qu’ils s’opposent au gouvernement. En tant que tel, comme définit dans la dernière section (introduction de F), ils emploient une définition de l’anarchisme venant du dictionnaire. Cependant, l’anarchisme est une théorie politique, pas une définition de dictionnaire. Car les dictionnaires sont rarement des objets de connaissance politiquement sophistiquées, ceci signifie qu’ils n’identifient pas que l’anarchisme est plus (+) que juste une opposition au gouvernement, il est également marqué par une opposition au capitalisme (c.-à-d. l’exploitation et la propriété privée). Ainsi, l’opposition au gouvernement est un état nécessaire mais non suffisant pour être un anarchiste - vous devez également être opposés à l’exploitation et à la propriété privée capitaliste. Du fait que les "anarcho"-capitalistes ne considérent pas l’intérêt, la location et les bénéfices (c.-à-d. le capitalisme) à être exploitatif, ni à s’opposer aux droits de propriété capitaliste, ils ne sont pas anarchistes.
  
Ainsi de quelles manières les "anarcho"-capitalistes diffèrent-ils des anarchistes ? Il y a la force trois ceux : Premièrement, à la différence de l’individualiste et des anarchistes sociaux, les "anarcho"-capitalistes soutiennent le capitalisme (un type" pur "du marché libre de capitalisme). Ceci signifie qu’ils rejettent totalement les idées des anarchistes quant à la propriété et à l’analyse économique. Par exemple, comme tous les défenseurs des capitalistes ils considèrent le loyer, profitent et l’intéressent en tant que revenus valides. En revanche, tous les anarchistes considèrent ces derniers comme exploitation et sont d’accord avec l’anarchiste Tucker d’individualiste une fois argués du fait que "[ des w]hoevercontributes à la production est seul autorisés. Whathas aucunes droites qui limite de WHOIS de respecter. Whatis une chose. WHOIS une personne. Les choses n’ont aucune réclamation ; elles existent pour être réclamées seulement. La possession d’une droite ne peut pas être prévue du matériel mort, mais seulement un person."[quoted vivant par Wm. Gary Kline, les anarchistes d’individualiste, P. 73] (et ceci, nous devons noter, est la critique fondamentale de la théorie de capitaliste qui le capital est productif. Dans et d’eux-mêmes, les coûts fixes ne créent pas la valeur. Plutôt la valeur est création dépend de la façon dont des investissements sont développés et employés une fois en place. Pour cette raison les anarchistes d’individualiste ont considéré non-travaillent le revenu dérivé comme usure, à la différence des "anarcho"-capitalistes). De même, les anarchistes rejettent la notion des juste de propriété de capitaliste en faveur de la possession (pleins fruits y compris de son travail). Par exemple, les anarchistes rejettent la propriété privée de la terre en faveur d’une "occupation et d’un use"regime. En cela nous suivons Proudhon ce qui est Property ?and argue du fait que l’"propriété est vol". Car ces idées sont un essentialpart de la politique d’anarchiste, elles ne peuvent pas être enlevées sans endommager sérieusement le reste de la théorie. Ceci peut être vu des commentaires de Tucker qui "Libertyinsists.. . [ dessus ] l’abolition de l’état et l’abolition de l’usure ; sur plus de gouvernement de l’homme par l’homme, et plus d’exploitation de l’homme par man."[cited par Eunice Schuster dans l’anarchisme américain indigène, P. 140]. Il indique que l’anarchisme a des idées andpolitical économiques spécifiques, cela qu’il s’oppose au capitalisme avec l’état. Par conséquent l’anarchisme n’était jamais purement un concept "politique", mais a toujours combiné une opposition à l’oppression avec une opposition à l’exploitation. Les anarchistes sociaux ont fait exactement la même remarque. Ce qui signifie cela quand Tucker a discuté cela "Libertyinsists sur le socialisme. . - socialisme vrai, socialisme d’Anarchistic : la prédominance sur terre de la liberté, de l’égalité, et du Solidarity"[Instead d’un livre, P. 363] il a su exactement ce qu’il disait et l’a voulu dire entier heartedly.
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De quelles manières les "anarcho"-capitalistes diffèrent-ils des anarchistes ?
  
Cette combinaison du politique et économique est essentielle car ils se renforce mutuellement. Sans idées économiques, les idées politiques seraient sans signification car l’inégalité ferait un mockery d’elles. Comme notes de Kline, propositions des anarchistes d’individualiste les "ont été conçues pour établir l’égalite3 des chances vraie. . . et ils ont prévu que ceci aurait comme conséquence une société sans grande richesse ou pauvreté. En l’absence des facteurs monopolistiques qui fausseraient la concurrence, ils se sont attendus à une société en grande partie des ouvriers indépendants sans la disparité significative de la richesse entre n’importe lequel d’entre elles puisque tous seraient requis de vivre à leurs propres frais et pas aux dépens du camarade exploité beings."[Op humain. Le CIT, les pp 103-4 ] en enlevant l’engagement fondamental pour supprimer non-travaillent le revenu, n’importe quelle société de capitaliste d’"anarchiste" aurait de vastes différences dans la richesse et ainsi la puissance. Au lieu d’un gouvernement les monopoles imposés dans la terre, l’argent et ainsi de suite, la puissance économique découlant de la propriété privée et la capitale s’assureraient que la majorité est demeurée dans (pour employer les mots de Spooner)"l’état des sections de servants"(see F.ànd F.3.1for davantage sur ceci). Les anarchistes d’individualiste se rendaient compte de ce danger et ainsi d’idées économiques soutenues qu’usure opposée (c.-à-d. loyer, bénéfice et intérêt) et assuré l’ouvrier la pleine valeur de son travail. Tandis que pas tous appelés ces idées "socialiste" lui sont clairs qu’aresocialist de ces idées en nature et dans le but (pareillement, non tous les anarchistes d’individualiste se sont appelés des anarchistes mais leurs idées sont clairement l’anarchiste en nature et dans le but). Puisque les "anarcho"-capitalistes embrassent le capitalisme et rejettent le socialisme, ils ne peuvent pas être considérés les anarchistes ou la partie de la tradition d’anarchiste. Ce qui nous apporte bien au deuxième point, à savoir un manque de souci pour l’égalité. Dans le contraste rigide aux anarchistes de toutes les écoles, l’inégalité n’est pas vue pour être un problème avec des "anarcho"-capitalistes (voir la section F.3). Cependant, c’est un truisme que non tous les "commerçants" sont sujets également au marché (c.-à-d. ayez la même puissance du marché). Dans beaucoup de cas, quelques uns ont la commande suffisante des ressources à influencer ou déterminer le prix et dans ces cas-ci, tous les autres doivent soumettre à ces limites ou ne pas acheter le produit. Quand le produit est puissance de travail, même cette option manque — les ouvriers doivent accepter un travail afin de vivre. Comme nous discutons dans la section F.10.2, les ouvriers sont habituellement dans une position défavorable sur le marché du travail une fois comparés aux capitalistes, et ceci les force à vendre leur liberté en échange pour faire des bénéfices pour d’autres. L’inégalité d’augmentation de ces bénéfices dans la société en tant que propriétaires reçoivent la valeur en surplus leur produit d’ouvriers. Ceci augmente l’inégalité plus loin, consolidant la puissance du marché et ainsi affaiblit la position de négociation des ouvriers plus loin, s’assurant que même la plus libre concurrence possible ne pourrait pas éliminer la puissance de classe et la société (quelque chose B. Tucker identifié comme se produisant avec le développement des confiances dans le capitalisme — voir la section G.4). Peu se demandent Proudhon a argué du fait que la loi de l’offre et de la demande était "une loi trompeuse. . . approprié seulement à assurer la victoire du fort au-dessus du faible, de ceux qui possèdent l’excédent de propriété ceux qui possèdent nothing."[quoted par Alan Ritter, de la pensée politique de Pierre-Joseph Proudhon, P. 121]
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'''Elles sont de trois sortes :'''
  
