Difference between revisions of "Le Réveil Anarchiste"

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Le '''''Réveil Anarchiste''''' est un bihebdomadaire publié sans interruption de 1900 à 1946 à Genève puis dans une deuxième période un trimestriel. Le journal se réclame du communisme libertaire. Il est premièrement appelé ''Le Réveil Socialiste Anarchiste'' puis en 1913 ''Le Réveil Communiste anarchiste'', pour prendre définitivement sont nom le 1er mai 1926. Il est crée par le typographe tessinois Luigi Bertoni, une figure du mouvement ouvrier et socialiste suisse. Les marques du mouvement libertaire à Genève se retrouveront pendant longtemps sur les drapeau rouge et noir du syndicat [[FOBB]] et au pratique de lutte du mouvement ouvrier local, moins soucieux qu'ailleurs du respect de la «Paix du Travail».
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Le '''''Réveil Anarchiste''''' est un bihebdomadaire publié sans interruption de [[1900]] à [[1946]] à Genève puis, dans une deuxième période, un trimestriel. Le journal se réclame du communisme libertaire. Il est premièrement appelé ''Le Réveil Socialiste Anarchiste'' puis, en 1913, ''Le Réveil Communiste anarchiste'', pour prendre définitivement son nom actuel, le 1er mai 1926. Il fut créé par le typographe tessinois, [[Luigi Bertoni]], une figure du mouvement ouvrier et socialiste suisse. Les marques du mouvement libertaire à Genève se retrouveront pendant longtemps sur les drapeau rouge et noir du syndicat [[FOBB]] et aux pratiques de lutte du mouvement ouvrier local, moins soucieux qu'ailleurs du respect de la «Paix du Travail».
  
 
L’influence de Bertoni et du ''Réveil anarchiste'' se fera sentir bien au-delà des frontières helvétiques : ''IL RISVEGLIO'' s’adressait aux émigrants et exilés italiens en Suisse, aux Tessinois, aux antifascistes dès 1922 ; il était l’organe de référence du mouvement libertaire romand, et l’un de ceux qui comptaient dans l’ensemble du «monde francophone», malgré un tirage modeste de 5000 exemplaires.
 
L’influence de Bertoni et du ''Réveil anarchiste'' se fera sentir bien au-delà des frontières helvétiques : ''IL RISVEGLIO'' s’adressait aux émigrants et exilés italiens en Suisse, aux Tessinois, aux antifascistes dès 1922 ; il était l’organe de référence du mouvement libertaire romand, et l’un de ceux qui comptaient dans l’ensemble du «monde francophone», malgré un tirage modeste de 5000 exemplaires.
  
Avec une grande constance, ce sont quelques 1054 numéros qui paraîtront jusqu'en 1946. Pendant la [[guerre d'Espagne]], les PTT confisquent « journaux, écrits ou autre matériel de propagande importé en Suisse à caractère communiste ou anarchiste, antimilitariste ou antireligieux » Le 23 novembre 1936, Louis Bertoni, collaborateur au ''Réveil anarchiste'' est menacé d'inculpation par le procureur général de la Confédération s'il continue ses conférences. La répression s’alourdit en 1937. Des militants communistes sont emprisonnés sous l’accusation d’avoir organisé l’envoi de volontaires, des manifestations publiques sont interdites, comme le 1er mai 1937 à Genève où 150 policiers en armes confisquent de force un autocar portant les couleurs de la [[Confédération nationale du travail (Espagne)|CNT]]-[[Fédération anarchiste ibérique|FAI]]. La censure de journaux, la saisie de tracts, la violation du secret postal et télégraphique, les menaces contre les subversifs étrangers deviennent quotidiennes. Le 4 janvier 1938, le compte de chèques postaux du ''Réveil anarchiste'' est bloqué par les autorités. Il le reste jusqu’en mars 1939, après la fin de la guerre d’Espagne.
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Avec une grande constance, ce sont quelques 1054 numéros qui paraîtront jusqu'en [[1946]]. Pendant la [[Révolution espagnole]], les PTT confisquent « journaux, écrits ou autre matériel de propagande importé en Suisse à caractère communiste ou anarchiste, antimilitariste ou antireligieux ». Le 23 novembre 1936, Louis Bertoni, collaborateur au ''Réveil anarchiste'' est menacé d'inculpation par le procureur général de la Confédération s'il continue ses conférences. La répression s’alourdit en 1937. Des militants communistes sont emprisonnés sous l’accusation d’avoir organisé l’envoi de volontaires, des manifestations publiques sont interdites, comme le 1er mai 1937 à Genève où 150 policiers en armes confisquent de force un autocar portant les couleurs de la [[Confédération nationale du travail (Espagne)|CNT]]-[[Federación_Anarquista_Ibérica|FAI]]. La censure de journaux, la saisie de tracts, la violation du secret postal et télégraphique, les menaces contre les subversifs étrangers deviennent quotidiennes. Le 4 janvier 1938, le compte de chèques postaux du ''Réveil anarchiste'' est bloqué par les autorités. Il le reste jusqu’en mars 1939, après la fin de la guerre d’Espagne.
  
