Difference between revisions of "Révolution mexicaine"

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La '''Révolution mexicaine''' (en espagnol ''Revolución Mexicana'') est une [[insurrection]] armée, sociale et culturelle faites par diverses bandes dont des [[Anarchisme|anarchiste]]s, des [[Nationalisme|nationaliste]]s et des [[Socialisme|socialiste]]s qui commença au Mexique en [[1910]] en réaction à la dictature du général "Porfirio Díaz" et qui culmina officiellement avec la promulgation d'une nouvelle constitution sept années plus tard, bien que les éruptions de violences continuèrent jusqu'à la fin des [[années 1920]]. Le mouvement eut un grand impact dans les cercles ouvriers, agricoles et anarchistes puisque la "Constitution mexicaine de 1917" fut la première au monde à reconnaître les garanties sociales et les droits des conventions collectives, en plus de produire des symboles importants de la gauche mondiale comme sont le peintre [[Diego Rivera]], le rebelle [[Emiliano Zapata]] ou le journaliste [[Ricardo Flores Magón]].
 
La '''Révolution mexicaine''' (en espagnol ''Revolución Mexicana'') est une [[insurrection]] armée, sociale et culturelle faites par diverses bandes dont des [[Anarchisme|anarchiste]]s, des [[Nationalisme|nationaliste]]s et des [[Socialisme|socialiste]]s qui commença au Mexique en [[1910]] en réaction à la dictature du général "Porfirio Díaz" et qui culmina officiellement avec la promulgation d'une nouvelle constitution sept années plus tard, bien que les éruptions de violences continuèrent jusqu'à la fin des [[années 1920]]. Le mouvement eut un grand impact dans les cercles ouvriers, agricoles et anarchistes puisque la "Constitution mexicaine de 1917" fut la première au monde à reconnaître les garanties sociales et les droits des conventions collectives, en plus de produire des symboles importants de la gauche mondiale comme sont le peintre [[Diego Rivera]], le rebelle [[Emiliano Zapata]] ou le journaliste [[Ricardo Flores Magón]].
  
La lutte armée eut comme déclencheur la fraude électorale perpétrée en 1910 par Porfirio Díaz, qui s'était maintenu de manière quasi ininterrompue à la présidence du Mexique depuis [[1876]]. Il avait été le promoteur d'une industrialisation et d'une pacification du pays, mais, par la surexploitation de la classe paysanne et ouvrière, la concentration de la richesse, du pouvoir politique et l'accès à l'éducation étaient réservées à une poignée de familles qui possédaient de grandes exploitations agricoles et quelques entreprises étrangères, principalement françaises, britanniques et états uniennes d'Amérique.
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La [[lutte armée]] eut comme déclencheur la fraude électorale perpétrée en 1910 par Porfirio Díaz, qui s'était maintenu de manière quasi ininterrompue à la présidence du Mexique depuis [[1876]]. Il avait été le promoteur d'une industrialisation et d'une pacification du pays, mais, par la surexploitation de la classe paysanne et ouvrière, la concentration de la richesse, du pouvoir politique et l'accès à l'éducation étaient réservées à une poignée de familles qui possédaient de grandes exploitations agricoles et quelques entreprises étrangères, principalement françaises, britanniques et états-uniennes d'Amérique.
  
 
Lors des élections de 1910, Díaz avait comme adversaire "Francisco I. Madero", un spéculateur richissime éduqué à l'étranger qui était en sympathie pour les réformes sociales qui avaient été suggérées par des intellectuels comme "Antonio Horcasitas" ou "les frères Flores Magón". Díaz donna l' ordre d'arrêter Madero, mais ce dernier avec des compagnons partit aux États-Unis et fera l'"appel de San Luis".
 
Lors des élections de 1910, Díaz avait comme adversaire "Francisco I. Madero", un spéculateur richissime éduqué à l'étranger qui était en sympathie pour les réformes sociales qui avaient été suggérées par des intellectuels comme "Antonio Horcasitas" ou "les frères Flores Magón". Díaz donna l' ordre d'arrêter Madero, mais ce dernier avec des compagnons partit aux États-Unis et fera l'"appel de San Luis".

Revision as of 23:17, 1 February 2007

Catégorie:Révolution mexicaine La Révolution mexicaine (en espagnol Revolución Mexicana) est une insurrection armée, sociale et culturelle faites par diverses bandes dont des anarchistes, des nationalistes et des socialistes qui commença au Mexique en 1910 en réaction à la dictature du général "Porfirio Díaz" et qui culmina officiellement avec la promulgation d'une nouvelle constitution sept années plus tard, bien que les éruptions de violences continuèrent jusqu'à la fin des années 1920. Le mouvement eut un grand impact dans les cercles ouvriers, agricoles et anarchistes puisque la "Constitution mexicaine de 1917" fut la première au monde à reconnaître les garanties sociales et les droits des conventions collectives, en plus de produire des symboles importants de la gauche mondiale comme sont le peintre Diego Rivera, le rebelle Emiliano Zapata ou le journaliste Ricardo Flores Magón.