Le travail de salaire est une manière principale de créer, de maintenir et d’augmenter l’inégalité (aussi bien qu’être une source de domination et subordination, c.-à-d. unfreedom). Inutile de dire, les inégalités de la puissance et la richesse ne se limitent pas seulement aux lieux de travail ni sont les dommages de la hiérarchie sur des individus et de leur liberté limitée aux heures de travail. Tous les deux ont un impact profond sur le reste de la société, augmentant dans des allareas de la vie et de la liberté limitrice partout (voir la section F.3for une autre discussion sur ceci). Vous ne pouvez pas isoler un aspect de la vie (c.-à-d. travail) et croire qu’il n’affectera de façon ou d’autre pas tous les autres. Cependant, l’"anarcho"-capitaliste semble croire que vous pouvez. Par conséquent les anarchistes identifient que "l’échange libre" des circonstances inégales augmentera l’inégalité entre les individus et les classes, notreduce il (et que l’inégalité produira les rapports sociaux qui sont basés sur la hiérarchie et la domination, notfreedom). Comme Noam Chomsky l’a mis : l’"Anarcho-capitalisme, à mon avis, est un système doctrinal qui, si jamais mis en application, mènerait aux formes de tyrannie et d’oppression qui ont peu de contre-parties dans l’histoire humaine. Il n’y a pas la plus légère possibilité que ses (dans ma vue, affreuse) idées seraient mises en application, parce qu’elles détruiraient rapidement n’importe quelle société qui a fait cette erreur colossale. L’idée ’du contrat libre ’entre le potentate et son sujet affamé est une plaisanterie en difficulté, peut-être en valeur quelques moments dans une conférence scolaire explorant les conséquences (dans ma vue, absurdes) des idées, mais en valeur nulle part else."[Noam Chomsky sur l’anarchisme, entrevue avec la ruelle de Tom, décembre 23, 1996] en raison des effets mauvais de l’inégalité sur la liberté, les anarchistes sociaux et d’individualiste ont désiré créer un environnement dans lequel les circonstances ne conduiraient pas des personnes à la vente leur liberté à d’autres en échange pour des salaires. En d’autres termes, ils ont désiré une égalization de puissance du marché en s’opposant à l’intérêt, le loyer et le bénéfice et les définitions de capitaliste de la propriété privée. Kline récapitule ceci en disant "[ les anarchistes américains d’individualiste ] a exposé la tension existant dans la pensée libérale entre la propriété privée et l’idéal de l’égalité d’accès. Les différents anarchistes se rendaient, au moins, compte que les conditions existantes aient été loin d’idéal, que le système lui-même fonctionnant contre la majorité d’individus dans leurs efforts d’atteindre ses promesses. Le manque de capital, les moyens à la création et l’accumulation de la richesse, ont habituellement condamné à un travailleur à une vie de l’exploitation. Ceci que les anarchistes ont su et ils abhorred un tel system."[Op. Le CIT, le P. 102] et ce désir pour l’égalité de négociation est reflété dans leurs idées économiques et en enlevant ces idées économiques fondamentales des anarchistes d’individualiste, l’"anarcho"-capitalisme fait un mockery de toutes les idées qu’elles s’approprient. Essentiellement, les anarchistes d’individualiste étaient d’accord avec Rousseau qu’afin d’empêcher l’inégalité extrême des fortunes vous privez des personnes des moyens de s’accumuler en premier lieu la richesse partie et de nottake des riches. Un point important que l’"anarcho"-capitalisme ne comprend pas ou n’apprécie pas. En outre, nous devons noter que de telles inégalités dans la puissance et la richesse auront besoin "défendre" de ceux sujet à elles (les "anarcho"-capitalistes identifient le besoin de la police et des cours privées de défendre la propriété du vol — et, les anarchistes ajoutent, pour défendre le vol et le despotism liés à la propriété !). En raison de son appui de propriété privée (et ainsi d’autorité), l’"anarcho"-capitalisme finit vers le haut de maintenir un état dans son" anarchy " ; à savoir un privatestate dont l’existence ses partisans essayent de nier simplement en refusant de l’appeler un état, comme une autruche cachant sa tête dans le sable (voir la section F.6for plus sur ceci et pourquoi l’"anarcho"-capitalisme mieux est décrit en tant que" capitalisme d’état privé").
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→ Premièrement, à la différence de l’individualiste et des anarchistes socialistes, les "anarcho"-capitalistes soutiennent le capitalisme (un type pur de "marché libre" capitaliste). Ceci signifie qu’ils rejettent totalement les idées des anarchistes quant à la propriété et à l’analyse économique. Par exemple, comme tous les défenseurs capitalistes, ils considèrent le loyer, le profit et l’intéret en tant que revenus valides. En revanche, tous les anarchistes considèrent ces derniers comme exploitation et approuvent Tucker (anarchiste individualiste) lorsque celui-ci dit que "Quiconque contribue à la production est seul à pouvoir prétendre à des droits. "Ce" n’a pas de droits, faisant que, "Qui" doit être respecté. "Ce" est une chose. "Qui" est une personne. Les choses n’ont pas de prétentions ; elles n’existent que pour être réclamées. La possession d’un droit ne peut pas être déduit à partir d’une matière inerte, mais en fonction d’une personne vivante." [cité par Wm. Gary Kline, les anarchistes individualiste, P. 73] (et cela, nous devons le noter, est la critique fondamentale de la théorie capitaliste pour qui le capital est productif. De l’intérieur et par eux-mêmes, les coûts fixes ne créent pas de valeur. Ou plutôt, la valeur est la création dépendant de la façon dont des investissements sont développés et employés une fois en place. Pour cette raison les anarchistes individualistes considérent le revenu d’usure un dérivé du non-travail, ceci à la différence des "anarcho"-capitalistes).
  
Pour des anarchistes, ce besoin de capitalisme d’un certain genre d’état unsurprising parce que : "Anarchy sans socialisme nous semble également aussi impossible [ comme socialisme sans anarchy ], parce que en ce cas il ne pourrait pas être autre que la domination du plus fort, et mettrait donc en marche tout de suite l’organisation et la consolidation de cette domination ; c’est à la constitution de government."[Errico Malatesta, la vie et les idées, le P. 148] pour cette raison, l’"rejet d’anarcho"-capitaliste des idées d’anarchiste sur des sciences économiques de propriété de capitaliste et le besoin d’égalité, elles ne peuvent pas être considérées les anarchistes ou la partie de la tradition d’anarchiste. Troisièmement, à la différence des anarchistes, les "anarcho"-capitalistes considèrent une société de travail généralisé de salaire en tant que libre et non-exploitative — mais une telle société est opposée par des anarchistes. Comme tous les socialistes, les anarchistes désirent voir des ouvriers réunis aux moyens de production qu’ils emploient et finissent ainsi l’exploitation des ouvriers par des capitalistes et des propriétaires. En d’autres termes, quand les différents anarchistes se sont appelés des "socialistes" ils l’ont voulue dire (voir la section Gfor plus de détails sur ceci) ! Si nous regardons le travail de l’anarchiste Lysander Spooner d’individualiste, nous constatons qu’il a considéré le capitalisme avoir comme conséquence outils et machines devenants de travailleurs les "seuls dans les mains de leur travail d’employers"and" seulement au profit de leur lettre d’employers."[A à Grover Cleveland, p. 50 ] qu’il a considéré le monopole d’argent (une combinaison d’argent des produits de specie et un impôt de 10% sur les banques non-enregistrées) comme "l’un grand obstacle à la libération de travailler classe partout dans le monde", un monopole créé par "les employeurs du labour"to de salaire assurons la nécessité" compel[led ] les [ le grand corps des producteurs de richesse ]. . . - par l’alternative de la famine - pour vendre leur travail à l’argent monopolists."[Op. CIT, p. 49, p. 48, P. 20] une telle analyse est essentiellement socialiste en nature, identifiant qu’apparemment les marchés "libres" créent les conditions qui conduisent des personnes de classe ouvrière à la vente leur liberté sur le marché. De même, sa vision d’une société libre n’est également socialiste, avec le travail de salaire pas plus. Avec la fin des monopoles d’argent (et terre), il a considéré que "avec peu ou aucunes personnes exceptions"working cesserait d’être des esclaves de salaire et deviendrait les ouvriers indépendants. Dans le contraste rigide au travail de salaire, il a considéré que le travail libre appl[ying a fait participer ouvrier "] les deux sien. . . tête et son hands"[Op. CIT, p. 48, P. 50]. Ainsi Spooner a identifié que sous le travail de salaire, il y a une division de travail, avec quelques uns qui emploient leurs têtes (donnant des ordres) et les nombreuses qui à l’aide de leurs mains (ordres suivants).
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De même, les anarchistes rejettent la notion de propriété capitaliste en faveur de la possession (incluant les pleins fruits de son travail). Par exemple, les anarchistes rejettent la propriété privée de la terre en faveur d’un régime d’"occupation et d’usage". En cela nous suivons Proudhon dans Qu’est ce que la propriété ? et notant du fait que "la propriété c’est le vol".
  
"commis pendant qu’ils étaient à l’égalité à la poursuite de la propriété," discute Kline, "l’objectif pour l’anarchiste est devenu la construction d’une société fournissant l’égalité d’accès à ces choses nécessaires pour créer la richesse. Le but des anarchistes qui extolled le mutualism et l’abolition de tous les monopoles était, puis, une société où chacun voulant travailler aurait les outils et les matières premières de matière nécessaires pour la production dans un système non-exploitative. . vision dominante de the de la future société. . . [ était ] soutenu par différent, indépendant workers."[Op. CIT, Anarcho"-capitalistes de P. 95] dominant "supposent que le travail généralisé de salaire demeurerait sous leur système (tandis que le paiement du lèvre-service aux possibilités d’un capitaliste de co-operatives — et si" l’anarcho"-capitaliste pense que le co-operative deviendra la forme d’organisation de lieu de travail, puis eux sont d’un certain genre de socialiste du marché, de nota). Il est clair que leur point final (un capitalisme pur, c.-à-d. travail généralisé de salaire) soit directement l’opposé de cela désiré par des anarchistes. C’était le cas des anarchistes d’individualiste qui ont embrassé l’idéal de la concurrence de faire de laissez (de non-capitaliste) — elles ainsi, comme remarquable, au travail d’endwage et à l’usure, notto maintenez-les (en effet, leur analyse du changement de la société américaine d’un principalement de producteurs indépendants dans un basé principalement sur le travail de salaire a beaucoup de parallèles avec, de toutes les personnes, Karl Marx présenté en chapitre 33 de capital). les "Anarcho"-capitalistes, en revanche, croient qu’il est probable que les lieux de travail restent hiérarchiques (c.-à-d. capitaliste) même si l’état public a été dissous et que c’est sans souci. Cette croyance indique la priorité de leurs valeurs : l’"efficacité" (le résultat inférieur) est considérée plus importante qu’éliminant la domination, la coercition, et l’exploitation des ouvriers. De même, ils considèrent que des bénéfices, intérêt et loyer en tant que sources de revenu valides tandis que les anarchistes s’opposent à ces derniers comme usure et exploitative. D’ailleurs, dans la pratique, le travail de salaire est une source importante d’oppression et d’authoritarianism chez la société — il y a peu ou pas de liberté dans la production de capitaliste (car Bakunin remarquable, "l’ouvrier vend sa personne et sa liberté pendant un temps donné"). Ainsi, dans le contraste rigide aux anarchistes, les "anarcho"-capitalistes n’ont aucun problème avec le fascisme d’usine (c.-à-d. travail de salaire), une position qui semble fortement illogique pour une théorie s’appelle libertarian. Si elle étaient vraiment libertarian, elle s’opposerait à toutes les formes de domination, statism non simplement. Cette position découle de l’"définition d’anarcho"-capitaliste de la liberté comme absence de coercition et sera discutée dans la section F.ìn plus de détail.
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Comme ces idées sont une part essentielle de la politique d’anarchiste, elles ne peuvent pas être enlevées sans endommager sérieusement le reste de la théorie. Ceci peut être vu par les commentaires de Tucker pour qui "la liberté insiste.. . [ sur ] l’abolition de l’État et de l’abolition de l’usure ; sur plus de gouvernement de l’homme par l’homme, et plus d’exploitation de l’homme par l’homme."[cité par Eunice Schuster dans l’anarchisme indigène américain, P. 140]. Il indique que l’anarchisme a des idées politiques et économiques spécifiques, qu’il s’oppose au capitalisme qu’avec l’État. Par conséquent, l’anarchisme n’a jamais été purement un concept "politique", mais a toujours combiné une opposition à l’oppression ainsi qu’une opposition à l’exploitation. Les anarchistes socialistes ont fait exactement la même remarque. Ce qui signifie en cela que quand Tucker discute cela par "la Liberté insiste sur le socialisme. . - socialisme vrai, socialisme Anarchiste : la prédominance sur terre de la liberté, de l’égalité, et de la Solidarité" [à l’intérieur d’un livre, P. 363] il sait exactement ce qu’il disait et l’exprimait de tout son coeur.
  
