Talk:Le livre noir du capitalisme

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Je suis François Delpla, l'un des auteurs. J'ai rédigé le chapitre sur la Seconde Guerre mondiale et on peut le retrouver sur mon site : http://www.delpla.org/article.php3?id_article=49

Je voudrais faire observer que le comptage ci-contre des victimes ne figure pas dans le livre. Il a été fait par un lecteur anonyme, en piochant dans chaque chapitre, au prix de deux inconvénients majeurs. D'une part, il additionne des grandeurs qui n'ont rien à voir, ce que mon instituteur appelait "additonner des choux et des carottes". D'autre part ce n'est pas du tout conforme à l'esprit du livre, qui se refuse précisément à être un anti-livre noir du communisme (lequel cultivait les bilans chiffrés, avec l'objectif non dissimulé d'aboutir au total de 100 millions de morts).

En ce qui concerne mon chapitre, la démarche est particulièrement absurde, puisqu'on me fait attribuer au régime capitaliste les 50 millions de morts de la SGM, alors que je dis précisément qu'on ne peut tirer cette conclusion car les bourgeoisies mondiales, longtemps passives devant Hitler, ont tout de même fini par occuper leur créneau dans la lutte contre lui.

je pensais que le comptage du livre numérisé était inclus dans le livre original (ma source ; l'oeuvre numérisé posait ce décompte en fin d'ouvrage), de par cette nouvelle info, je vais modifier l'article en conséquence. Merci pour l'information, et désolé pour la confusion, induite par l'oeuvre numérique (à défaut d'avoir pu acquérir l'oeuvre papier épuisé pour vérifier). -- ¤ 28 fév 2006 à 19:27 (UTC)
Il faudrait préciser dans l'article que ce livre a été écrit en réaction au Le livre noir du communisme (puisque par capitalisme, les auteurs entendent tous les régimes opposés au marxisme-léninisme--Sins We Can't Absolve 8 juillet 2007 à 14:32 (UTC))
c'est énoncé dans l'article... J'ai lu le livre, mais je n'ai pas souvenir qu'ils aient définis (collégialement) le capitalisme comme tout ce qui est opposé au marxisme-léninisme (et au vu des divers auteurs, ça me paraitrait encore plus étrange). -- Libre
Je n'ai pas dis qu'ils avaient décidé ça collégialement, juste que ce livre a été écrit en réponse au livre noir du communisme, alors que dans capitalisme, on peut aussi mettre les régimes capitalistes d'État (et donc, ces fameux régimes flingués par le livre noir du communisme). Je ne sais pas si je suis clair là...--Sins We Can't Absolve 8 juillet 2007 à 21:57 (UTC)
Oui, j'entend bien. je vais modifier de maniére plus lisible dans l'article. C'est un des points dans ce livre, qui me pose question quant à leur définition limite du capitalisme, qui effectivement n'englobe pas les régimes capitalistes Étatolâtres (ceux qui se sont déclarés socialistes). Mais ils ne voulaient peut-être pas toucher à la doxa officielle. -- Libre


Commentaire. Mettre sur un même plan les mots "communisme" et "capitalisme" [voir "le Livre noir du Capitalisme" contre la même chose sur le communisme], comme s'il s'agissait des deux côtés d'une même médaille ou des deux pôles opposés d'un même globe, est d'emblée une supercherie et une manipulation médiatique (pour rester décent et ne pas dire de la poudre aux yeux). Le mot "communisme" désigne une idéologie compacte, bien circonscrite, et un manuel de politique servant à sa mise en pratique, tandis que "capitalisme" n'est qu'un mode de financement de la production et des échanges qui existe indépendamment du mode de gouvernement des différents Etats. Malgré certaines différences de styles et de rigueurs d'application des principes communistes, cette notion implique un régime politique, un pouvoir politique et une, ou, si l'on veut, des manières de l'exercer, mais qui se sont toutes inspirées d'une même source. Le capitalisme, par contre, n'est qu'un état de fait qui n'a été théorétisé qu'après-coup et qui a coexisté et coexiste avec les régimes politiques les plus différents, monarchique, républicain, dictatorial aussi bien que théocratique et peut-être bien même - communiste... Le capitalisme n'est un mode d'exercer le pouvoir politique (une "oppression") que dans le langage volontariste de l'idéologie communiste et de ceux qui s'en inspirent. Les horreurs et les massacres commis dans différents Etats à l'économie capitaliste ne sont pas à mettre sur le compte d'un mode de fonctionnement de l'économie, bien que l'idéologie communiste ait réussi à faire accepter par le monde - une partie, la plus tonitruante, du monde intellectuel compris - cette confusion des concepts. Mais les horreurs et le massacres du communisme, eux, découlent bel et bien de l'essence même du communisme, ainsi que l'a suffisemment montré le Livre noir du Communisme par des citations de Lénine, Trotski, Dzerjinski et d'autres, de même que le fait que le régime communiste s'est avéré incapable de se perpétuer sans la contrainte.Efraim