Politique participative
La Vision Politique Participative décrite ici est basé sur le travail de Stephen Shalom. Il s'agit d'un système participatif alternatif valorisant la liberté, la justice etc.
Contents
- 1 Pourquoi un Système Politique Participatif ?
- 2 Valoriser la Liberté, la Justice, la Participation, la Solidarité et la Tolérance
- 3 La prise de décision
- 4 A propos des délégués
- 5 La vérification de la majorité
- 6 Les média
- 7 La protection de l'environnement
- 8 Quelle sorte d'institution judiciaire pourrions-nous avoir ?
- 9 Voir aussi
Pourquoi un Système Politique Participatif ?[edit]
La démocratie telle que nous l'expérimentons aujourd'hui dans les pays occidentaux s'assure que les politiques soient déterminée par une minorité pour le bénéfice de cette minorité. Ne serait-il pas merveilleux que nous ayons un système politique alternatif valorisant la Liberté, la Justice, la Participation, la Solidarité et la Tolérance !
Cette façon de voir les choses suppose un système économique similaire à l'Economie Participative tel que développé par Michael Albert et Robin Hahnel. Cela suppose également des changements au niveau des sphères de la communauté et des liens de parenté. g btrf
Valoriser la Liberté, la Justice, la Participation, la Solidarité et la Tolérance[edit]
Que voulons-nous dire par valoriser la Liberté, la Justice, la Participation, la Solidarité et la Tolérance ?
◠Liberté : nous voulons que les politiques qui nous affectent correspondent le plus possible à nos propres désirs, mais sans pour autant enlever la possibilité à d'autres d'avoir des politiques qui correspondent à leurs désirs.
◠Justice : nous voulons une société juste, qui traite chaque être humain de manière égale.
◠Participation : nous volons un système politique qui ne fait pas que produire des résultats qui nous soit bénéfique, mais un système dans lequel nous participons aux décisions qui affectent nos vies. Pourquoi ? Parce que l'auto-gestion nous rend le plus complètement humain. Un certain degré de participation (moins que celui des fanatiques de politiques, mais plus que celui de la plupart des citoyens des démocraties capitalistes) est essentiel. Nous voulons également nous assurer qui cela ne nous impose pas des contraintes de temps excessives.
◠Solidarité. Nous voulons un système politique qui permette et nous encourage à prendre en compte les intérêts que nous partageons avec les autres, qui fasse la promotion de la coopération, et qui nous aide à voir comment nos vies et intérêts sont entrelacés avec ceux des autres.
◠Tolérance. Puisque les gens ont des vues différentes des bonnes conditions de vie, un bon système politique doit faire la promotion de la diversité, permettant autant de visions différentes de la vie idéale, tant qu'elles ne nient pas la même tolérance vis-à -vis des autres.
La prise de décision[edit]
Pour s'assurer que tout un chacun ait l'opportunité de s'exprimer, la prise de décision pourrait être faite en utilisant un système de conseils imbriqués. La logique de ce système de conseils imbriqués comporte trois principes :
Premièrement, chacun est amené à participer dans un conseil qui est assez petit pour permettre la décision de visage à visage et pour une réelle délibération.
Deuxièmement, les décisions affectant seulement ou de manière écrasante les membres de ce niveau de base des conseils devrait être prises à ce niveau.
Troisièmement, les décisions qui affectent plus que les gens dans un seul conseil devront être transmise à un niveau de conseil supérieur. (et, si la décision affecte plus que un de ces conseils supérieurs, ces derniers devront à leur tour envoyer des délégués à un troisième niveau, etc.)
En supposant que les adultes représentent la moitié de la population, le peuple français de 60 millions d'habitants pourrait facilement être structuré avec 5 niveaux de conseils consistant de moins de 35 personnes. Avec six niveau, même des conseils de 25 personnes pourraient structurer une société d'environ un demi-milliard de personnes.
A propos des délégués[edit]
Les délégués...
◠ne devraient pas avoir un mandat, mais être en charge de représenter les vues du conseil émetteur de manière à ce que le niveau de conseil supérieur fonctionne toujours comme un processus délibératif
◠devraient faire partie de – et constamment retourner à – leur conseil émetteur. Ils devront tourner : il ne sera permis à personne d'être continuellement délégué d'un conseil.