Ce soutien sincère des droites de propriété de travail et de capitaliste de salaire indique que les "anarcho"-capitalistes ne sont pas des anarchistes parce qu’ils ne rejettent pas toutes les formes d’archy.They soutiennent évidemment la hiérarchie entre le patron et l’ouvrier (travail de salaire) et le propriétaire et le locataire. L’anarchisme, par définition, est contre toutes les formes d’archy, y compris la hiérarchie produite par la propriété de capitaliste. Ignorer l’évident archyassociated avec le capitaliste que la propriété est fortement illogique. La nature d’anti-anarchiste du l’"anarcho"-capitalisme peut mieux être vue en citant" un anarcho"-capitaliste principal, Murray Rothbard. Il discute, celui arrogates de l’état des "à lui-même un monopole de la force, de la puissance finale de prise de décision, au-dessus d’un secteur donné area."[Rothbard territorial, l’éthique de la liberté, p. 170 ] seule, cette définition est unremarkable. Malheureusement pour lui (et des "réclamations d’anarcho"-capitaliste d’être anarchiste), il note également que les propriétaires de capitaliste ont les puissances semblables. En tant que He énonce, "[ o]bviously, dans une société libre, Smith a l’excédent final de puissance de prise de décision ses propres propriété juste, Jones au-dessus du sien, etc."[Op. Le CIT, le P. 173] et, également évidemment, cette final-décision faisant la puissance se prolonge à ceux qui emploient, mais ne possède pas, une telle propriété (c.-à-d. des locataires et des ouvriers). La nature de statist de la propriété de propriété est clairement indiquée par les mots de Rothbard’s — le propriétaire dans une "société d’anarcho"-capitaliste possède" le power"over final de prise de décision par secteur donné, est également qui ce que l’état a actuellement. Comme nous discutons dans plus de profondeur dans la section F.2, l’"anarcho"-capitalisme ne peut pas être considéré comme anarchiste simplement parce qu’ils remplacent l’autorité de l’état par celle du propriétaire. Tous les deux ont "le power"over final de prise de décision un secteur et ainsi un excédent indiqués ceux qui de phase dans (ou utilisation) ce secteur. Les similitudes entre le capitalisme et le statism sont claires — et ainsi pourquoi l’"anarcho"-capitalisme ne peut pas être anarchiste. Rejeter l’autorité ("la puissance finale de prise de décision") de l’état et embrasser cela du propriétaire indique non seulement une position fortement illogique mais une en désaccord avec les principes de base de l’anarchisme. Ainsi l’anarchisme est bien davantage que la définition commune de dictionnaire d’"aucun gouvernement" - - il nécessite également d’être contre toutes les formes d’archy, y compris ceux produits par la propriété de capitaliste. C’est clair des racines du mot "anarchy." Comme nous avons noté dans la section A.1, les moyens anarchy de mot "aucun rulers"or" contraire à l’autorité ". Car Rothbard lui-même reconnaît, le propriétaire est la règle de leur propriété et, en conséquence, de ceux qui l’emploient (par conséquent Bakunin au-dessus du commentaire cité que "l’ouvrier vend sa personne et sa liberté pendant un temps donné"). Anarcho"-capitalisme pour cette raison l’"ne peut pas être considéré car une forme d’anarchisme — un vrai anarchiste doit logiquement s’opposer à l’autorité du propriétaire avec celle de l’état.
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Cette combinaison du politique et de l’économique est essentielle, car ils se renforcent mutuellement. Sans idées économiques, les idées politiques seraient sans signification, et le déséquilibre inégal ferait d’elles une conception stupide. Comme note Kline, les propositions des anarchistes individualistes "ont été conçues pour établir une vraie égalité des possibilitées... et ils ont prévu que ceci aurait comme conséquence une société sans grande richesse ou pauvreté. En l’absence des facteurs monopolistiques qui fausseraient la concurrence, ils se sont attendus à une société en grande partie des ouvriers indépendants sans la disparité significative de la richesse entre n’importe lequel d’entre elles puisque tous seraient requis de vivre à leurs propres frais et pas aux dépens du camarade/être humain exploité."[Op CIT, les pp 103-104 ]
  
Puisque l’"anarcho"-capitalisme explicitement (ou implicitement, parce que cette matière) ne réclame pas les arrangements économiques qui finiront le travail et l’usure de salaire ils ne peut pas être considéré les anarchistes ou la partie de la tradition d’anarchiste. Pour conclure. Des théories politiques devraient être identifiées par leurs dispositifs et histoire plutôt qu’étiquettes réels. Une fois que nous identifions cela, nous découvrons bientôt que l’"anarcho"-capitalisme est un oxymoron. Les anarchistes et les "anarcho"-capitalistes ne sont pas une partie du même mouvement ou tradition. Leurs idées et objectifs sont dans l’opposition directe à ceux de toutes sortes d’anarchistes. Tandis que les anarchistes se sont toujours opposés au capitalisme, les "anarcho"-capitalistes l’ont embrassé. Et en raison de ceci embrassez leur "anarchy" sera marqué par des différences étendues dans la richesse et la puissance, les différences qui se montreront vers le haut dans les rapports basés lors de la subordination et de la hiérarchie (telle que le travail de salaire), notfreedom (peu la merveille que Proudhon a argué du fait que la "propriété est despotism" - - il crée des rapports autoritaires et hiérarchiques entre les personnes d’une manière semblable avec le statism).
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En enlevant l’engagement fondamental de supprimer le revenu du non-travail, n’importe quelle société "anarchiste" capitaliste aménerait de vastes différences dans la richesse, ainsi que dans les rapports politiques. Au lieu d’un gouvernement imposé, des monopoles sur la terre, l’argent et ainsi de suite, le pouvoir économique découlant de la propriété privée et le capital s’assureraient que la majorité est demeurée dans (pour employer les mots de Spooner) "à l’état de domestiques" (voir section F.2 et F.3.1 pour davantage sur ce sujet). Les anarchistes individualiste se rendaient compte de ce danger et soutenaient une opposition à ces idées économiques d’usure (c.-à-d. loyer, bénéfice et intérêt), afin d’assurer à l’ouvrier la pleine valeur de son travail. Tandis que parmi eux certains appelaient ces idées de "socialiste", il est clair que ces idées sont socialistes de par la nature et dans le but de ces idées (De même, pas tous les anarchistes individualiste se sont appelés anarchistes, mais leurs idées sont clairement anarchistes en nature et dans le but).
  
Leur soutien de capitalisme "du marché libre" ignore l’impact de la richesse et de la puissance sur la nature et les résultats de différentes décisions dans le marché (voir de discussion des sections F.ànd F.3for davantage). Par exemple, comme nous indiquons dans les sections J.5.10, le travail de J.5.11and J.5.12wage est moins efficace que l’individu-gestion dans la production mais en raison de la structure et de la dynamique du marché de capitaliste, les "forces du marché" décourageront activement l’individu-gestion due à son nature d’autorisation pour des ouvriers. En d’autres termes, un marché développé de capitaliste favorisera la hiérarchie et l’unfreedom dans la production malgré ses effets sur différents ouvriers et leur veut (voir également la section F.10.2). Ainsi le capitalisme "du marché libre" tend re-à imposer des inégalités de la richesse et de la puissance, noteliminate elles. En outre, un tel système de puissance (économique et sociale) exigera de la force étendue de la maintenir et l’"système d’anarcho"-capitaliste" des sociétés de concurrence de la défense "sera simplement un nouvel état, imposant la puissance de capitaliste, les droites de propriété et la loi. De façon générale, le manque de souci pour la liberté signicative dans la production et les effets de vastes différences dans la puissance et la richesse chez la société dans l’ensemble rend "anarcho"-capitalisme peu meilleur que" l’anarchisme pour les riches." Emma Goldman a identifié ceci quand elle a argué du fait que "’l’individualisme raboteux ’a signifié tout le ’individualisme ’pour les maîtres. . . dans à qui tyrannie politique nommée et oppression sociale sont défendues et retardées comme vertus tandis que chaque aspiration et tentative de l’homme de gagner la liberté. . . est dénoncé As. . . le mal au nom de celui que le même individualism."[ Emma rouge parle, de P. 112] et, en tant que tels, n’est aucun anarchisme du tout. Ainsi, à la différence des anarchistes, les "anarcho"-capitalistes ne cherchent pas" l’abolition de l’expression du Proudhon d’utilisation de proletariat"(to) par l’intermédiaire des droites et des établissements de propriété changeants de capitaliste. Ainsi l’"anarcho"-capitaliste et l’anarchiste ont différentes positions de départ et extrémités opposées à l’esprit et ainsi ils ne peuvent pas être considérés une partie de la même tradition (d’anarchiste).
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Puisque les "anarcho"-capitalistes embrassent le capitalisme et rejettent le socialisme, ils ne peuvent donc pas être considérés anarchistes, ni faisant partie de la tradition anarchiste.
  
