Difference between revisions of "Raids de Palmer (Le rouge fait peur)"

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Les '''raids de palmer par la "peur du rouge"''', entre en action aux USA du [[7 novembre]] [[1919]] et continuera jusqu'en [[1920]], par la décision de A. Mitchell Palmer, qui a des ambitions présidentielles, qui lance un règne de terreur dans tout le pays, des raids sur des personnes suspectées d'être anarchiste, communiste, syndicaliste, ou radical Americain.
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Les '''raids de Palmer''' furent une série de raids controversés menés  aux USA par le département de la justice et par le service de l'immigration et de la naturalisation des USA, à partir du [[7 novembre]] [[1919]] et jusqu'en [[1921]], par décision du ministre de la justice, A. Mitchell Palmer. Ce dernier, qui avait des ambitions présidentielles, a lancé un règne de terreur dans tout le pays, des raids sur des personnes suspectées d'être anarchistes, communistes, syndicalistes, ou radicaux américain.
  
==L'aprés Guerre==
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==L'après-Guerre==
 
===Les prémices===
 
===Les prémices===
Cette répréssion était préparé depuis 1917, puisque des amendements de censure (espionage act) ne permettait à personne de critiquer l'État États-Unien dans ces agissements lors la guerre (critique qui serait considéré comme anti-patriotique), puis en 1918, par l'amendement (sedition act) s'ajoutant au précédent, contre "un language abusif, déloyal, profane, ..." au sujet du gouvernement des États-unis, de son drapeau ou de ses forces armées ; Ceci permettra ainsi de museler la presse, ainsi que les courriers (les courriers des dissidents ne seront pas transmis et l'État aura droit d'ingérence sur les courriers postaux). Cela permettra à Hoover (FBI) de déceler plus de 150000 personnes suspectes vis à vis de ces amendements, et lors de la répréssion les noms des personnes incriminées serviront à l'autorité de Palmer.
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À la suite de la première guerre mondiale, se lèveront divers mouvements de contestations (campagne des suffragettes pour le droit de vote des femmes), des grèves dures (sidérurgie et métallurgie), et des émeutes raciales. Les révolutions russe, allemande et italienne feront craindre aux autorités États-uniennes un tel mouvement au sein du pays (la "peur des rouges");
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===Les nouveaux amendements===
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Une série d'attaques à la bombe lancées par un groupe de galleanistes (émules de [[Luigi Galleani]]) frappa plusieurs grandes villes américaines. Une répression commença en 1917. Un amendement de censure dit "espionage act" fut pris qui empêchait quiconque de critiquer l'État États-Unien dans ses agissements lors la guerre (critique alors considérée comme anti-patriotique), avec des peines pouvant atteindre 20 ans de prison. En 1918, le congrès adopta une série de nouveaux amendements (en particulier un "sedition act" et un "Anarchist Exclusion Act"). Ces amendements visaient "un langage abusif, déloyal, profane, ..." au sujet du gouvernement des États-unis, de son drapeau ou de ses forces armées. L'Exclusion Act spécifiait que "les étrangers membres de ou affiliés à toute organisation qui entretient la croyance, ou professe, ou prône le renversement par la force ou la violence du gouvernement des Etats-Unis ou de toute forme de law" étaient sujets à déportation.
  
 
===Répression===
 
===Répression===
À la suite de la premiére guerre mondiale, se lévera divers mouvements de contestations (campagne des suffragettes pour le droit de vote des femmes), des gréves dures (sidérurgie et métallurgie), et des émeutes raciales. La révolution russe, allemande et italienne fera craindre aux autorités États-uniennes un tel mouvement au sein du pays ; d'autre part, Palmer suspectera une infiltration des institutions par ces groupements, et il proclamera que le [[1 mai]] 1920 se préparait une manifestation en prélude à une révolution. L'autorité des États-unis répondra préventivement par une répréssion anti-anarchiste, anti-syndicale et anti-communiste et par une surveillance accrue de toute activité suspecte au sein des institutions. Elle commencera en novembre 1919 par arrêter un millier d'anarchiste et de communistes, puis en décembre à expulser en finlande ou en russie les indésirables activistes étrangers arrêtés, tel, entre autres, Emma Goldman et Alexandre Berkman. Puis L'autorité laminera les syndicats (dont la prinicipale était l'[[IWW]]).
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Ces amendements permettront en fait de museler la presse, ainsi que les courriers (les courriers des dissidentEs ne seront pas transmis et l'État aura droit d'ingérence sur les courriers postaux). Ils permettront à J. Edgar Hoover (alors directeur au Bureau of Investigation et qui fondera plus tard le FBI) de collecter des informations sur plus de 150 000 personnes suspectes au regard de ces amendements. Lors de la répression menée par Palmer, les noms des personnes incriminées serviront à partir du 7 novembre 1919 à lancer une série de raids contre des personnes soupçonnées d'être "radicales" ou contre des étrangers.  
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Victor L. Berger fut condamné à 20 ans de prison sous l'inculpation de sédition, accusation cassée plus tard par la Cour Suprême. L'anarchiste radical Luigi Galleani et huit personnes de son groupe furent déportés en juin 1919 sur la base de l'Anarchist Exclusion Act, trois semaines après la vague d'attentats à la bombe du 2 juin. Bien que les autorités n'aient pas disposé de preuves suffisantes pour arrêter Galleani à propos des attentats, ils ont pu le faire sur la base du fait qu'il était étranger, avait ouvertement encouragé le renversement violent du gouvernement, et rédigé un manuel de fabrication artisanale de bombes utilisé par d'autres galleanistes pour fabriquer leurs bombes.
  
