User talk:Sins We Can't Absolve

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Contre l'anti-capitalisme

  • Quelles sont les limites dont tu as remarqués aux "systèmes anti-capitalistes"? - Samarre
Les limites que j'ai remarqué aux systèmes anti-capitalistes sont tout d'abord l'absence d'amélioration des conditions de vie. Cela semble cohérent dans un système anarchiste primitiviste, et cela peut être revendiqué en tant que tel dans un tel système, mais j'ai du mal à le concevoir dans un système collectiviste/syndicaliste où la valeur première est le travail. En effet, à quoi sert-il de travailler si la situation ne s'améliore guerre. Je prendrais un exemple, qui même s'il ne s'agit pas d'un système anarchiste (en même temps, aucun système anarchiste n'a réussi à tenir suffisament longtemps pour me prouver le contraire, ceux ayant tenu validant mon raisonnement) mais en URSS, qui se veut communiste (dans le sens quasi-similaire des anarcho-communistes), toute innovation technologique s'est toujours faite après son apparition dans les pays capitalistes. Il faut que l'on m'explique pourquoi vouloir à tout prix défendre le travail si ce n'est au final que pour produire indéfiniment la même chose.
"Chacun devra travailler pour manger. Tout homme qui ne voudra pas travailler sera libre de mourir de faim, à moins qu'il trouve une association ou commune quelconque qui consente à le nourrir par pitié. Mais, alors, il sera probablement jugé juste de ne lui reconnaître aucun droit politique, puisque étant capable de travailler, il préférera sa situation honteuse et vivra aux dépens du labeur d'autrui. Car il n'y aura pas d'autre base pour les droits sociaux et politiques, que le travail accompli par chacun." Bakounine
Certes, il existe ceux qui sont contre le travail (surtout les situationnistes et les anarchistes post-Mai 68) mais je ne comprend pas comment ils peuvent gagner leur vie (à moins que cela ne soit des petits bourgeois, auquel cas cela devient compréhensible). J'avais lu une fois dans un No Pasaràn une entrevue d'un anarchiste qui disait qu'il avait du mal à vivre et qu'il devait se débrouiller avec les aides qu'il recevait. D'où une certaine question : d'où proviennent ces richesses? De l'État il me semble, qui redistribue les richesses. Or dans un système anarchiste, qui s'occuperait de redistribuer les richesses, car si je ne veux pas que par exemple un groupe d'individus touchent à mon bien, mais qu'ils le font au nom de la communité, je ne vois pas où est la différence avec un système autoritaire puisqu'en tant qu'un individu, je ne suis pas libre de mes choix. À moins bien sûr que ce système anarchiste justifie l'autoritarisme en pareil cas, mais dans ce cas là il n'y a plus d'anarchisme.
Ai-je été clair ? Ma réponse te suffit-elle ? --Sins We Can't Absolve 3 nov 2006 à 09:22 (UTC)
Salut Sins. Je pense que tu te trompes sur certains elements dans ton resonnement. Tout d'abord, l'URSS n'a jamais applique le communiste, meme dans le sens marxiste. C'est une dictature proletaire, une dictature de partie.
Bon c'est juste une clarification. Pour ce qui est de ta critique de l'amelioration des conditions de vie, je ne suis pas d'accord. Je ne vois vraiment pas pourquoi dans un systeme communiste il n'est pas possible d'evoluer. Le travail intelectuel est considere comme un comme les autres, donc un chercheur participerai autant qu'un ouvrier dans une usine au bien de la communaute par son travail. A part pour les primitiviste, le progres n'est pas contraire a l'idee anarchiste, et en deviens meme le pivot dans les theories anarchistes technologique (un article a developper). Le but n'est pas de produire indefinivement la meme chose, le but est de permettre a tous de vivre decament :).
Arf, pas le temps de finir de developper mon idee, mais promis je le fais avant la fin de la journee :D Stevo 3 nov 2006 à 14:49 (UTC)
Et justement, c'est bien parce que l'U.R.S.S. n'a pas pu l'appliquer (alors qu'elle avait à sa disposition une puissance étatique très lourde, ce qui est infiniment plus contraignant qu'une société dont le fondement serait l'entraide, car on peut vivre en dehors de la société, pas de l'État) qu'il me semble encore plus difficile de l'appliquer dans un système anarchiste. Pourquoi y-a-t'il des brevets? Un inventeur (pour employer un mot très large) cherche à protéger son bien et parce qu'il sait que cela lui rapportera (enfin tout dépend de l'invention évidement), et il est évident que dans un système où l'individu s'efface devant la collectivité, il est impossible que ce dernier cherche à innover. En effet, le faire serait se plier à la communauté, l'individu s'oubliant lui-même parmi ses semblables, ce qui à mon très humble avis, ne serait plus ou moins qu'un totalitaire de plus. Qu'y a-t'il de gratifiant et d'épanouissant à devoir se plier aux règles de la communauté?
De plus, j'aimerais connaître la position des anarchistes sur cette question : comment faire si un individu refuse de mettre au service de la collectivité ses biens? Lui imposer? Dans ce cas, en quoi cela relève-t'il de l'anarchisme.
Je ne cherche bien évidement pas à critiquer purement et simplement, je souhaite simplement comprendre. Cordialement, --Sins We Can't Absolve 3 nov 2006 à 16:25 (UTC)