Car nous discutons plus loin dans les sections postérieures, les "réclamations d’anarcho"-capitaliste à être des anarchistes sont fausses simplement parce qu’elles rejettent tellement de l’anarchiste que la tradition quant à font ce qu’elles acceptent l’non-anarchiste dans la théorie et la pratique. Peu se demandent Peter rassemblent dit que "peu d’anarchistes accepteraient les ’anarcho-capitalist dans le camp d’anarchiste puisqu’ils ne partagent pas un souci pour l’égalité économique et le justice."[Demanding social l’impossible, p. 565 ]
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→ Ce qui nous apporte bien au deuxième point, à savoir un manque de souci pour l’égalité. Par un rigide contraste des anarchistes de toutes les tendances, l’inégalité n’est pas vue pour être un problème pour les "anarcho"-capitalistes (voir la section F.3). Cependant, c’est un truisme que tous les "commerçants" ne soient pas sujets de maniére égale au marché (c.-à-d. avoir le même pouvoir de marché). Dans beaucoup de cas, quelques-uns ont le controle suffisant des ressources afin d’influencer ou de déterminer le prix et dans ces cas-ci, tous les autres doivent se soumettre à ces limites ou ne pas acheter le produit. Quand le produit est un pouvoir de travail, même cette option manque - les ouvriers doivent accepter un travail afin de vivre. Comme nous discutons dans la section F.10.2, les ouvriers sont habituellement dans une position défavorable sur le marché du travail, à la différence des capitalistes, et ceci les forcent à vendre leur liberté en échange, permettant des bénéfices pour d’autres. L’inégalité d’augmentation de ces bénéfices dans la société en tant que propriétaires reçoivent la valeur en surplus produit par les ouvriers. Ceci augmente l’autre inégalité, consolidant la puissance du marché et ainsi affaiblit la position de négociation des autres ouvriers, s’assurant que même la plus libre concurrence possible ne pourrait pas éliminer la pouvoir de la société de classe (quelque chose, selon B. Tucker, identifié comme se produisant avec le développement de la confiance dans le capitalisme - voir la section G.4). Peu se demandent ce que Proudhon disait du fait que la loi de l’offre et de la demande était "une loi trompeuse... approprié seulement à assurer la victoire du fort au-dessus du faible, de ceux qui possèdent l’excédent de propriété sur ceux qui possèdent rien."[cité par Alan Ritter, "de la pensée politique de Pierre-Joseph Proudhon", P. 121]
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Le travail salarié est une manière principale de créer, de maintenir et d’augmenter l’inégalité (aussi bien qu’être une source de domination et de subordination, c.-à-d. de non liberté). Inutile de dire, que les inégalités de pouvoirs et de richesses ne se limitent pas seulement aux lieux de travail, ni que les dommages de la hiérarchie sur les individus et de leur liberté limitée aux heures de travail. Tous les deux ont un impact profond sur le reste de la société, augmentant dans toutes les aires de la vie et limitant partout la liberté (voir la section F.3 pour une discussion sur ce sujet). Vous ne pouvez pas isoler un aspect de la vie (c.-à-d. ici, le travail) et croire qu’il n’affectera pas de façon ou d’une autre tous les autres. Cependant, l’"anarcho"-capitaliste semble croire que vous le pouvez.
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Par conséquent, les anarchistes identifient que "l’échange libre" dans des circonstances inégales augmentera l’inégalité entre les individus et les classes, sans le réduire (et que l’inégalité produira les rapports sociaux qui sont basés sur la hiérarchie et la domination, et non la liberté). Comme Noam Chomsky disait :
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l’"Anarcho-capitalisme, à mon avis, est un système doctrinal qui, si jamais il était mis en application, mènerait aux formes de tyrannie et d’oppression qui ont peu de contre-parties dans l’histoire humaine. Il n’y a pas la plus légère possibilité que ces (de mon point de vue, affreuse) idées soient mises en application, parce qu’elles détruiraient rapidement n’importe quelle société qui aurait fait cette erreur colossale. L’idée du ’contrat libre’ entre le potentat et son sujet affamé est une plaisanterie difficile, peut-être une valeur pour quelques moments dans une conférence universitaire explorant les conséquences (de mon point de vue, absurdes) de ces idées, mais nulle part ailleurs." [Noam Chomsky sur l’anarchisme, entrevue avec Tom Lane, 23 décembre, 1996]
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En raison des effets mauvais de l’inégalité sur la liberté, les anarchistes sociaux et individualistes ont désiré créer un environnement dans lequel les circonstances ne conduiraient pas des personnes à la vente de leur liberté à d’autres en échange de salaires. En d’autres termes, ils ont désirés une égalisation du pouvoir du marché en s’opposant à l’intérêt, au loyer et au bénéfice et les définitions capitalistes de la propriété privée. Kline récapitule ceci en disant "[les anarchistes américains individualiste] a exposé la tension existant dans la pensée libérale entre la propriété privée et l’idéal de l’égalité d’accès. Les différents anarchistes se rendaient, au moins, compte que les conditions existantes étaient loin d’être idéal, que le système lui-même fonctionnant contre une majorité d’individus dans leurs efforts d’atteindre ses promesses. Le manque de capital, de moyens de création et d’accumulation de la richesse, ont habituellement condamné le travailleur à une vie d’exploitation. Ceci les anarchistes le savent et ils rejéttent un tel systeme."[Op.CIT, le P. 102]
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Ce désir pour l’égalité de négociation est reflété dans leurs idées économiques et en enlevant ces idées économiques fondamentales des anarchistes individualiste, l’"anarcho"-capitalisme fait une moquerie de toutes les idées qu’elles s’approprient. Essentiellement, les anarchistes individualiste étaient d’accord avec Rousseau qu’afin d’empêcher l’inégalité extrême des fortunes vous devez en premier lieu priver des personnes des moyens de s’accumuler et ne pas emporter la richesse des riches. Un point important que l’"anarcho"-capitalisme feint de comprendre ou n’apprécie pas.
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En outre, nous devons noter que de telles inégalités dans le pouvoir et la richesse auront besoin d’être "défendues" par ceux sujet à elles (les "anarcho"-capitalistes reconnaissent le besoin de la police et des cours privées de "justice" pour défendre la propriété du vol - et, les anarchistes ajoutent, pour défendre le vol et le despotisme liés à la propriété !). En raison de son appui à la propriété privée (et à l’autorité), l’"anarcho"-capitalisme en finit par maintenir un État dans son " anarchie " ; à savoir un État privée dont l’existence que ses partisans essayent de nier simplement en refusant de l’appeler un État, comme une autruche cachant sa tête dans le sable (voir la section F.6 pour plus sur ceci et pourquoi l’"anarcho"-capitalisme est mieux décrit en tant que "capitalisme d’État privé").
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Pour les anarchistes, ce besoin de capitalisme d’un certain genre d’État n’est pas surprenant, parce que :
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"l’Anarchie sans Socialisme nous semble également aussi impossible [que Socialisme sans Anarchie], parce que en ce cas il ne pourrait pas être autre chose que la domination du plus fort, et mettrait donc en marche tout de suite l’organisation et la consolidation de cette domination ; c’est à dire la constitution d’un gouvernement." [Errico Malatesta, la vie et les idées, le P. 148]
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Pour cette raison, le rejet par les "anarcho"-capitaliste des idées anarchistes sur la science économique de la propriété capitaliste et le besoin d’égalité, elles ne peuvent donc pas être considérés anarchistes ou faisant partie de la tradition anarchiste.
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→ Troisièmement, à la différence des anarchistes, les "anarcho"-capitalistes considèrent une société généralisé par le travail salarié en tant que libre et non-exploitative - mais une telle société en est opposée pour les anarchistes. Comme tous les socialistes, les anarchistes désirent voir les ouvriers unis avec les moyens de production qu’ils utilisent et en finir ainsi avec l’exploitation des ouvriers par des capitalistes et des propriétaires. En d’autres termes, quand les différents anarchistes se sont appelés des "socialistes" ils ont voulus dire ceci ! (voir la section G pour plus de détails sur ce sujet).
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Si nous regardons le travail de l’anarchiste individualiste Lysander Spooner, nous constatons qu’il a considéré le capitalisme avoir comme conséquence sur le devenir des travailleurs que "les seuls outils et machines dans les mains des employeurs" de leur travail "est seulement au profit de leur employeurs" [Lettre à Grover Cleveland, p. 50 ] il considérait le monopole d’argent (une combinaison d’argent des produits d’espèce et un impôt de 10% sur les banques non-enregistrées) comme "le grand obstacle à la libération de la classe travailleuse partout dans le monde", un monopole créé par "les employeurs du travail salarié" pour assurer la nécessité qui a contraint le grand corps des producteurs de richesse par l’alternative de la famine - vendre leur travail aux monopolistes d’argent [Op. CIT, p. 49, p. 48, P. 20]
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Une telle analyse est essentiellement socialiste par nature, identifiant que l’apparente "liberté" des marchés créent les conditions qui conduisent des personnes de la classe ouvrière à la vente de leur liberté sur le marché. De même, sa vision d’une société libre est également socialiste, par plus de travail salarié. Avec la fin des monopoles d’argent (et des terres), il a considéré que "avec peu ou sans aucune exceptions" Les travailleurs cesseraient d’être des esclaves du salariat et deviendrait les ouvriers indépendants. En contraste rigide avec le travail salarié, il a considéré que le travail libre applique le travailleur "à faire participer les deux... sa tête et ses mains" [Op. CIT, p. 48, P. 50]. Ainsi Spooner reconnait que sous le travail salarié, il y a une division du travail, avec quelques uns qui emploient leurs têtes (donnent des ordres) et les nombreuses autres utilisant leurs mains (suivent les ordres).
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"leur engagement, comme ils l’étaient pour l’égalité dans la recherche de la propriété," dit Kline, "l’objectif pour l’anarchiste est devenu la construction d’une société fournissant l’égalité d’accès à ces choses nécessaires pour créer la richesse. Le but des anarchistes qui exprimaient le mutualisme et l’abolition de tous les monopoles, était, alors, une société, où chacun voulant travailler, aurait les outils et les matières premières nécessaires pour la production dans un système sans exploitation. vision dominante de la future société... [qui était] soutenu par différent travailleurs indépendant."[Op. CIT, P. 95]
