Transgression
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Mot venant du latin transgressio qui signifie « passer de l’autre côté », « traverser », « dépasser une limite ». La transgression est une infraction, elle passe outre la loi et l’interdit, la rend caduque (du moins pendant le temps de la transgression) et récupère la liberté d’action que la loi amputait. Le concept de transgression fut principalement développé par Georges Bataille dans L'Érotisme (1957).
Pour les individualistes aristocratiques, la loi n'est qu'un masque qui cache la violence des pouvoirs qui tentent de faire passer cette violence pour de la loi, par l'entremise de mises en scène, de spectacles. Le partisan de l'ordre établi et du principe autoritaire qui croit à la loi est au mieux un inconscient, sinon un hypocrite qui veut faire croire qu'il existe un bon ordre en refusant de voir la violence intrinsèque de tout ordre, même celui prôné par les libertaires.
Dans cette optique, la trangression est une exploration du possible, qui est compris comme le réalisable non-réalisé. C'est une démarche qui consiste à remplacer le « il faut » de la loi au « pourquoi pas ? » du possible.
Voir aussi
Amour libre . Insoumission . Subversion . Travestissement
Apport de Pascal Combe :
La transgression fait aussi partie des thèmes de la psychopathologie, et de ceux de la criminalité. Ainsi, le viol ou le meurtre sont des transgressions de l'ordre établi au niveau social. De même, l'inceste est une transgression au niveau familial. Peut-on alors dire que ces lois sont seulement établies pour les inconscients ? Les libertaires sont-ils pour la transgression de toutes les lois ?
