Citations sur la police et la répression
From Anarchopedia
- Un État est policier lorsque sa justice cesse d’être un service public ayant pour tâche d’assurer la paix sociale pour devenir un instrument du pouvoir, avec pour principal objectif le maintien de celui-ci par le biais d’un asservissement contrôlé du peuple.
- Mikhaïl W. Ramseier, Cosaques'
- Un agent de police, Maurice Marullas, s'est brûlé la cervelle. Sauvons de l'oubli le nom de cet honnête homme.
- Félix Fénéon, la revue anarchiste.
- La police ressemble au sable où l'on s'enlise. Plus on se débat, plus on s'enfonce.
- Les quotidiens s'émeuvent à propos d'un gendarme assassin. Bon ! Pourquoi ? Vous leur donnez des instruments à tuer, c'est évidemment pour qu'ils tuent. Puis, faisant métier de défendre la propriété, cet homme en annihilant qui se servit de sa femme, n'est il pas dans la logique ? De quoi vous étonnez-vous?... Mais nous n'allons pas verser des larmes. Ce nous est au contraire une réelle joie de voir les gendarmes s'égorger entre eux. Cela ne leur arrive pas si souvent.
- Félix Fénéon, la revue anarchiste.
- Aux mains de l'individu, la force s'appelle crime. Aux mains de l'Etat, la force s'appelle droit.
- Max Stirner, L'unique et sa propriété.
- La barricade ferme la rue mais ouvre la voie.
- Graffiti, mai 68.
- A la table du ministre :
- Poulet truffé
- Cervelles d'anars fumées
- Foie de grenades
- Pavés sur barricades
- Grillades de provos
- Soufflé d'enragés
- Eau gazeuse à discrétion.
- Graffiti, mai 68.
- Émeute : distraction populaire donnée à l'armée par d'innocents spectateurs.
- Ambrose Bierce.
- AIDEZ LA POLICE, TAPEZ-VOUS DESSUS VOUS-MÊME !
- Anonyme anglais.
- On est jamais si bien battu que par soi-même.
- Proverbe shadok.
- En voyant ces braves pandores être à deux doigts de succomber
- Moi j'bichais car je les adore sous la forme de macchabées
- De la mansarde ou je réside, j'excitais les farouches bras
- Des mégères gendarmicides en criant hip hip hip hourra.
- Georges Brassens, L'hécatombe.
- Quand un policier penche-t-il en arrière ? Quand il a une idée dérrière la tête.
- Anonyme américain.
- Comme une fille
- La rue se déshabille
- Des pavés s'entassent
- Et les flics qui passent
- Les prennent sur la gueule
- Léo Ferré, Comme une fille (1968).
- Dans notre pays (les Etats-Unis), nous jouissons de ces trois choses parmi les plus précieuses qui soient : la liberté d'expression, la liberté de conscience, et la grande prudence de ne pas les exercer.
- Entendez-vous qu’il faut se soumettre aux lois de la société dont on est membre ? Il n’y a pas de difficulté à cela ; prétendez-vous que si ces lois sont mauvaises, il faut garder le silence ? Ce sera peut-être votre avis, mais comment le législateur reconnaîtra-t-il le vice de son administration, le défaut de ses lois, si personne n’ose élever la voix ? Et si par hasard une des détestables lois de cette société décernait la peine de mort contre celui qui osera attaquer les lois, faudrait-il se courber sous le joug de cette loi ?
- Denis Diderot.