La lutte armée eut comme déclencheur la fraude électorale perpétrée en 1910 par Porfirio Díaz, qui s'était maintenu de manière quasi ininterrompue à la présidence du Mexique depuis 1876. Il avait été le promoteur d'une industrialisation et d'une pacification du pays, mais, par la surexploitation de la classe paysanne et ouvrière, la concentration de la richesse, du pouvoir politique et l'accès à l'éducation étaient réservées à une poignée de familles qui possédaient de grandes exploitations agricoles et quelques entreprises étrangères, principalement françaises, britanniques et états-uniennes d'Amérique.

Lors des élections de 1910, Díaz avait comme adversaire "Francisco I. Madero", un spéculateur richissime éduqué à l'étranger qui était en sympathie pour les réformes sociales qui avaient été suggérées par des intellectuels comme "Antonio Horcasitas" ou "les frères Flores Magón". Díaz donna l' ordre d'arrêter Madero, mais ce dernier avec des compagnons partit aux États-Unis et fera l'"appel de San Luis".

Divers rebelles et chefs populaires répondirent à l'appel, sans qu'ils ne forment un mouvement homogène ni n'aient les mêmes ambitions. Par exemple les paysans menés par Emiliano Zapata, réclamaient les terres qui leur avaient été volées, tandis que les troupes de Francisco Villa dit "Pancho", un bandit qui sévissait jusqu'aux États-Unis. La lutte contre le gouvernement central dura peu puisque Díaz démissionna après cinq mois, mais cela déclencha une guerre civile entre les factieux et les idéologues qui couta la vie à plus d'un million de mexicains, ce qui représentait 10 % de la population de l'époque.

À la démission de Díaz un gouvernement provisoire dirigé par "Francisco León de la Barra" qui transmit la présidence à Madero en 1911, néanmoins deux annés plus tard Madero serait victime d'un coup d'État fomenté par le général "Victoriano Huerta". Le gouvernement éphémère maderiste avait été incapable de pacifier le pays et les potentats locaux maintenaient la lutte contre le nouveau pouvoir fédéral. Pour diminuer les affrontements sanglants ,"Venustiano Carranza", le gouverneur de l'état septentrional de "Coahuila" forma l'exécutif constitutionnel Ejército Constitucionalista afin de pacifier le pays adopta la plus grande partie des demandes sociales exigées par les rebelles dans une nouvelle constitution de nature progressite. Carranza a réussi à mettre en forme les textes, mais son désir de pacifier le pays fut plus fort que son habileté à résoudre les problèmes qui étaient à l'origine de la violence, aussi un par un les rebelles furent assassinés (par le gouvernement carranza).

Le gouvernement de Carranza dura peu. Le général "Álvaro Obregón", qui était ministre de la guerre et la marine, se souleva pour présenter sa candidature officielle dans les élections fédérales qui arrivaient, il fut tué le 21 mai 1920. Obregón assuma le pouvoir et démontra non seulement qu'il était un militaire habile, mais qu'il savait terminer la pacification de la majeure partie du pays, sinon un politicien adroit qui fut, contrairement à la Constitution de 1917, le mandataire des multiples syndicats et centrales ouvrières. Obregón sans doute voulait se faire réélire, mais il fut assassiné par un extrémiste catholique. Il eut pour successeur le général "Plutarco Elías Calles", qui promulga quelques lois anticléricales qui provoquèrent la "Guerra Cristera" et fonda le "Partido Revolucionario Institucional" (PRI), qui se maintiendrait à la présidence de la république pour plus de soixante-dix ans.

D'autres personnages qui se sont illustrés dans ce conflit

  • Les militaires Lázaro Cárdenas del Río, Abelardo L. Rodríguez et Manuel Ávila Camacho, qui plus tard seraient élus présidents.
  • Les peintres communistes Diego Rivera, José Clemente Orozco et Frida Kahlo.
  • Les intellectuels José Vasconcelos, Manuel Gómez Morín et Antonio Caso.
  • Les écrivains Mariano Azuela et Martín Luis Guzmán.
  • Le lider syndical Vicente Lombardo Toledano.
  • Le caricaturiste politique José Guadalupe Posada.

Voir aussi

Liens externes

  1. REDIRECT Modèle:Wikipedia