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Les "anarcho"-capitalistes supposent que le travail salarié généralisé, demeurerait sous leur système (tandis que le paiement du LIP-service aux possibilités de co-operatives - et si un "anarcho"-capitaliste pense que la co-operative deviendra la forme dominante d’organisation du lieu de travail, alors ils sont en quelque sorte d’un certain genre de socialisme de marché, et non capitaliste). Il est clair que leur point final (un capitalisme "pur", c.-à-d. le travail généralisé en salariat) est directement l’opposé de ce qui est désiré par les anarchistes. C’était le cas des anarchistes individualiste qui ont embrassé l’idéal (non-capitaliste) de la concurrence du "laisser faire" - ils faisaient cela, comme noté plus haut, pour en finir avec le salariat et l’usure, non pour les maintenir (en effet, leur analyse du changement de la société américaine pour un principe de producteurs indépendants au contraire de l’autre basé principalement sur le travail salarié, a beaucoup de parallèles avec les personnes, que Karl Marx présentait au chapitre 33 du "capital").
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les "Anarcho"-capitalistes, en revanche, croient qu’il est préférable que les lieux de travail restent hiérarchiques (c.-à-d. capitaliste) même si l’État public a été dissous et que c’est sans souci. Cette croyance indique la priorité de leurs valeurs : l’"efficacité" (le résultat inférieur) est considérée plus importante que l’élimination de la domination, de la coercition, et de l’exploitation des ouvriers. De même, ils considèrent que les bénéfices, intérêts et loyers en tant que sources de revenu comme valides, tandis que les anarchistes s’opposent à ces derniers comme usure et exploitation.
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D’ailleurs, dans la pratique, le travail salarié est une source importante d’oppression et d’autoritarisme dans la société - il y a peu ou pas de liberté dans la production capitaliste (comme Bakounine disait, "l’ouvrier vend sa personne et sa liberté pendant un temps donné"). Ainsi, au contraire des anarchistes, les "anarcho"-capitalistes n’ont aucun problème avec le fascisme d’usine (c.-à-d. du travail salarié), une position qui semble fortement illogique pour une théorie s’appellant "libertarian". Si elle était vraiment libertaire, elle s’opposerait à toutes les formes de domination, et pas simplement à l’Étatisme. Cette position découle de la définition "anarcho"-capitaliste de liberté, comme absence de coercition (cela sera discutée dans la section F.2 plus en détail).
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Ce soutien sincère des droits de propriété et du travail salarié indique que les "anarcho"-capitalistes ne sont pas des anarchistes, parce qu’ils ne rejettent pas toutes les formes d’autorités. Ils soutiennent évidemment la hiérarchie entre le patron et l’ouvrier (travail salarié) et entre le propriétaire et le locataire (loyer). L’anarchisme, par définition, est contre toutes les formes d’autorité, y compris la hiérarchie produite par la propriété capitaliste. Ignorer l’évidente association de l’autorité avec la propriété capitaliste est fortement illogique.
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La nature anti-anarchiste de l’"anarcho"-capitalisme peut mieux être comprise en citant un penseur "anarcho"-capitaliste, tel Murray Rothbard. Il discute, que l’État "s’arroge à lui-même le monopole de la force, du pouvoir final de prise de décision, au-dessus d’un secteur territorial donné." [Rothbard territorial, l’éthique de la liberté, p. 170 ] De et par elle même, cette définition est intouchable. Malheureusement pour lui (et des "anarcho"-capitalistes se réclament d’être anarchiste), il note également que les propriétaires capitaliste ont des pouvoirs semblables. Pourtant il énonce, "[cependant], dans une société libre, Smith a l’ultime pouvoir de prise de décision juste sur ses propres propriétés, Jones au-dessus des siennes, etc."[Op. Le CIT, le P. 173] et, également évidemment, cette ultime pouvoir de prise de décision se prolonge à ceux qui utilisent, mais ne possède pas, une telle propriété (c.-à-d. des locataires et des ouvriers). La nature Étatiste de la propriété est clairement indiquée par les mots de Rothbard - le propriétaire dans une société d’"anarcho"-capitaliste possède l’ultime pouvoir de prise de décision pour un secteur donné, c’est également ce que l’État a actuellement.
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Comme nous en discutons plus de profondeur dans la section F.2, l’"anarcho"-capitalisme ne peut pas être considéré comme anarchiste, simplement parce qu’ils remplacent l’autorité de l’État par celle du propriétaire. Tous les deux ont "le pouvoir" ultime de prise de décision sur un secteur (une propriété) et ainsi que sur ceux qui vivent (ou utilisent) dans ce secteur. Les similitudes entre le capitalisme et l’Étatisme sont claires - et ainsi pourquoi l’"anarcho"-capitalisme ne peut pas être anarchiste. Rejeter l’autorité ("la puissance ultime de prise de décision") de l’État et embrasser celle du propriétaire indique non seulement une position fortement illogique mais une position en désaccord avec les principes de base de l’anarchisme.
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Ainsi l’anarchisme est bien davantage que la définition commune du dictionnaire de "sans gouvernement" — il nécessite également d’être contre toutes les formes d’autorité, y compris celles produites par la propriété capitaliste. C’est clair par les racines du mot "anarchie". Comme nous avons noté dans la section A.1, le mot anarchie signifie "aucune régle intangible" ou "contraire à l’autorité ". Car Rothbard lui-même reconnaît, que le propriétaire est la règle de leur propriété et, en conséquence, de ceux qui l’utilisent (aynt pour conséquence ce que Bakounine disait au-dessus "l’ouvrier vend sa personne et sa liberté pendant un temps donné"). L’"Anarcho"-capitalisme pour cette raison ne peut pas être considéré comme une forme d’anarchisme - un vrai anarchiste doit logiquement s’opposer à l’autorité du propriétaire autant qu’à celle de l’État.
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Puisque l’"anarcho"-capitalisme explicitement (ou implicitement, de son contenu) ne réclame pas les arrangements économiques qui aboliront le travail salarié et l’usure, il ne peut pas être considéré anarchiste ou ni faisant partie de la tradition anarchiste.
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Pour conclure.
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Des théories politiques devraient être identifiées par leur caractéristique et de par leur histoire réelle, plutôt que par des étiquettes (facile à apposer). Une fois que nous identifions cela, nous découvrons bientôt que l’"anarcho"-capitalisme est un oxymoron. Les anarchistes et les "anarcho"-capitalistes ne sont pas une partie du même mouvement ou tradition. Leurs idées et leurs objectifs sont en opposition directe à toutes les sortes d’anarchistes. Tandis que les anarchistes se sont toujours opposés au capitalisme, les "anarcho"-capitalistes l’ont embrassé. Et en raison de l’embrassé, leur "anarchie" sera marqué par des différences étendues dans la richesse et le pouvoir, les différences qui augmenteront dans les rapports basés sur la subordination et la hiérarchie (tel que le travail salarié), pas la liberté (peu se demande quand Proudhon a noté du fait que la "propriété est despotique" — qu’elle crée des rapports autoritaires et hiérarchiques entre les personnes d’une manière semblable que l’Étatisme).
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Leur soutien au capitalisme de "marché libre" ignore l’impact de la richesse et du pouvoir sur la nature et les résultats des décisionhs individuelles dans le marché (voir de discussion des sections F.2 et F.3 pour davantage d’élèments). Par exemple, comme nous indiquons dans les sections J.5.10, J.5.11 et J.5.12, le travail salarié est moins efficace que l’auto-gestion dans la production mais cela en raison de la structure et de la dynamique du marché capitaliste, les "forces du marché" décourageront activement l’auto-gestion due à son nature autoritaire pour les ouvriers. En d’autres termes, un capitalisme de marché développé favorisera la hiérarchie et la non liberté dans la production malgré ses effets sur différents ouvriers et leur volonté (voir également la section F.10.2). Ainsi le capitalisme de "marché libre" tend à re-imposer des inégalités de richesse et de pouvoir, et non à les éliminer.
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En outre, un tel système de pouvoir (économique et sociale) exigera une force étendue pour le maintenir et le systéme de concurrence "anarcho"-capitaliste" des "firmes de défense" sera simplement un nouvel État, imposant le pouvoir du capitaliste, les droits de propriété et sa loi.
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De façon générale, le manque de souci pour la liberté signicative dans la production et les effets de vastes différences dans le pouvoir et la richesse dans les sociétés dans son ensemble rend l’"anarcho"-capitalisme pas meilleur que "l’anarchisme pour les riches". Emma Goldman a reconnu ceci quand elle a noté du fait que "’l’individualisme raboteux a signifié tout l’individualisme pour les maîtres... quand ce qu’on nomme tyrannie politique et oppression sociale sont défendues et mises comme vertus tandis que chaque aspiration et tentative de l’homme de gagner la liberté... est dénoncé comme... le mal nommé de même individualisme." [Emma la rouge, paroles, de P. 112] et, en tant que tels, n’est pas de l’anarchisme du tout.
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Ainsi, à la différence des anarchistes, les "anarcho"-capitalistes ne cherchent pas "l’abolition du prolétariat" (expression utilisé par Proudhon) par l’intermédiaire du changement des droits de propriété capitaliste et des institutions. Ainsi l’"anarcho"-capitaliste et l’anarchiste ont différentes positions au départ et des buts opposés à l’esprit et ainsi ils ne peuvent pas être considérés comme partie de la même tradition (anarchiste).
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Nous discutons plus loin dans les sections postérieures, les réclamations des "anarcho"-capitalistes d’être des anarchistes sont fausses simplement parce qu’elles rejettent tellement la tradition anarchiste quant à ce qu’elles acceptent de non-anarchiste dans leur théorie et leur pratique. Peu se demandent quand Peter Marshall dit que "peu d’anarchistes accepteraient les "anarcho"-capitalistes dans le camp anarchiste puisqu’ils ne partagent pas un souci pour l’égalité économique et la justice sociale." [Demandant l’impossible, p. 565 ]
  
