FAQAnar:J.6.4 - Si les enfants n'ont peur de rien, comment peuvent-ils devenir bons ?

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FAQ anarchiste
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« L'anarchie c'est l'ordre moins le pouvoir »
J - Que font les anarchistes ?

Introduction
J.1 - Les anarchistes sont-ils impliqués dans les luttes sociales ?



J.2 - Qu'est-ce que l'action directe ?



J.3 - Quelles formes d'organisations les anarchistes mettent-ils en place ?



J.4 - Quelles tendances dans la société aident l'activité anarchistes ?



J.5 - Quelles organisations sociales alternatives les anarchistes créent-ils ?



J.6 - Quelles méthodes éducatives les anarchistes défendent-ils pour les enfants ?



J.7 - Qu'est-ce que les anarchistes signifient par « révolution sociale » ?



Sommaire complet et détaillé

Catégorie:Que font les anarchistes ? Que l'obéissance soit fondée sur la peur du châtiment, dans ce monde ou dans un autre monde, n'est pas vraiment une bonne chose, c'est simplement de la lâcheté. La vraie morale (c'est-à-dire le respect d'autrui et de soi-même) vient de l'intime conviction basée sur l'expérience, elle ne peut pas être imposée de l'extérieur par la peur. Elle ne peut non plus être inspiré par l'espoir d'une récompense, comme la louange ou la promesse du ciel, ce qui est simplement de la corruption. Comme on l'a noté dans la section précédente, si les enfants ont autant de liberté que possible à partir de leur naissance et ne sont pas forcé à se conformer aux attentes des parents, ils apprendront spontanément les principes de base du comportement social, tels que la propreté, la courtoisie, et ainsi de suite. Mais ils doivent être autorisés à les développer à leur propre rythme, à l'étape naturelle de leur croissance, et pas lorsque les parents pensent qu'ils devraient les développer. Et ce qu'est la période "naturelle" doit être découverte par l'observation, et non pas en le définissant, sur des a priori fondés sur ses propres attentes.

Un enfant peut-il vraiment apprendre à être propre sans être puni pour avoir été sale ? Selon de nombreux psychologues, cela est non seulement possible, mais d'une importance vitale pour la santé mentale de l'enfant à faire ainsi, car la punition donnera à l'enfant un interet fixe et réprimé dans ses fonctions corporelles. Comme Reich et Lowen l'ont montré, par exemple, les diverses formes de névroses obsessionnelles et compulsives peuvent être imputés à des punitions utilisés dans l'apprentissage des toilettes. Les chiens, les chats, les chevaux et les vaches n'ont pas de complexes quant aux excréments. Les complexes chez les enfants humains proviennent de la manière de leur instruction.

Neill fait observer que, "Quand la mère dit coquin ou sale ou même tut tut, l'élément du bien et du mal se pose. La question est d'ordre moral - alors qu'elle devrait rester physique". Il suggère que la mauvaise façon de traiter avec un enfant, qui aime jouer avec les fèces, est de lui dire qu'il est sale. "La bonne façon est de lui permettre de vivre hors de son intérêt pour les excréments en lui donnant de la boue ou de l'argile. De cette façon, il va sublimer son intérêt sans répression. Il vivra par l'intermédiaire de son intérêt, et ce faisant, le tuant" [Summerhill, p. 174].

De même, les sceptiques se poseront probablement la question de savoir comment les enfants peuvent être amenés à consommer une alimentation saine, sans menaces de punition. La réponse peut être découverte par une expérience simple : mettre sur la table tous les types d'aliments, des bonbons et de la crème glacée à du pain de blé entier, de la laitue, du choux, et ainsi de suite, et permettre à l'enfant une totale liberté de choisir ce qu'il souhaite ou alors de ne rien manger si il ou elle n'a pas faim. Les parents trouveront que les enfants arrivant commenceront le choix d'une alimentation équilibrée après environ une semaine, après que le désir d'interdiction ou de limitation des aliments ait été satisfait. Ceci est un exemple de ce qui peut être appelé "une nature confiante". Que la question de savoir comment «apprendre» à un enfant à manger correctement devrait même être une question qui en dit long sur le peu de notion de liberté pour les enfants est acceptée ou même entendue, dans notre société. Malheureusement, le concept d'"apprentissage" détient toujours le terrain et ceci dans la plupart des autres domaines.

L'argument disciplinaire selon lequel les enfants doivent être forcé de respecter la propriété est également défectueux, car il exige toujours certains sacrifice de la vie d'un enfant à jouer (et l'enfance doit être consacrée à jouer, et non de «se préparer à l'âge adulte», car le jeu est ce que les enfants spontanément font). Le point de vue libertaire est que l'enfant doit arriver à un sens de la valeur de son propre choix libre. Cela signifie de ne pas le gronder ou les punir pour avoir brisé ou endommagé des choses. Comme ils sortent de la phase d'indifférence preadolescente à la propriété, ils apprennent à la respecter naturellement.

"Mais un enfant ne devrait-il pas au moins être passible d'une punition pour vol ?" il nous sera demandé. Une fois de plus, la réponse réside dans l'idée de confiance en la nature. La notion de "mien" et de "tien" est adulte, et les enfants naturellement les développent quand ils deviennent matures, mais pas avant. Cela signifie que les enfants normaux "volent" - pensez que ce n'est pas la façon dont ils considèrent cela. Ils essayent tout simplement de satisfaire leurs pulsions d'acquisition, ou, si ils/elles sont avec des amiEs, leur désir d'aventure. Dans une société si bien trempé dans l'idée de respect de la propriété comme la nôtre, il ne fait aucun doute qu'il est difficile pour les parents de résister à la pression sociale qui consiste à punir les enfants pour avoir "volé". La récompense pour une telle confiance, toutefois, serait un enfant qui grandit dans une adolescence en bonne santé qui respecte les biens d'autrui, non pas en lâche ayant peur de la punition, mais de sa propre auto-nature.

source

traduction copié de "faqanar".