◠pourront être rappelés immédiatement. Et ce si jamais un conseil croit que son délégué ne reflète plus adéquatement ses inquiétudes et ses sentiments.
Les niveaux élevés de conseils ne voteraient que des sujets qui sont relativement non-controversés. Quand un vote est proche (ou que suffisamment de sousconseils insistent), la décision est renvoyée au conseils inférieurs.
La vérification de la majorité[edit]
Si les majorités oppressent les minorités, ce n'est pas de la démocratie. Cependant, si les minorités peuvent bloquer les majorités, ce n'est pas non plus démocratique.
L'approche proposée est analogue au modèle juridique. Choisissons un petit groupe au hasard de la population qui pourrait être appelé cours de justice des conseils. Ces cours passeraient en revue les décisions prises par les conseils pour voir si elles interfèrent avec les droits fondamentaux et les protections constitutionnelles. Chaque niveau de conseil au-delà du niveau de base se verra assigné une cour. Comme le jurys d'aujourd'hui, ces cours seraient des organes de délibération, cependant au contraire des jurys elles auraient une durée plus longue que pour une simple affaire. En tant que coupe transversale de la population, ces dernières seraient des organes démocratiques : des organes démocratiques servant à vérifier les conseils démocratiques.
Les média[edit]
Des média diversifiés sont un élément essentiel du système politique d'un société participative. Il n'y aura aucun média détenu et soutenu de manière privée (c'est-à -dire par les publicités) ni aucun média dirigé par un gouvernement. Les média seront à la place fondée par la société dans son ensemble. Chacun pourra avoir l'opportunité de contribuer aux nouvelles ou aux commentaires. Les sociétés pourraient voter combien de ressources elles veulent allouer aux différents sujets et aux différentes positions politiques.
La protection de l'environnement[edit]
L'environnement serait protégé en accord avec les recherches scientifiques et les décisions concernant la quantité de protection à fournir seront décidées par les conseils. Des organisations publiques de sauvegarde seraient disponibles pour expliquer les implications des réglementations éventuellement compliquées et techniques. La quantité de ressources disponibles aux organisations de sauvegarde, qui existeraient aussi dans d'autres domaines que la protection de l'environnement, sera déterminée en proportion de la quantité de soutien qu'elles rencontrent. Le travail de police sera-t-il nécessaire ? Malgré les progrès des conditions sociales et économiques, il semble improbable que le crime cesse d'exister même avec une société participative. Il sera alors nécessaire d'avoir certaines personnes qui fassent le travail de police. Les travailleurs dans le domaine de la police seront davantage connectés au reste de la société étant donné qu'ils feraient du travail de production dans d'autres lieux de travail selon leur 'complexe de travail équilibré' (voir l'Economie Participative pour plus de détails). Comme ce type de travail interfère souvent avec les droits des gens, les travailleurs faisant ce travail devraient remplir des conditions strictes, un entraînement et des vérifications régulières en ce qui concerne leur conformité pour ce travail par une organisation indépendante avec ses propres pouvoirs.
Quelle sorte d'institution judiciaire pourrions-nous avoir ?[edit]
Dans les sociétés capitalistes, le meilleur prédicteur de comment les gens sont traités dans le système judiciaire est leur ressources, plutôt que leur culpabilité ou innocence. Dans une Société Participative, tous les citoyens ont grosso modo des ressources égales et de ce fait le système judiciaire aura plus de chances d'aboutir à des résultats justes. Nous favorisons un système judiciaire qui réhabilite les gens plutôt qu'il ne les punit étant donné que cela permettra plus d'atteindre le résultat voulu de réduire le crime tout en maintenant les droits. La culpabilité serait déterminé par des jurys représentant des section transversales de la société avec des tests sur place pour vérifier que le jury n'a pas par exemple un a priori raciste et ne contienne pas un ami de la famille de la victime ou du défendeur. Des juges entraînés à la loi seraient nécessaires pour superviser le procès et prendre les décisions techniques à propos des preuves qui peuvent être admises. Les juges seront choisis par des conseils et assujettis au rappel par le peuple. Le travail de juge ferait aussi partie du complexe de travail équilibré.