 
Le journal sera alors édité clandestinement jusqu'en 1946, ainsi que près de cent cinquante brochures anonymes, mais toujours bilingues.
 
Le journal sera alors édité clandestinement jusqu'en 1946, ainsi que près de cent cinquante brochures anonymes, mais toujours bilingues.
  
En 1970 la fédération libertaire des montagnes publie ''Le Réveil anarchiste'', un trimestriel qui s'étendra jusqu'en 1983 avec 14 numéro. Le journal s'articulait autours de plusieurs thématiques comme logement, le système carcéral et la prison de Champ-Dollon, l'écologie et l'antimilitarisme.
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En 1970, la Fédération libertaire des montagnes publie ''Le Réveil anarchiste'', un trimestriel qui s'étendra jusqu'en 1983 avec 14 numéro. Le journal s'articulait autours de plusieurs thématiques comme le logement, le système carcéral et la prison de Champ-Dollon, l'écologie et l'antimilitarisme.
  
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En-tête du journal Le réveil anarchiste, n°202 du 11 Juin 1910(?)

Le Réveil Anarchiste est un bihebdomadaire publié sans interruption de 1900 à 1946 à Genève puis, dans une deuxième période, un trimestriel. Le journal se réclame du communisme libertaire. Il est premièrement appelé Le Réveil Socialiste Anarchiste puis, en 1913, Le Réveil Communiste anarchiste, pour prendre définitivement son nom actuel, le 1er mai 1926. Il fut créé par le typographe tessinois, Luigi Bertoni, une figure du mouvement ouvrier et socialiste suisse. Les marques du mouvement libertaire à Genève se retrouveront pendant longtemps sur les drapeau rouge et noir du syndicat FOBB et aux pratiques de lutte du mouvement ouvrier local, moins soucieux qu'ailleurs du respect de la «Paix du Travail».

L’influence de Bertoni et du Réveil anarchiste se fera sentir bien au-delà des frontières helvétiques : IL RISVEGLIO s’adressait aux émigrants et exilés italiens en Suisse, aux Tessinois, aux antifascistes dès 1922 ; il était l’organe de référence du mouvement libertaire romand, et l’un de ceux qui comptaient dans l’ensemble du «monde francophone», malgré un tirage modeste de 5000 exemplaires.

Avec une grande constance, ce sont quelques 1054 numéros qui paraîtront jusqu'en 1946. Pendant la Révolution espagnole, les PTT confisquent « journaux, écrits ou autre matériel de propagande importé en Suisse à caractère communiste ou anarchiste, antimilitariste ou antireligieux ». Le 23 novembre 1936, Louis Bertoni, collaborateur au Réveil anarchiste est menacé d'inculpation par le procureur général de la Confédération s'il continue ses conférences. La répression s’alourdit en 1937. Des militants communistes sont emprisonnés sous l’accusation d’avoir organisé l’envoi de volontaires, des manifestations publiques sont interdites, comme le 1er mai 1937 à Genève où 150 policiers en armes confisquent de force un autocar portant les couleurs de la CNT-FAI. La censure de journaux, la saisie de tracts, la violation du secret postal et télégraphique, les menaces contre les subversifs étrangers deviennent quotidiennes. Le 4 janvier 1938, le compte de chèques postaux du Réveil anarchiste est bloqué par les autorités. Il le reste jusqu’en mars 1939, après la fin de la guerre d’Espagne.

Le journal sera alors édité clandestinement jusqu'en 1946, ainsi que près de cent cinquante brochures anonymes, mais toujours bilingues.

En 1970, la Fédération libertaire des montagnes publie Le Réveil anarchiste, un trimestriel qui s'étendra jusqu'en 1983 avec 14 numéro. Le journal s'articulait autours de plusieurs thématiques comme le logement, le système carcéral et la prison de Champ-Dollon, l'écologie et l'antimilitarisme.



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