Ottawa Panhandlers Union
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La Ottawa Panhandlers Union(Syndicat des clochard(e)s d'Ottawa) a été formée en début 2003. C'est une section de l'Industrial Workers of the World, Ottawa-Outaouis General Members Board. Andrew Nellis est un des organisateurs principaux et délégué de sa section et porte-parole de l'IWW.
Le syndicat n'est pas un syndicat ouvrier conventionnel dans le sens que son but n'est pas de négocier avec un troisième parti pour des contrats collectifs et des salaires plus haut. Cette mauvais conception a amené son lot de ridicule, voir entre autre, une attaque contre le groupe par des citoyen(ne)s d'Ottawa qui demandait ce pour quoi, les clochard(e)s luttaient - "des trottoirs plus larges?".
Le syndicat a eu la chance de répondre à ses accusations avec leur texte d'éditorial d'opinion, Why Panhandlers Need a Union"(Pourquoi les clochard(e)s ont besoin d'un syndicat) qui apparut dans le journal ,le 20 mars 2006. L'éditorial était écrit collectivement par quelques membres de l'IWW. Il était toutefois attribué au quêteux Proshanto Smith.
Le but du syndicat est d'amener les clochard(e)s, les artistes de rue, et n'importe qui d'"affecté par la rue" à s'unir et se rassembler à l'entrée de l'hôtel de ville pour lutter pour des droits individuels et pour renverser certaines lois que la ville d'Ottawa a passée. Le syndicat a continuellement mis de l'avant que son but était de créer un "esprit entrepreneurial" qui aurait pour but d'amener les quêteux/euses à vendre de l'art et de l'artisanat, des livres, des disques compactes ou tout autre matériel donné pour recevoir de l'argent qu'ils et elles ont besoin pour leur survie.
La création du syndicat des clochard(e)s a encouragé d'autres activistes, comme ceux du Collectif Under Pressure à créer leur propres syndicats pour des groupe spéciaux qui inclua la création de la Transit Riders Union à Ottawa.
Le 1er mai 2006, Andrew Nellis, avec la coordination et le support de la branche d'Ottawa de l'IWW, a organisé une manifestation du 1er mai du syndicat des clochard(e)s et ils et elles ont fermé la rue Rideau, en face du centre Rideau, pendant plus d'un heure, le tout, pacifiquement. L'action ciblait le Centre Rideau puisque des incidents de violences envers la jeunesse itinérante avaient eu lieu par la sécurité du mail. L'action directe ciblait aussi le Safe Streets Act que le syndicat des clochard(e)s a critiqué de législature draconienne qui cible injustement les pauvres. Elle cibla également un règlement passée par l'hôtel de ville d'Ottawa qui rendait illégale la vente de journeaux aux coins de rue. Les quêteux/euses et les sans-abris d'Ottawa ont alors vendu le journal alternatif d'Halifax, "[www.dominionpaper.ca Dominion Newspaper]". De nouvelles lois qui prenaient effet le 1er mai était créée pour limiter cette action.
Le 1er juin 2006, une manifestation inclua un quêtage de masse. Celle-ci fut en protestation d'une autre loi passée par l'hôtel de ville d'Ottawa qui bannissait la vente d'art et d'artisanat et la distribution de journaux par les pauvres. Les médias publièrent des citations de Nellis et du syndicat pour cette action - "Les sans-abris d'Ottawa disent qu'ils et elles vont perturber les affaires dans cette ville si ces gens d'affaires insistent sur la perturbation de nos affaires".
Les lois et le syndicat des clochard(e)s[edit]
- Règlement No. 2005 - 358:
Il s'agit d'un règlement passé par l'hôtel de ville d'Ottawa qui limite la vente sur les "routes"(highways). Le terme "route" de ce règlement n'est pas approprié puisque la loi, dans ce cas, définit les "routes" comme des routes publiques et communes, et inclut les ponts, les viaducs et les autres structures faisant parti de la route.
Ce règlement fut passé le 24 août 2005 sans aucune consultation publique.
La loi prohibe la vente d'arts et d'artisanats, de fleurs, de journaux de rue, aussi bien qu'elle interdit les performances et le théâtre de rue.
- Le Safe Streets Act
Le Safe Streets Act était une loi passée par le gouvernement conservateur de Mike Harris en 1999 qui s'appliquait à toute l'Ontario(Canada). Cette loi a comme but de mettre fin au "quêtage agressif" mais la loi était vague dans ce qu'elle voulait dire par "quêtage aggressif. La loi dit seulement que le quêtage agressif veut dire "une façon qui est propre à amener une personne raisonnable à prendre en considération sa sécurité". C'est très vague parce que ce n'est pas tout le monde qui se sentent menacé(e)s dans les mêmes situations. Certaines personnes "raisonnables" se sentent menacé(e)s en étant simplement sollicité par les clochard(e)s pour du "petit change" alors que d'autres n'ont aucuns problèmes à arrêter pour donner de l'argent aux gens qui en ont besoin. Le syndicat des clochard(e)s sent que le but du "Safe Streets Act" n'est pas de mettre fin au "quêtage agressif" mais bien d'éliminer toute quête qu'elle soit passive ou agressive.
À Ottawa, les clochard(e)s du Syndicat des Quêteux/euses ont été capables de répondre à l'harcèlement de la Police d'Ottawa en gardant sur eux une copie du Safe Street Act et en le montrant aux policiers/ières pour prouver qu'ils et elles ne violent pas la loi. Néanmoins, des quêteux/euses se retrouvent à avoir à payer des amendes liées au quêtage qu'ils et qu'elles n'ont pas les moyens de payer.
D'ailleurs, la loi ne s'applique pas aux campagnes de charité qui sollicite les gens pour de l'argent. Le fait que les campagnes de charité soient permises de solliciter de l'argent sur les médianes et les trottoirs montrent le classisme inhérent du Safe Streets Act.
Ce n'est pas normal que les clochard(e)s d'Ottawa reçoivent des douzaines d'amendes à cause du Safe Streets Act. Le Ticket Defence Program(Programme de défense des amendes) fut formée en réponse ; des activistes sociaux ont tenté de faire tomber les amendes données aux clochard(e)s. Le programme a été très fructueux dans les villes où il a été implanté.