 
===Arrestations===
 
===Arrestations===
 
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Les raids permettront aux autorités États-uniennes d'arrêter au moins 2700 personnes (possiblement plus de 8000) après avoir publié des commandes pour l'arrestation (sans garanties), et détention illégale de 10000 Américains, de bon nombre d'entre eux membres de syndicat et de fonctionnaires. Les agents fédéraux ont saisi les dirigeants syndicaux et leur littérature dans l'espoir de décourager l'activistes du travail. Un certain nombre de citoyens ont étés arrêtés par des fonctionnaires d'État pour la poursuite sous de divers statuts anti-anarchiste. Les gangsters avec des insignes (les flics) cassent des portes, détruisent la propriété personnelle, les presses, les livres, etc... Palmer commande au département de "justice" des incursions sur des halls et des maisons de réunion dans plus de 30 villes dans tout le pays. Aucune des 2700 personnes arrêtées n'est chargée d'un crime explicite. En tout, plus de 6000 seront arrêtés.
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En décembre 1919, les agents de Palmer ont rassemblé 249 citoyens et immigrants d'origine russes, dont [[Emma Goldman]] et [[Alexander Berkman]], sur un bateau à destination de de l'Union Soviétique. En janvier 1920, 6000 personnes, principalement des membres du syndicat légal [[Industrial Workers of the World]]. Pendant l'un des raids, 4000 personnes furent arrêtées en une seule nuit. En janvier 1920, Palmer et le Département de la Justice avaient organisé la plus grande arrestation de masse de l'histoire US, au moins 10000 individus. Les agents fédéraux ont saisi les dirigeants syndicaux et leur littérature dans l'espoir de décourager les activistes du travail. Un certain nombre de citoyens ont été arrêtés par des fonctionnaires d'État aux fins de poursuite sous divers statuts anti-anarchistes. Les gangsters avec des insignes (les flics) cassent des portes, détruisent la propriété personnelle, les presses, les livres, etc... Palmer commande au département de "justice" des incursions sur des halls et des maisons de réunion dans plus de 30 villes dans tout le pays.
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Plus de 2000 arrestations furent annulées comme illégales par Louis Freeland Post, le secrétaire exécutif du Département du Travail des USA. 556 personnes furent finalement déportées au titre de l'Anarchist Exclusion Act. 
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===La fin des raids===
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De 1919 jusqu'au début 1920, la majorité du public soutenait Palmer, mais cela ne tarda pas à changer. Palmer suspectera une infiltration des institutions par les mouvements d'extrême gauche et par des anarchistes. L'année précédente des attentats au colis piégé avaient calculés pour être livrés par les bureaux de poste le 1<sup>er</sup> mai (il avait été personnellement visé). Palmer annonça qu'une révolution communiste aurait lieu le 1<sup>er</sup> mai 1920. L'autorité des États-unis répondra préventivement par une répression anti-anarchiste, anti-syndicale et anti-communiste et par une surveillance accrue de toute activité suspecte au sein des institutions. La Garde Nationale des États-Unis fut mobilisée, et la totalité du Police Department de New-York fut placée en alerte pendant 24h/24. Mais la date arriva et le jour se passa sans incident.
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==Abrogation des lois patriotiques/d'État==
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Le 28 mai 1920, L'Union des Libertés Civiles américaines publia un "Rapport sur les pratiques illégales du Département de Justice des États-Unis" qui documentait soigneusement les autorisations d'arrestations illégales de personnes suspectées d'êtres radicaux. Le rapport était signé par d'éminents juristes et professeurs de loi (Zechariah Chafee Jr., Roscoe Pound, and Felix Frankfurter) et faisait état d'actes comme des procès abusifs, des saisies et investigations illégales, des arrestations arbitraires, l'utilisation d'agents provocateurs et la torture. Palmer fut convoqué devant le "House Rule Committee" où il  déclara "Je ne m'excuse de rien que le Département de la Justice ait fait en cette matière. Je m'en glorifie". Mais finalement, la nature extra-constitutionnelle de ces actions a détruit la carrière politique de Palmer qui a été perçu, non comme un sauveur mais comme une menace pour les droits civils et les libertés des américains.
  