 
====F.1.1 - [[FaqAnar:Ne pas renoncer à la hierarchie : le talon d’Achilles des libertariens et des "anarcho"-capitalistes ?| Ne pas renoncer à la hierarchie : le talon d’Achilles des libertariens et des "anarcho"-capitalistes ?]]====
 
====F.1.1 - [[FaqAnar:Ne pas renoncer à la hierarchie : le talon d’Achilles des libertariens et des "anarcho"-capitalistes ?| Ne pas renoncer à la hierarchie : le talon d’Achilles des libertariens et des "anarcho"-capitalistes ?]]====
 
====F.1.2 - [[FaqAnar:A quel point la théorie libertarienne est-elle libertaire ?| A quel point la théorie libertarienne est-elle libertaire ?]]====
 
====F.1.2 - [[FaqAnar:A quel point la théorie libertarienne est-elle libertaire ?| A quel point la théorie libertarienne est-elle libertaire ?]]====
 
====F.1.3 - [[FaqAnar:La théorie libertarienne est-elle scientifique par nature ?| La théorie libertarienne est-elle scientifique par nature ?]]====
 
====F.1.3 - [[FaqAnar:La théorie libertarienne est-elle scientifique par nature ?| La théorie libertarienne est-elle scientifique par nature ?]]====

Revision as of 10:52, 13 October 2005

F-1 - Les "anarcho"-capitalistes sont-ils vraiment des anarchistes ?

En un mot, non. Tandis que les "anarcho"-capitalistes essayent évidemment de s’associer à la tradition anarchiste en employant le mot" anarcho ", leurs idées sont distinctement en désaccord avec celles liées à l’anarchisme. En raison de cela, le fait qu’ils réclament que leurs idées sont anarchistes ou qu’elles font parties de la tradition anarchiste ou du mouvement anar, est faux.

Les "Anarcho"-capitalistes prétendent être des anarchistes parce qu’ils disent qu’ils s’opposent au gouvernement. En tant que tel, comme définit dans la dernière section (introduction de F), ils emploient une définition de l’anarchisme venant du dictionnaire. Cependant, l’anarchisme est une théorie politique, pas une définition de dictionnaire. Car les dictionnaires sont rarement des objets de connaissance politiquement sophistiquées, ceci signifie qu’ils n’identifient pas que l’anarchisme est plus (+) que juste une opposition au gouvernement, il est également marqué par une opposition au capitalisme (c.-à-d. l’exploitation et la propriété privée). Ainsi, l’opposition au gouvernement est un état nécessaire mais non suffisant pour être un anarchiste - vous devez également être opposés à l’exploitation et à la propriété privée capitaliste. Du fait que les "anarcho"-capitalistes ne considérent pas l’intérêt, la location et les bénéfices (c.-à-d. le capitalisme) à être exploitatif, ni à s’opposer aux droits de propriété capitaliste, ils ne sont pas anarchistes.

De quelles manières les "anarcho"-capitalistes diffèrent-ils des anarchistes ?

Elles sont de trois sortes :

→ Premièrement, à la différence de l’individualiste et des anarchistes socialistes, les "anarcho"-capitalistes soutiennent le capitalisme (un type pur de "marché libre" capitaliste). Ceci signifie qu’ils rejettent totalement les idées des anarchistes quant à la propriété et à l’analyse économique. Par exemple, comme tous les défenseurs capitalistes, ils considèrent le loyer, le profit et l’intéret en tant que revenus valides. En revanche, tous les anarchistes considèrent ces derniers comme exploitation et approuvent Tucker (anarchiste individualiste) lorsque celui-ci dit que "Quiconque contribue à la production est seul à pouvoir prétendre à des droits. "Ce" n’a pas de droits, faisant que, "Qui" doit être respecté. "Ce" est une chose. "Qui" est une personne. Les choses n’ont pas de prétentions ; elles n’existent que pour être réclamées. La possession d’un droit ne peut pas être déduit à partir d’une matière inerte, mais en fonction d’une personne vivante." [cité par Wm. Gary Kline, les anarchistes individualiste, P. 73] (et cela, nous devons le noter, est la critique fondamentale de la théorie capitaliste pour qui le capital est productif. De l’intérieur et par eux-mêmes, les coûts fixes ne créent pas de valeur. Ou plutôt, la valeur est la création dépendant de la façon dont des investissements sont développés et employés une fois en place. Pour cette raison les anarchistes individualistes considérent le revenu d’usure un dérivé du non-travail, ceci à la différence des "anarcho"-capitalistes).

De même, les anarchistes rejettent la notion de propriété capitaliste en faveur de la possession (incluant les pleins fruits de son travail). Par exemple, les anarchistes rejettent la propriété privée de la terre en faveur d’un régime d’"occupation et d’usage". En cela nous suivons Proudhon dans Qu’est ce que la propriété ? et notant du fait que "la propriété c’est le vol".

Comme ces idées sont une part essentielle de la politique d’anarchiste, elles ne peuvent pas être enlevées sans endommager sérieusement le reste de la théorie. Ceci peut être vu par les commentaires de Tucker pour qui "la liberté insiste.. . [ sur ] l’abolition de l’État et de l’abolition de l’usure ; sur plus de gouvernement de l’homme par l’homme, et plus d’exploitation de l’homme par l’homme."[cité par Eunice Schuster dans l’anarchisme indigène américain, P. 140]. Il indique que l’anarchisme a des idées politiques et économiques spécifiques, qu’il s’oppose au capitalisme qu’avec l’État. Par conséquent, l’anarchisme n’a jamais été purement un concept "politique", mais a toujours combiné une opposition à l’oppression ainsi qu’une opposition à l’exploitation. Les anarchistes socialistes ont fait exactement la même remarque. Ce qui signifie en cela que quand Tucker discute cela par "la Liberté insiste sur le socialisme. . - socialisme vrai, socialisme Anarchiste : la prédominance sur terre de la liberté, de l’égalité, et de la Solidarité" [à l’intérieur d’un livre, P. 363] il sait exactement ce qu’il disait et l’exprimait de tout son coeur.

Cette combinaison du politique et de l’économique est essentielle, car ils se renforcent mutuellement. Sans idées économiques, les idées politiques seraient sans signification, et le déséquilibre inégal ferait d’elles une conception stupide. Comme note Kline, les propositions des anarchistes individualistes "ont été conçues pour établir une vraie égalité des possibilitées... et ils ont prévu que ceci aurait comme conséquence une société sans grande richesse ou pauvreté. En l’absence des facteurs monopolistiques qui fausseraient la concurrence, ils se sont attendus à une société en grande partie des ouvriers indépendants sans la disparité significative de la richesse entre n’importe lequel d’entre elles puisque tous seraient requis de vivre à leurs propres frais et pas aux dépens du camarade/être humain exploité."[Op CIT, les pp 103-104 ]

En enlevant l’engagement fondamental de supprimer le revenu du non-travail, n’importe quelle société "anarchiste" capitaliste aménerait de vastes différences dans la richesse, ainsi que dans les rapports politiques. Au lieu d’un gouvernement imposé, des monopoles sur la terre, l’argent et ainsi de suite, le pouvoir économique découlant de la propriété privée et le capital s’assureraient que la majorité est demeurée dans (pour employer les mots de Spooner) "à l’état de domestiques" (voir section F.2 et F.3.1 pour davantage sur ce sujet). Les anarchistes individualiste se rendaient compte de ce danger et soutenaient une opposition à ces idées économiques d’usure (c.-à-d. loyer, bénéfice et intérêt), afin d’assurer à l’ouvrier la pleine valeur de son travail. Tandis que parmi eux certains appelaient ces idées de "socialiste", il est clair que ces idées sont socialistes de par la nature et dans le but de ces idées (De même, pas tous les anarchistes individualiste se sont appelés anarchistes, mais leurs idées sont clairement anarchistes en nature et dans le but).

Puisque les "anarcho"-capitalistes embrassent le capitalisme et rejettent le socialisme, ils ne peuvent donc pas être considérés anarchistes, ni faisant partie de la tradition anarchiste.

