Difference between revisions of "privilège"

Catégorie:Ébauches Le privilège vient d'une loi, d'un droit ou d'un avantage, de privation qu'une personne ou à un groupe d'un statut particulier par rapport à telle personne ou groupe. Ceux ayant acquis le statut (un pouvoir) de privilégié peuvent, alors, user, abuser ou critiquer ce droit, mais continue de le posséder. La relation dominant-dominé crée une hiérarchie. Les privilèges ou oppressions s'intègrent entre elles dans l'intersectionalité, il n'y a ainsi pas d'oppressions qui domine sur les autres.

L'État est privilégié, puisqu'il est le législateur du privilège, et qu'il peut se décréter lui-même ses privilèges. Néanmoins, sa principale fonction est de garder intact le privilège économique de la propriété privée des moyens de productions.

Les hommes sont également une catégorie sociale privilégiée dans les rapports de genre, même si l'on ne peut pas parler d'une catégorie unifiée.

Dans un système hétéronormé, les hétérosexuel-le-s sont privilégié-e-s par rapport aux homosexuel-le-s et à ceux et celles dont la sexualité ne rentre pas dans la norme dominante ou dans la binarité.

Dans un système capitaliste, les riches disposent de privilèges (écon., pol., social, etc...) par rapport aux groupes moins nanti-e-s.

Dans un système raciste, les blanc-he-s disposent de privilèges par rapport aux groupes racisé-e-s.

Citations

• "L’Etat politique n’ayant d’autre mission que de protéger l’exploitation du travail populaire par les classes économiquement privilégiées, le pouvoir de l’Etat ne peut être compatible qu’avec la liberté exclusive de ces classes dont il représente les intérêts, et par la même raison il doit être contraire à la liberté du peuple. Qui dit Etat ou pouvoir dit domination, mais toute domination présume l’existence de masses dominées.", Bakounine, dans "L’Empire...", p. 21.
• "L’homme privilégié soit politiquement, soit économiquement, est un homme intellectuellement et moralement dépravé.", Bakounine, dans "L’Empire...", p. 104.
• "Entre la dictature révolutionnaire et la centralisation étatique toute la différence est dans les apparences. Au fond, l’une et l’autre ne sont qu’une seule et même forme de gouvernement de la majorité par la minorité au nom de la bêtise supposée de la première et de la prétendue intelligence de la seconde. C’est pourquoi l’une et l’autre sont au même degré réactionnaires, les deux ayant pour effet d’affermir directement et infailliblement les privilèges politiques et économiques de la minorité gouvernante et l’esclavage économique et politique des masses populaires." Bakounine, dans "Etatisme et anarchie", p. 310.