Opération Optunisia
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Catégorie:Ébauches Cette opération vise à soutenir les internautes tunisiens lors de la révolution tunisienne de 2011 pendant laquelle le gouvernement de Zine el-Abidine Ben Ali censure internet[22].
Le 2 janvier 2011, huit sites gouvernementaux ou proche de la présidence tunisienne ont été mis hors service par saturation de leurs serveurs. Anonymous a fourni à ses membres et tous ceux qui le souhaitaient, un logiciel noyant ces sites de demandes d'accès, avec instruction de l'utiliser en même temps. Une semaine après, le site internet de la télévision nationale TV7 a été piraté pour qu'elle n'affiche que le message, en arabe « Les journalistes condamnent la répression de la police et exigent la libération de Slim Amamou ».
Par ailleurs, Anonymous a aidé les internautes tunisiens a se protéger des agents de la censure sur internet du gouvernement en fournissant des astuces pour garantir l'anonymat de messages, de partage de fichiers ou leur protection. Certains tunisiens n'ont pas hésité, en Tunisie même, à s'afficher avec le masque symbole d'Anonymous.
Au début de leur action, au printemps 2010, les membres tunisiens d'anonymous étaient environ une cinquantaine. Ils seraient à présent plus de 4000 à agir au travers de ce groupe[23].
Selon un des opposants arrêtés par la police tunisienne Slim Amamou, l'action de la communauté a été « déterminante » dans l'extension de la révolte en Tunisie. C'est également l'avis de Lucie Morillon, membre de Reporters Sans Frontières[17].
Le 8 janvier, attaque par déni de service contre le site du gouvernement tunisien. Le site de la Fédération Tunisienne des Sociétés d'Assurance est hacké.
9 janvier, l'opération se poursuit avec pour cible tunisie.gov.tn. Puis l'attaque est suspendue et un appel à voter pour la prochaine cible est lancé. Résultat : les nouvelles cibles seront les serveurs de mails du gouvernement tunisien.
10 janvier : la cible est www2.hosting.ati.tn, toute la journée.
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