==Lois patriotiques/d'État==
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Ces lois seront abolies en 1921, mais continueront d'être appliquées par les autorités (notamment le FBI). Elles seront renouvelées lors de la seconde guerre mondiale, puis plus tard, dans les années 1950 par le McCarthyisme ("la chasse au rouge" ou "la chasse aux sorcières").
  
Ces lois seront abolies en 1921, mais continueront d'être pratiquées par les autorités (notemment le FBI). Elles seront renouvellées lors de la seconde guerre mondiale, puis plus tard, dans les années 1950's par le McCarthyisme ("la chasse au rouge" ou "la chasse aux sorciéres").
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Récemment, en 2001, des lois internationales assez semblables sont apparues (sous la pression des États unis ; Patriot Act) permettant la surveillance (par mots clefs) sur internet des em@ils privés ou des logs (Échelon, etc), interdisant le cryptage des messages privés (à des taux élevés), ou cherchant à limiter la liberté sur internet pour des raisons d'État ou des raisons de propriété financière.
Récemment, en 2001, des lois internationales assez semblables sont apparus (sous la préssion des États unis ; Patriot Act) permettant la surveillance (par mots clefs) sur internet des em@ils privés ou des logs (Échelon, etc), et n'autorisant pas le cryptage des messages privés (à des taux élevés), ou cherchant à limiter la liberté sur internet pour des raisons d'État ou des raisons de propriété financiére.
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==Voir aussi==
 
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*[[Emma Goldman]]
 
*[[Emma Goldman]]
 
*[[Alexandre Berkman]]
 
*[[Alexandre Berkman]]
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*[[Les anarchistes et l'immigration]]
 
*[[Fascisme]]
 
*[[Fascisme]]
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*[[Démocrature]]
 
[[Catégorie:Répression]]
 
[[Catégorie:Répression]]

Latest revision as of 23:09, 2 August 2009

Les raids de Palmer furent une série de raids controversés menés aux USA par le département de la justice et par le service de l'immigration et de la naturalisation des USA, à partir du 7 novembre 1919 et jusqu'en 1921, par décision du ministre de la justice, A. Mitchell Palmer. Ce dernier, qui avait des ambitions présidentielles, a lancé un règne de terreur dans tout le pays, des raids sur des personnes suspectées d'être anarchistes, communistes, syndicalistes, ou radicaux américain.

L'après-Guerre[edit]

Les prémices[edit]

À la suite de la première guerre mondiale, se lèveront divers mouvements de contestations (campagne des suffragettes pour le droit de vote des femmes), des grèves dures (sidérurgie et métallurgie), et des émeutes raciales. Les révolutions russe, allemande et italienne feront craindre aux autorités États-uniennes un tel mouvement au sein du pays (la "peur des rouges");

Les nouveaux amendements[edit]

Une série d'attaques à la bombe lancées par un groupe de galleanistes (émules de Luigi Galleani) frappa plusieurs grandes villes américaines. Une répression commença en 1917. Un amendement de censure dit "espionage act" fut pris qui empêchait quiconque de critiquer l'État États-Unien dans ses agissements lors la guerre (critique alors considérée comme anti-patriotique), avec des peines pouvant atteindre 20 ans de prison. En 1918, le congrès adopta une série de nouveaux amendements (en particulier un "sedition act" et un "Anarchist Exclusion Act"). Ces amendements visaient "un langage abusif, déloyal, profane, ..." au sujet du gouvernement des États-unis, de son drapeau ou de ses forces armées. L'Exclusion Act spécifiait que "les étrangers membres de ou affiliés à toute organisation qui entretient la croyance, ou professe, ou prône le renversement par la force ou la violence du gouvernement des Etats-Unis ou de toute forme de law" étaient sujets à déportation.

Répression[edit]

Ces amendements permettront en fait de museler la presse, ainsi que les courriers (les courriers des dissidentEs ne seront pas transmis et l'État aura droit d'ingérence sur les courriers postaux). Ils permettront à J. Edgar Hoover (alors directeur au Bureau of Investigation et qui fondera plus tard le FBI) de collecter des informations sur plus de 150 000 personnes suspectes au regard de ces amendements. Lors de la répression menée par Palmer, les noms des personnes incriminées serviront à partir du 7 novembre 1919 à lancer une série de raids contre des personnes soupçonnées d'être "radicales" ou contre des étrangers.

