Difference between revisions of "Révolution Tranquille"
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| − | + | Il faut savoir que durant cette période, l'Église catholique perd de plus en plus de son influence dans les communautés et sur les familles. C'est la fin de la "p'tite société catholique tricotée serrée" et il y a un mouvement de libération sexuelle, même si les curés interdisent formellement la prise de la pilule contraceptive. Arrive aussi la libéralisation des mÅ“urs, changement qui, selon les sociologues, serait arrivé 20 ans après les États-Unis et le reste du Canada. | |
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| + | La communauté perdue, Jean-Marc Piotte, vlb éditeur, 1987, 140 p. | ||
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Latest revision as of 00:57, 24 October 2008
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Catégorie:Ébauches La Révolution tranquille est une période de temps définit différemment selon la littérature que l'on trouve sur le sujet. Plusieurs lui attribuent la période de 1960 à 1966 soit une période de réforme du gouvernement libéral. Elle aurait débuté avec l'élection du Parti libéral du Québec, ne consista surtout qu'à permettre à quelques poignées de bourgeois francophones d'atteindre l'échelle de pouvoir des bourgeois anglophones(Plus c'est haut, plus c'est haut et moins ça sert!) pour tenter d'étouffer la montée du nationalisme. La période est aussi caractérisée par quelques changements politiques et sociaux. La production et la distribution de l'hydroélectricité est nationalisé par le gouvernement et il y a montée du nationalisme québécois. Au niveau de l'éducation, l'État(Ministère de l'Éducation) prend la gestion de l'Éducation qui était jusqu'alors géré par le clergé catholique et protestant, et les écoles publiques deviennent laïques. Du côté des hôpitaux, les institutions engagent des professionnel(le)s laïques et la présence des religieux/ses se met à diminuer de plus en plus.
Cette "révolution tranquille" serait un exemple de récupération du Refus global des automatistes, en en faisant des réformes keynesianistes. Faut se souvenir qu'à l'époque les hauts-placés avaient contraint plusieurs membres du groupe à l'exil, comme Paul-Émile Borduas.
En 1966, le taux de chômage est à 4,7% et c'est le début de la "société de consommation" au Québec.
Ce n'est toutefois pas la seule délimitation. Plusieurs historien(ne)s[1], estiment que la période s'étend de 1960 jusqu'à 1980, ajoutant à la simple joute parlementaire les mouvements populaires et la montée du nationalisme québécois.
Il faut savoir que durant cette période, l'Église catholique perd de plus en plus de son influence dans les communautés et sur les familles. C'est la fin de la "p'tite société catholique tricotée serrée" et il y a un mouvement de libération sexuelle, même si les curés interdisent formellement la prise de la pilule contraceptive. Arrive aussi la libéralisation des mœurs, changement qui, selon les sociologues, serait arrivé 20 ans après les États-Unis et le reste du Canada.
La révolution tranquille a amené des changements dans la condition civile des femmes. Premièrement, la loi est progressivement changée en vue de ne plus traiter la femme comme une personne sans droit sous la charge d'un homme-mari. Le divorce devient permis et le code civil est amendé.
Antécédents[edit]
Avant la Révolution tranquille l'Église avait au Québec une très forte emprise sur la population qui y vivaient soumise et dévouée. Pour expliquer ce changement soudain, les historiens amènent plusieurs éléments de réponse. D'abord, la mort en 1959, de l'ex-premier ministre conservateur Maurice Duplessis, déclancha dans l'esprit de beaucoup la fin de l'époque de la grande noirceure. Aussi, durant ces années se fait une grande transition dans les valeurs de la société. De la société catholique de sacrifice et de dévouement, on passe à la société de consommation. ...
Voir aussi[edit]
Citations[edit]
"RÉVOLUTION TRANQUILLE: Dans la mythologie québécoise, événement fondateur où Lesagéméthée, sous l’influence de son père Automatis, vola le feu d’Angleus pour le donner à la petite bourgeoisie francophone, alors naissante et dépourvue des attributs adéquats pour fourrer son prochain. Depuis cet événement, le boomer québécois essaie de faire croire à la population qu’il a un quelconque rapport avec le déploiement de l’économie keynésienne d’après-guerre. Comme il ne peut admettre qu’il n’est pas une finalité car profondément satisfait de lui-même, le boomer s’évertue à croire qu’il a créée une culture et fait entrer le Québec dans la modernité. De ce mythe fondateur, plusieurs divinités sont nées (Charlebois, Arcand, Lévesque, etc.)"
- La Conspiration Dépressionniste, Le lexique dépressionniste
Bibliographie[edit]
La communauté perdue, Jean-Marc Piotte, vlb éditeur, 1987, 140 p.
Liens externes[edit]
- Révolution tranquille, Dossier de l'Encyclopédie de l'Agora
Notes[edit]
- ↑ Ex.: Linteau, Durocher, Robert et Ricard