→ Ce qui nous apporte bien au deuxième point, à savoir un manque de souci pour l’égalité. Par un rigide contraste des anarchistes de toutes les tendances, l’inégalité n’est pas vue pour être un problème pour les "anarcho"-capitalistes (voir la section F.3). Cependant, c’est un truisme que tous les "commerçants" ne soient pas sujets de maniére égale au marché (c.-à-d. avoir le même pouvoir de marché). Dans beaucoup de cas, quelques-uns ont le controle suffisant des ressources afin d’influencer ou de déterminer le prix et dans ces cas-ci, tous les autres doivent se soumettre à ces limites ou ne pas acheter le produit. Quand le produit est un pouvoir de travail, même cette option manque - les ouvriers doivent accepter un travail afin de vivre. Comme nous discutons dans la section F.10.2, les ouvriers sont habituellement dans une position défavorable sur le marché du travail, à la différence des capitalistes, et ceci les forcent à vendre leur liberté en échange, permettant des bénéfices pour d’autres. L’inégalité d’augmentation de ces bénéfices dans la société en tant que propriétaires reçoivent la valeur en surplus produit par les ouvriers. Ceci augmente l’autre inégalité, consolidant la puissance du marché et ainsi affaiblit la position de négociation des autres ouvriers, s’assurant que même la plus libre concurrence possible ne pourrait pas éliminer la pouvoir de la société de classe (quelque chose, selon B. Tucker, identifié comme se produisant avec le développement de la confiance dans le capitalisme - voir la section G.4). Peu se demandent ce que Proudhon disait du fait que la loi de l’offre et de la demande était "une loi trompeuse... approprié seulement à assurer la victoire du fort au-dessus du faible, de ceux qui possèdent l’excédent de propriété sur ceux qui possèdent rien."[cité par Alan Ritter, "de la pensée politique de Pierre-Joseph Proudhon", P. 121]

Le travail salarié est une manière principale de créer, de maintenir et d’augmenter l’inégalité (aussi bien qu’être une source de domination et de subordination, c.-à-d. de non liberté). Inutile de dire, que les inégalités de pouvoirs et de richesses ne se limitent pas seulement aux lieux de travail, ni que les dommages de la hiérarchie sur les individus et de leur liberté limitée aux heures de travail. Tous les deux ont un impact profond sur le reste de la société, augmentant dans toutes les aires de la vie et limitant partout la liberté (voir la section F.3 pour une discussion sur ce sujet). Vous ne pouvez pas isoler un aspect de la vie (c.-à-d. ici, le travail) et croire qu’il n’affectera pas de façon ou d’une autre tous les autres. Cependant, l’"anarcho"-capitaliste semble croire que vous le pouvez.

Par conséquent, les anarchistes identifient que "l’échange libre" dans des circonstances inégales augmentera l’inégalité entre les individus et les classes, sans le réduire (et que l’inégalité produira les rapports sociaux qui sont basés sur la hiérarchie et la domination, et non la liberté). Comme Noam Chomsky disait :

l’"Anarcho-capitalisme, à mon avis, est un système doctrinal qui, si jamais il était mis en application, mènerait aux formes de tyrannie et d’oppression qui ont peu de contre-parties dans l’histoire humaine. Il n’y a pas la plus légère possibilité que ces (de mon point de vue, affreuse) idées soient mises en application, parce qu’elles détruiraient rapidement n’importe quelle société qui aurait fait cette erreur colossale. L’idée du ’contrat libre’ entre le potentat et son sujet affamé est une plaisanterie difficile, peut-être une valeur pour quelques moments dans une conférence universitaire explorant les conséquences (de mon point de vue, absurdes) de ces idées, mais nulle part ailleurs." [Noam Chomsky sur l’anarchisme, entrevue avec Tom Lane, 23 décembre, 1996]

En raison des effets mauvais de l’inégalité sur la liberté, les anarchistes sociaux et individualistes ont désiré créer un environnement dans lequel les circonstances ne conduiraient pas des personnes à la vente de leur liberté à d’autres en échange de salaires. En d’autres termes, ils ont désirés une égalisation du pouvoir du marché en s’opposant à l’intérêt, au loyer et au bénéfice et les définitions capitalistes de la propriété privée. Kline récapitule ceci en disant "[les anarchistes américains individualiste] a exposé la tension existant dans la pensée libérale entre la propriété privée et l’idéal de l’égalité d’accès. Les différents anarchistes se rendaient, au moins, compte que les conditions existantes étaient loin d’être idéal, que le système lui-même fonctionnant contre une majorité d’individus dans leurs efforts d’atteindre ses promesses. Le manque de capital, de moyens de création et d’accumulation de la richesse, ont habituellement condamné le travailleur à une vie d’exploitation. Ceci les anarchistes le savent et ils rejéttent un tel systeme."[Op.CIT, le P. 102]

Ce désir pour l’égalité de négociation est reflété dans leurs idées économiques et en enlevant ces idées économiques fondamentales des anarchistes individualiste, l’"anarcho"-capitalisme fait une moquerie de toutes les idées qu’elles s’approprient. Essentiellement, les anarchistes individualiste étaient d’accord avec Rousseau qu’afin d’empêcher l’inégalité extrême des fortunes vous devez en premier lieu priver des personnes des moyens de s’accumuler et ne pas emporter la richesse des riches. Un point important que l’"anarcho"-capitalisme feint de comprendre ou n’apprécie pas.

En outre, nous devons noter que de telles inégalités dans le pouvoir et la richesse auront besoin d’être "défendues" par ceux sujet à elles (les "anarcho"-capitalistes reconnaissent le besoin de la police et des cours privées de "justice" pour défendre la propriété du vol - et, les anarchistes ajoutent, pour défendre le vol et le despotisme liés à la propriété !). En raison de son appui à la propriété privée (et à l’autorité), l’"anarcho"-capitalisme en finit par maintenir un État dans son " anarchie " ; à savoir un État privée dont l’existence que ses partisans essayent de nier simplement en refusant de l’appeler un État, comme une autruche cachant sa tête dans le sable (voir la section F.6 pour plus sur ceci et pourquoi l’"anarcho"-capitalisme est mieux décrit en tant que "capitalisme d’État privé").

Pour les anarchistes, ce besoin de capitalisme d’un certain genre d’État n’est pas surprenant, parce que :

"l’Anarchie sans Socialisme nous semble également aussi impossible [que Socialisme sans Anarchie], parce que en ce cas il ne pourrait pas être autre chose que la domination du plus fort, et mettrait donc en marche tout de suite l’organisation et la consolidation de cette domination ; c’est à dire la constitution d’un gouvernement." [Errico Malatesta, la vie et les idées, le P. 148]

Pour cette raison, le rejet par les "anarcho"-capitaliste des idées anarchistes sur la science économique de la propriété capitaliste et le besoin d’égalité, elles ne peuvent donc pas être considérés anarchistes ou faisant partie de la tradition anarchiste.

→ Troisièmement, à la différence des anarchistes, les "anarcho"-capitalistes considèrent une société généralisé par le travail salarié en tant que libre et non-exploitative - mais une telle société en est opposée pour les anarchistes. Comme tous les socialistes, les anarchistes désirent voir les ouvriers unis avec les moyens de production qu’ils utilisent et en finir ainsi avec l’exploitation des ouvriers par des capitalistes et des propriétaires. En d’autres termes, quand les différents anarchistes se sont appelés des "socialistes" ils ont voulus dire ceci ! (voir la section G pour plus de détails sur ce sujet).

Si nous regardons le travail de l’anarchiste individualiste Lysander Spooner, nous constatons qu’il a considéré le capitalisme avoir comme conséquence sur le devenir des travailleurs que "les seuls outils et machines dans les mains des employeurs" de leur travail "est seulement au profit de leur employeurs" [Lettre à Grover Cleveland, p. 50 ] il considérait le monopole d’argent (une combinaison d’argent des produits d’espèce et un impôt de 10% sur les banques non-enregistrées) comme "le grand obstacle à la libération de la classe travailleuse partout dans le monde", un monopole créé par "les employeurs du travail salarié" pour assurer la nécessité qui a contraint le grand corps des producteurs de richesse par l’alternative de la famine - vendre leur travail aux monopolistes d’argent [Op. CIT, p. 49, p. 48, P. 20]

Une telle analyse est essentiellement socialiste par nature, identifiant que l’apparente "liberté" des marchés créent les conditions qui conduisent des personnes de la classe ouvrière à la vente de leur liberté sur le marché. De même, sa vision d’une société libre est également socialiste, par plus de travail salarié. Avec la fin des monopoles d’argent (et des terres), il a considéré que "avec peu ou sans aucune exceptions" Les travailleurs cesseraient d’être des esclaves du salariat et deviendrait les ouvriers indépendants. En contraste rigide avec le travail salarié, il a considéré que le travail libre applique le travailleur "à faire participer les deux... sa tête et ses mains" [Op. CIT, p. 48, P. 50]. Ainsi Spooner reconnait que sous le travail salarié, il y a une division du travail, avec quelques uns qui emploient leurs têtes (donnent des ordres) et les nombreuses autres utilisant leurs mains (suivent les ordres).