Victor L. Berger fut condamné à 20 ans de prison sous l'inculpation de sédition, accusation cassée plus tard par la Cour Suprême. L'anarchiste radical Luigi Galleani et huit personnes de son groupe furent déportés en juin 1919 sur la base de l'Anarchist Exclusion Act, trois semaines après la vague d'attentats à la bombe du 2 juin. Bien que les autorités n'aient pas disposé de preuves suffisantes pour arrêter Galleani à propos des attentats, ils ont pu le faire sur la base du fait qu'il était étranger, avait ouvertement encouragé le renversement violent du gouvernement, et rédigé un manuel de fabrication artisanale de bombes utilisé par d'autres galleanistes pour fabriquer leurs bombes.

Arrestations[edit]

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En décembre 1919, les agents de Palmer ont rassemblé 249 citoyens et immigrants d'origine russes, dont Emma Goldman et Alexander Berkman, sur un bateau à destination de de l'Union Soviétique. En janvier 1920, 6000 personnes, principalement des membres du syndicat légal Industrial Workers of the World. Pendant l'un des raids, 4000 personnes furent arrêtées en une seule nuit. En janvier 1920, Palmer et le Département de la Justice avaient organisé la plus grande arrestation de masse de l'histoire US, au moins 10000 individus. Les agents fédéraux ont saisi les dirigeants syndicaux et leur littérature dans l'espoir de décourager les activistes du travail. Un certain nombre de citoyens ont été arrêtés par des fonctionnaires d'État aux fins de poursuite sous divers statuts anti-anarchistes. Les gangsters avec des insignes (les flics) cassent des portes, détruisent la propriété personnelle, les presses, les livres, etc... Palmer commande au département de "justice" des incursions sur des halls et des maisons de réunion dans plus de 30 villes dans tout le pays. Plus de 2000 arrestations furent annulées comme illégales par Louis Freeland Post, le secrétaire exécutif du Département du Travail des USA. 556 personnes furent finalement déportées au titre de l'Anarchist Exclusion Act.

La fin des raids[edit]

De 1919 jusqu'au début 1920, la majorité du public soutenait Palmer, mais cela ne tarda pas à changer. Palmer suspectera une infiltration des institutions par les mouvements d'extrême gauche et par des anarchistes. L'année précédente des attentats au colis piégé avaient calculés pour être livrés par les bureaux de poste le 1er mai (il avait été personnellement visé). Palmer annonça qu'une révolution communiste aurait lieu le 1er mai 1920. L'autorité des États-unis répondra préventivement par une répression anti-anarchiste, anti-syndicale et anti-communiste et par une surveillance accrue de toute activité suspecte au sein des institutions. La Garde Nationale des États-Unis fut mobilisée, et la totalité du Police Department de New-York fut placée en alerte pendant 24h/24. Mais la date arriva et le jour se passa sans incident.

Abrogation des lois patriotiques/d'État[edit]

Le 28 mai 1920, L'Union des Libertés Civiles américaines publia un "Rapport sur les pratiques illégales du Département de Justice des États-Unis" qui documentait soigneusement les autorisations d'arrestations illégales de personnes suspectées d'êtres radicaux. Le rapport était signé par d'éminents juristes et professeurs de loi (Zechariah Chafee Jr., Roscoe Pound, and Felix Frankfurter) et faisait état d'actes comme des procès abusifs, des saisies et investigations illégales, des arrestations arbitraires, l'utilisation d'agents provocateurs et la torture. Palmer fut convoqué devant le "House Rule Committee" où il déclara "Je ne m'excuse de rien que le Département de la Justice ait fait en cette matière. Je m'en glorifie". Mais finalement, la nature extra-constitutionnelle de ces actions a détruit la carrière politique de Palmer qui a été perçu, non comme un sauveur mais comme une menace pour les droits civils et les libertés des américains.

Ces lois seront abolies en 1921, mais continueront d'être appliquées par les autorités (notamment le FBI). Elles seront renouvelées lors de la seconde guerre mondiale, puis plus tard, dans les années 1950 par le McCarthyisme ("la chasse au rouge" ou "la chasse aux sorcières").

Récemment, en 2001, des lois internationales assez semblables sont apparues (sous la pression des États unis ; Patriot Act) permettant la surveillance (par mots clefs) sur internet des em@ils privés ou des logs (Échelon, etc), interdisant le cryptage des messages privés (à des taux élevés), ou cherchant à limiter la liberté sur internet pour des raisons d'État ou des raisons de propriété financière.

Voir aussi[edit]

Liens externes[edit]

Liens internes[edit]

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