User:Altipiani azionanti
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"ENTRÉE LIBERTAIRE"
AUTOGESTION POUR LA LIBRE COEXISTENCE CONTRE CHAQUE TYPE DE LICENCE ET DE CENSURE QUI NE SOIT PAS ANARCHIQUE
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A te che collezioni fiocchi di alteritÃ
e per saziarti tessi fili intrecciati di luce mareggiata di sogni
cerchi ancora lo stoico segreto dell'arte?
Trarsi fuori...
Quattro stupidi inganni ingurgitati dal tempo
restano in bilico tra me e me
così
tragicamente
decisamente
Infido tempo che generi il via vai delle luride aspettative
raccogli i tuoi sogni
e lasciami in pace a nutrire l'invano
ho sterelizzato il cuore
per poterti maledire
Getta i rancori nell' intimo abisso
protetto solo dal niente
e lascia che il resto ruoti da sè
qua e lÃ
tanto prima o poi
vedrai portarti via il mondo
Mi fingerò infima cosa
cosa tra le mie piccole cose di sempre
e resterò lì paziente a confidarmi
fino a scoprire
che ogni gesto ha un sospiro
e meravigliarmi
se poi decido di esistere
Altipiani azionanti
Pourquoi contre la propriété intellectuelle...[edit]
Si nos modernes juriconsultes et économistes ont perdu jusqu’au sens critique, que requièrent par dessus tout leurs études et qui distinguait à un si haut degré leur devanciers, c’est bien pis des gens de lettres, qui ne comprennent plus ce qui fait l’excellence de leur profession et leur propre dignité. J’en étonnerai plus d’un, en démontrant tout à l’heure cette proposition étourdissante que, parmi les choses qui entrent dans le commerce de l’humanité, qui font l’objet de notre activité incessante et auxquelles nous attribuons une valeur, il en est qui, par nature et destination également ne le son pas, et qu’au nombre de ces dernières il faut compter nos productions les plus précieuses, celles de l’art et de la littérature.
Ceci est encore un sophisme à moi. M. de Lamatine, qui paraît n’estimer les choses, divines et humaines, qu’autant qu’elles peuvent se convertir en monnaie ; qui, à cette fin, organise souscription sur souscription à ses vers et à sa propose ; qui, pour plus de sûreté, demande que l’on convertisse le monopole temporaire des auteurs en une rente perpétuelle, n’aura garde de se ranger à mon opinion.
Quant aux économistes-jurisconsultes, que nous avons vu précédemment, tout en réclamant l’institution d’une propriété littéraire, reconnaître cependant, par la voix de M. Laboulaye, que le domaine intellectuel est inappropriable, je suppose qu’ils ne seront pas fâché de savoir à peu près pourquoi.
Jusqu’à présent, nous n’avons considéré l’écrivain que comme un producteur d’utilité : à ce titre, nous avons conclu pour lui à la légitimité d’une rémunération. Mais il y a autres chose encore dans l’écrivain qu’un producteur d’utilité. Le but qu’il poursuit n’est pas simplement un but utilitaire; c’est surtout un but d’éducation morale, idéale. L’idéal, tant dans la sphère de la conscience que dans celle de la vie, voilà ce qui constitue la dominante du producteur littéraire, à l’inverse de l’industriel, dont la dominante est l’utilité. A ce point de vue, je dis que l’œuvre de littérature et d’art cesse d’être rémunérable, qu’elle perd son caractère de vénalité, et que telle est la principale cause qui interdit toute appropriation dans le domaine intellectuel. Je soutiens, en conséquence, que la création d’une propriété artistique et littéraire, fût-elle possible, serait la corruption de tout art et de toute littérature ; qu’une littérature animée d’un tel esprit serait en contradiction avec elle-même, à rebours du progrès, en opposition à la destinée sociale, en un mot une littérature d’immoralité.
Est-ce entendu ? Le paradoxe est-il assez éclatant ?...
Pauvres avortons révolutionnaire que nous sommes ! Il n’ya pas quatre-vingts ans, tout cela eût paru de pur sens commun, une banalité. Aujourd’hui, il nous faut une démonstration en règle.
Les choses qui, par leur excellence, sortent du cercle utilitaire sont de plusieurs catégories : la religion, la justice, la science, la philosophie, les arts et les lettres, le gouvernement. Un mot seulement de chacune…
"Les majorats littéraires: examen d'un projet de loi ayant pour but de créer, au profit des auteurs, inventeurs et artistes, un monopole perpétuel" par P.-J. Proudhon / DEUXIEME PARTIE: considérations morales et esthétiques - 1. – De la distinction des choses vénales et des choses non vénales / pagg.72-74 /Alphonse Lebègue Editeur, 1862.
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