"leur engagement, comme ils l’étaient pour l’égalité dans la recherche de la propriété," dit Kline, "l’objectif pour l’anarchiste est devenu la construction d’une société fournissant l’égalité d’accès à ces choses nécessaires pour créer la richesse. Le but des anarchistes qui exprimaient le mutualisme et l’abolition de tous les monopoles, était, alors, une société, où chacun voulant travailler, aurait les outils et les matières premières nécessaires pour la production dans un système sans exploitation. vision dominante de la future société... [qui était] soutenu par différent travailleurs indépendant."[Op. CIT, P. 95]

Les "anarcho"-capitalistes supposent que le travail salarié généralisé, demeurerait sous leur système (tandis que le paiement du LIP-service aux possibilités de co-operatives - et si un "anarcho"-capitaliste pense que la co-operative deviendra la forme dominante d’organisation du lieu de travail, alors ils sont en quelque sorte d’un certain genre de socialisme de marché, et non capitaliste). Il est clair que leur point final (un capitalisme "pur", c.-à-d. le travail généralisé en salariat) est directement l’opposé de ce qui est désiré par les anarchistes. C’était le cas des anarchistes individualiste qui ont embrassé l’idéal (non-capitaliste) de la concurrence du "laisser faire" - ils faisaient cela, comme noté plus haut, pour en finir avec le salariat et l’usure, non pour les maintenir (en effet, leur analyse du changement de la société américaine pour un principe de producteurs indépendants au contraire de l’autre basé principalement sur le travail salarié, a beaucoup de parallèles avec les personnes, que Karl Marx présentait au chapitre 33 du "capital").

les "Anarcho"-capitalistes, en revanche, croient qu’il est préférable que les lieux de travail restent hiérarchiques (c.-à-d. capitaliste) même si l’État public a été dissous et que c’est sans souci. Cette croyance indique la priorité de leurs valeurs : l’"efficacité" (le résultat inférieur) est considérée plus importante que l’élimination de la domination, de la coercition, et de l’exploitation des ouvriers. De même, ils considèrent que les bénéfices, intérêts et loyers en tant que sources de revenu comme valides, tandis que les anarchistes s’opposent à ces derniers comme usure et exploitation.

D’ailleurs, dans la pratique, le travail salarié est une source importante d’oppression et d’autoritarisme dans la société - il y a peu ou pas de liberté dans la production capitaliste (comme Bakounine disait, "l’ouvrier vend sa personne et sa liberté pendant un temps donné"). Ainsi, au contraire des anarchistes, les "anarcho"-capitalistes n’ont aucun problème avec le fascisme d’usine (c.-à-d. du travail salarié), une position qui semble fortement illogique pour une théorie s’appellant "libertarian". Si elle était vraiment libertaire, elle s’opposerait à toutes les formes de domination, et pas simplement à l’Étatisme. Cette position découle de la définition "anarcho"-capitaliste de liberté, comme absence de coercition (cela sera discutée dans la section F.2 plus en détail).

Ce soutien sincère des droits de propriété et du travail salarié indique que les "anarcho"-capitalistes ne sont pas des anarchistes, parce qu’ils ne rejettent pas toutes les formes d’autorités. Ils soutiennent évidemment la hiérarchie entre le patron et l’ouvrier (travail salarié) et entre le propriétaire et le locataire (loyer). L’anarchisme, par définition, est contre toutes les formes d’autorité, y compris la hiérarchie produite par la propriété capitaliste. Ignorer l’évidente association de l’autorité avec la propriété capitaliste est fortement illogique.

La nature anti-anarchiste de l’"anarcho"-capitalisme peut mieux être comprise en citant un penseur "anarcho"-capitaliste, tel Murray Rothbard. Il discute, que l’État "s’arroge à lui-même le monopole de la force, du pouvoir final de prise de décision, au-dessus d’un secteur territorial donné." [Rothbard territorial, l’éthique de la liberté, p. 170 ] De et par elle même, cette définition est intouchable. Malheureusement pour lui (et des "anarcho"-capitalistes se réclament d’être anarchiste), il note également que les propriétaires capitaliste ont des pouvoirs semblables. Pourtant il énonce, "[cependant], dans une société libre, Smith a l’ultime pouvoir de prise de décision juste sur ses propres propriétés, Jones au-dessus des siennes, etc."[Op. Le CIT, le P. 173] et, également évidemment, cette ultime pouvoir de prise de décision se prolonge à ceux qui utilisent, mais ne possède pas, une telle propriété (c.-à-d. des locataires et des ouvriers). La nature Étatiste de la propriété est clairement indiquée par les mots de Rothbard - le propriétaire dans une société d’"anarcho"-capitaliste possède l’ultime pouvoir de prise de décision pour un secteur donné, c’est également ce que l’État a actuellement.

Comme nous en discutons plus de profondeur dans la section F.2, l’"anarcho"-capitalisme ne peut pas être considéré comme anarchiste, simplement parce qu’ils remplacent l’autorité de l’État par celle du propriétaire. Tous les deux ont "le pouvoir" ultime de prise de décision sur un secteur (une propriété) et ainsi que sur ceux qui vivent (ou utilisent) dans ce secteur. Les similitudes entre le capitalisme et l’Étatisme sont claires - et ainsi pourquoi l’"anarcho"-capitalisme ne peut pas être anarchiste. Rejeter l’autorité ("la puissance ultime de prise de décision") de l’État et embrasser celle du propriétaire indique non seulement une position fortement illogique mais une position en désaccord avec les principes de base de l’anarchisme.

Ainsi l’anarchisme est bien davantage que la définition commune du dictionnaire de "sans gouvernement" — il nécessite également d’être contre toutes les formes d’autorité, y compris celles produites par la propriété capitaliste. C’est clair par les racines du mot "anarchie". Comme nous avons noté dans la section A.1, le mot anarchie signifie "aucune régle intangible" ou "contraire à l’autorité ". Car Rothbard lui-même reconnaît, que le propriétaire est la règle de leur propriété et, en conséquence, de ceux qui l’utilisent (aynt pour conséquence ce que Bakounine disait au-dessus "l’ouvrier vend sa personne et sa liberté pendant un temps donné"). L’"Anarcho"-capitalisme pour cette raison ne peut pas être considéré comme une forme d’anarchisme - un vrai anarchiste doit logiquement s’opposer à l’autorité du propriétaire autant qu’à celle de l’État.

Puisque l’"anarcho"-capitalisme explicitement (ou implicitement, de son contenu) ne réclame pas les arrangements économiques qui aboliront le travail salarié et l’usure, il ne peut pas être considéré anarchiste ou ni faisant partie de la tradition anarchiste.

Pour conclure.

Des théories politiques devraient être identifiées par leur caractéristique et de par leur histoire réelle, plutôt que par des étiquettes (facile à apposer). Une fois que nous identifions cela, nous découvrons bientôt que l’"anarcho"-capitalisme est un oxymoron. Les anarchistes et les "anarcho"-capitalistes ne sont pas une partie du même mouvement ou tradition. Leurs idées et leurs objectifs sont en opposition directe à toutes les sortes d’anarchistes. Tandis que les anarchistes se sont toujours opposés au capitalisme, les "anarcho"-capitalistes l’ont embrassé. Et en raison de l’embrassé, leur "anarchie" sera marqué par des différences étendues dans la richesse et le pouvoir, les différences qui augmenteront dans les rapports basés sur la subordination et la hiérarchie (tel que le travail salarié), pas la liberté (peu se demande quand Proudhon a noté du fait que la "propriété est despotique" — qu’elle crée des rapports autoritaires et hiérarchiques entre les personnes d’une manière semblable que l’Étatisme).

Leur soutien au capitalisme de "marché libre" ignore l’impact de la richesse et du pouvoir sur la nature et les résultats des décisionhs individuelles dans le marché (voir de discussion des sections F.2 et F.3 pour davantage d’élèments). Par exemple, comme nous indiquons dans les sections J.5.10, J.5.11 et J.5.12, le travail salarié est moins efficace que l’auto-gestion dans la production mais cela en raison de la structure et de la dynamique du marché capitaliste, les "forces du marché" décourageront activement l’auto-gestion due à son nature autoritaire pour les ouvriers. En d’autres termes, un capitalisme de marché développé favorisera la hiérarchie et la non liberté dans la production malgré ses effets sur différents ouvriers et leur volonté (voir également la section F.10.2). Ainsi le capitalisme de "marché libre" tend à re-imposer des inégalités de richesse et de pouvoir, et non à les éliminer.

En outre, un tel système de pouvoir (économique et sociale) exigera une force étendue pour le maintenir et le systéme de concurrence "anarcho"-capitaliste" des "firmes de défense" sera simplement un nouvel État, imposant le pouvoir du capitaliste, les droits de propriété et sa loi.

De façon générale, le manque de souci pour la liberté signicative dans la production et les effets de vastes différences dans le pouvoir et la richesse dans les sociétés dans son ensemble rend l’"anarcho"-capitalisme pas meilleur que "l’anarchisme pour les riches". Emma Goldman a reconnu ceci quand elle a noté du fait que "’l’individualisme raboteux a signifié tout l’individualisme pour les maîtres... quand ce qu’on nomme tyrannie politique et oppression sociale sont défendues et mises comme vertus tandis que chaque aspiration et tentative de l’homme de gagner la liberté... est dénoncé comme... le mal nommé de même individualisme." [Emma la rouge, paroles, de P. 112] et, en tant que tels, n’est pas de l’anarchisme du tout.

Ainsi, à la différence des anarchistes, les "anarcho"-capitalistes ne cherchent pas "l’abolition du prolétariat" (expression utilisé par Proudhon) par l’intermédiaire du changement des droits de propriété capitaliste et des institutions. Ainsi l’"anarcho"-capitaliste et l’anarchiste ont différentes positions au départ et des buts opposés à l’esprit et ainsi ils ne peuvent pas être considérés comme partie de la même tradition (anarchiste).

Nous discutons plus loin dans les sections postérieures, les réclamations des "anarcho"-capitalistes d’être des anarchistes sont fausses simplement parce qu’elles rejettent tellement la tradition anarchiste quant à ce qu’elles acceptent de non-anarchiste dans leur théorie et leur pratique. Peu se demandent quand Peter Marshall dit que "peu d’anarchistes accepteraient les "anarcho"-capitalistes dans le camp anarchiste puisqu’ils ne partagent pas un souci pour l’égalité économique et la justice sociale." [Demandant l’impossible, p. 565 ]

F.1.1 - Ne pas renoncer à la hierarchie : le talon d’Achilles des libertariens et des "anarcho"-capitalistes ?

F.1.2 - A quel point la théorie libertarienne est-elle libertaire ?

F.1.3 - La théorie libertarienne est-elle scientifique par nature ?