Difference between revisions of "Jean Grave"
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Sa famille abandonna l'Auvergne en [[1860]], pour s'installer à Paris, où il commença à étudier l'école des frères. Il publit en [[1892]], ''La société mourante et l'anarchie'', vulgarisation des thèses de [[Kropotkine]] qui lui vaudra par la suite, après le vote des [[lois scélérates]], 2 ans de prison et 1000 francs d'amendes pour cause de provocation au pillage, au meurtre, au vol, à l'incendie, etc. | Sa famille abandonna l'Auvergne en [[1860]], pour s'installer à Paris, où il commença à étudier l'école des frères. Il publit en [[1892]], ''La société mourante et l'anarchie'', vulgarisation des thèses de [[Kropotkine]] qui lui vaudra par la suite, après le vote des [[lois scélérates]], 2 ans de prison et 1000 francs d'amendes pour cause de provocation au pillage, au meurtre, au vol, à l'incendie, etc. | ||
− | Créateur de la revue '''[[Les Temps Nouveaux]]''', le [[4 mai]] [[1895]].Il y eut plus de 900 numéros auxquels y ont collaborrés des auteurs comme [[Kropotkine]], [[Élisée Reclus]], [[André Ginard]], [[Marc Pierrot]] | + | Créateur de la revue '''[[Les Temps Nouveaux]]''', le [[4 mai]] [[1895]].Il y eut plus de 900 numéros auxquels y ont collaborrés des auteurs et artistes comme [[Kropotkine]], [[Élisée Reclus]], [[André Ginard]], [[Marc Pierrot]], [[Octave Mirbeau]], [[Felix Fénéon]], [[Camille Pissarro]], [[Maximilien Luce]], .... |
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Par sa garde vigilante de la "pure doctrine" communiste libertaire, recevra les critiques de plusieurs libertaires dont [[Victor Serge]] et [[Rirette Maîtrejean]] qui l'accuseront de [[sectarisme]]. Jean, qui ne supportait pas les [[Individualisme anarchiste|individualistes]], [[Illégalisme|illégalistes]] et [[naturiens]], aurait aussi été un vieil ennemi de [[Libertad]] au sein du mouvement libertaire allant jusqu'à faire courir la rumeur que [[Libertad]] était un indic{{Ref|1}}(Bien que les archives de la police prouvent qu'il n'a pas été un mouchard). | Par sa garde vigilante de la "pure doctrine" communiste libertaire, recevra les critiques de plusieurs libertaires dont [[Victor Serge]] et [[Rirette Maîtrejean]] qui l'accuseront de [[sectarisme]]. Jean, qui ne supportait pas les [[Individualisme anarchiste|individualistes]], [[Illégalisme|illégalistes]] et [[naturiens]], aurait aussi été un vieil ennemi de [[Libertad]] au sein du mouvement libertaire allant jusqu'à faire courir la rumeur que [[Libertad]] était un indic{{Ref|1}}(Bien que les archives de la police prouvent qu'il n'a pas été un mouchard). |
Revision as of 03:58, 20 April 2007
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Catégorie:Ébauches Jean Grave est né le 16 octobre 1854, dans une famille pauvre en Auvergne et est mort le 8 décembre 1939. Sa famille abandonna l'Auvergne en 1860, pour s'installer à Paris, où il commença à étudier l'école des frères. Il publit en 1892, La société mourante et l'anarchie, vulgarisation des thèses de Kropotkine qui lui vaudra par la suite, après le vote des lois scélérates, 2 ans de prison et 1000 francs d'amendes pour cause de provocation au pillage, au meurtre, au vol, à l'incendie, etc.
Créateur de la revue Les Temps Nouveaux, le 4 mai 1895.Il y eut plus de 900 numéros auxquels y ont collaborrés des auteurs et artistes comme Kropotkine, Élisée Reclus, André Ginard, Marc Pierrot, Octave Mirbeau, Felix Fénéon, Camille Pissarro, Maximilien Luce, ....
Il écrit aussi "Les aventures de Nono", une utopie libertaire pour enfant, qui sera utilisé dans les écoles modernes, après une traduction d'Anselmo Lorenzo. L'ouvrage fut tout de fois moins populaire en France.
Par sa garde vigilante de la "pure doctrine" communiste libertaire, recevra les critiques de plusieurs libertaires dont Victor Serge et Rirette Maîtrejean qui l'accuseront de sectarisme. Jean, qui ne supportait pas les individualistes, illégalistes et naturiens, aurait aussi été un vieil ennemi de Libertad au sein du mouvement libertaire allant jusqu'à faire courir la rumeur que Libertad était un indic[1](Bien que les archives de la police prouvent qu'il n'a pas été un mouchard).
Si vous voulez rester hommes, ne soyez pas soldats; si vous ne savez pas digérer les humiliations, n'endossez pas l'uniforme. Mais pourtant, si vous avez commis l'imprudence de le revêtir, et qu'un jour vous vous trouvez dans cette situation de ne pouvoir vous contenir sous l'indignation, n'insultez ni ne frappez vos supérieurs! Crevez-leur la peau: vous n'en paierez pas davantage.
- - La société mourante et l'anarchie, 1892
1 Auxiliaire bénévole fournissant des informations pour la police
Voir aussi
- À propos de l’union libre, Jean Grave
- Révolution (la) et le Darwinisme, Jean Grave, La Plume, n°141 (1er mars 1895) et n°142 (15 mars 1895)
- Lettre Adressée à Jean Grave, Élisée Reclus, Le Révolté - 11 octobre 1885
- Les procès de Jean Grave, Émile de Saint-Auban
- Les Temps Nouveaux, sur la-presse-anarchiste.net