Difference between revisions of "Fernand Elosu"
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| − | « L’erreur initiale de la pensée sorelienne réside dans une conception puérile, fausse, banale, bourgeoise de la révolution prolétarienne [...] La lutte libératrice a lieu non dans la rue, mais dans les consciences, entre les conceptions mensongères, sanguinaires, obscures du passé et les espoirs sincères, doux et radieux du présent. La Révolution n’est pas une idée qui a trouvé des baïonnettes ; c’est une idée qui a brisé les baïonnettes. » | + | <blockquote>« L’erreur initiale de la pensée sorelienne réside dans une conception puérile, fausse, banale, bourgeoise de la révolution prolétarienne [...] La lutte libératrice a lieu non dans la rue, mais dans les consciences, entre les conceptions mensongères, sanguinaires, obscures du passé et les espoirs sincères, doux et radieux du présent. La Révolution n’est pas une idée qui a trouvé des baïonnettes ; c’est une idée qui a brisé les baïonnettes. »</blockquote> |
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Fernand Elosu né le 28 mai 1875 à Bordeaux était un docteur et anarchiste français. Il est devenu l’animateur d’un groupe libertaire dont faisait partie Mandagaran. Le 13 octobre 1909, suite à la mort de Francisco Ferrer, il participa à un rassemblement de protestation. Fernand était un propagandiste des idées d'union libre, de maternité volontaire et de l'antialcoolisme. Il participait à plusieurs reprises aux projets de Sebastien Faure (Encyclopédie anarchiste, Ce qu’il faut dire, ...). Vers la fin de sa vie, il se serait vraisemblablement rapproché du Parti communiste. Il est mort d'une pneumonie en 1941 à Bayonne.
Citations[edit]
« L’erreur initiale de la pensée sorelienne réside dans une conception puérile, fausse, banale, bourgeoise de la révolution prolétarienne [...] La lutte libératrice a lieu non dans la rue, mais dans les consciences, entre les conceptions mensongères, sanguinaires, obscures du passé et les espoirs sincères, doux et radieux du présent. La Révolution n’est pas une idée qui a trouvé des baïonnettes ; c’est une idée qui a brisé les baïonnettes. »
- - Fernand Elosu, dans une critique du livre Réflexions sur la violence de Georges Sorel
