Groupement d'Action et de Réflexion Anarcho-Syndicaliste

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Définition et objectifs[edit]

Le GARAS s'inscrit dans la mouvance anarcho-syndicaliste. Il considère que cette mouvance est un moyen approprié et cohérent pour lutter contre le capitalisme tout en expérimentant dès à présent les principes d'une société de type communiste libertaire.

Le GARAS considère que l’anarcho-syndicalisme reste d’actualité car ce mode d’organisation révolutionnaire réunirait "de manière cohérente et rigoureuse la fin et les moyens". En effet, pour les militants de cette organisation, l’anarchosyndicalisme est le moyen qui leur paraît le plus pertinent dans le contexte actuel pour lutter contre le capitalisme (moyen) et pour parvenir - éventuellement un jour - au communisme libertaire (fin).

  • D’une part, le GARAS défend l’idée que les principes anarcho-syndicalistes permettent de lutter collectivement contre le capitalisme en agissant sur sa clef de voûte (l’exploitation par le travail). C'est la dimension "syndicaliste" de l'"anarchosyndicalisme", avec des visées à court et moyen terme.
  • D’autre part, une organisation anarcho-syndicaliste permet, d’après le GARAS, un fonctionnement (rotation des tâches, autogestion, formation militante,...) qui prépare déjà la réappropriation des savoirs-faire et conditions de vie ; fonctionnement (fédéralisme) qui préfigure l’organisation collective d’une éventuelle société anti et post-capitaliste (communisme libertaire).

Historique[edit]

Le GARAS a été créé fin 2001, en partie suite à des tensions internes à la Confédération nationale du travail - Association internationale des travailleurs (CNT-AIT) et à des divergences sur l'activité syndicale, par des anarchosyndicalistes ne voulant pas, ou plus, militer dans une des deux CNT. Au point de départ, deux militants de l'ex-UR Centre de la CNT-AIT et un autre anarchosyndicaliste , mettent donc sur pied le Groupement d'Action et de Réflexion Anarcho-Syndicaliste . Il n'est pas un syndicat, mais plutot une structure de transition vers une confédération anarchosyndicaliste que chacun est invité à créer. [1]

La plupart interviennent localement sous forme de participation ou d'appui à des luttes sociales de grande envergure (retraites en 2003, lutte anti-CPE...), ou locales (conflit à La Poste dans les Bouches-du-Rhône), participent à des collectifs (contre la loi de prévention de la délinquance...). Le fait de ne pas être une confédération syndicale n'empêche pas l'activité syndicale, et un travail en sous-main, ou simplement d'appui aux adhérents par rapport à leur travail est également mené à l'occasion.

Le GARAS publie la La Lettre de Liaison.

Autour du GARAS[edit]

Karim Landais s'était rapproché du G.A.R.A.S. peu avant sa disparition fin juin 2005. Au niveau national, le GARAS collabore avec notamment le Syndicat Interco Anarchosyndicaliste (SIA) de Caen (BP 257, 14013 Caen Cedex), mais aussi à la marge avec Echange et Mouvement (BP 241, 75866 Paris CEDEX 18 ; http://www.mondialisme.org). Cela dit,le GARAS n'a jamais posé de candidature ou initié une structure francophone, ni même européenne, et encore moins internationale. La Lettre de Liaison assez largement envoyée en échange de presse, dans les librairies (par exemple Publico) ou bibliothèques militantes est le principal moyen de rayonnement du GARAS en dehors de l'activité locale.

Notes[edit]

  1. " Cependant, notre but définitif n'est pas de devenir un groupement théorique, mais de mettre en place une confédération anarchosyndicaliste sur des bases claires..." Présentation du GARAS, Lettre de Liaison n°16 (p28), 3ème trimestre 2006

Liens externes[edit]

Catégorie:Organisation anarcho-syndicaliste