Difference between revisions of "André Lorulot"
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Biographie
André Roulot est issu de la classe ouvrière. Son pére, ouvrier lithographe, est mort de saturnisme et sa mère était ouvrière modiste. Bon élève, il obtient son certificat d'études primaires mais abandonne ses études à l'âge de quatorze ans pour travailler comme commis chez un soldeur et chez un horloger, pour ensuite devenir commis aux écritures dans une imprimerie.
Devenu jeune homme, André Roulot adopte une attitude frondeuse et révoltée. Il est arrêté une première fois le 1er juin 1905 et passe huit jours en prison pour avoir sifflé au passage du roi d'Espagne. Suite à son incarcération, il est renvoyé de l'imprimerie où il travaillait et est embauché comme comptable chez Hachette. C'est à cette époque qu'il rencontre Libertad, avec qui il fait paraître le 13 avril 1905 le premier numéro de L'Anarchie. Adoptant à partir de ce moment le pseudonyme de Lorulot, sa vie est essentiellement consacrée, jusqu'en 1914, à la propagande individualiste anarchiste.
Après avoir quitté la maison Hachette en juillet 1905, Lorulot fonde avec Ernest Girault et Émilie Lamotte, une de ses premières compagnes, une colonie anarchiste à Saint-Germain-en-Laye. L'expérience dure deux ans et prend fin dans la dissension.
En 1907, Lorulot se rend dans le Nord dans le cadre d'une série de conférences. Il est arrêté le 2 mai à Denain pour « provocation au meurtre » et est condmané le 9 août suivant à une peine d'un an d'incarcération. Suite à la publication de sa brochure L'idole patrie et ses conséquences, il est à nouveau condamné le 16 novembre 1907 à quinze mois de prison pour « provocation de militaires à la désobéissance ». Les deux peines ayant été confondues par les autorités carcérales, Lorulot est libéré conditionnellement le 7 février 1908 de la prison de Clarivaux où il était tombé malade.
Après la mort de Libertad le 12 novembre 1908, Lorulot dirige L'Anarchie jusqu'au 13 juillet 1911 tout en poursuivant ses conférences en France, en Algérie et en Suisse. En juillet 1910, il fait installer l'imprimerie du journal à Romainville.
Pensée
Anarchiste individualiste, Lorulot professe les idées qui ont cours à l'époque dans ce milieu. Opposé à l'anarcho-syndicalisme, il critique les syndicats, qu'il qualifie de « boîtes à cotisations ». Il critique également les écoles laïques, pour lui « pépinières de soldats fusilleurs d'ouvriers » dirigées par des instituteurs « flics intellectuels de la classe capitaliste ». Lorulot n'a de cesse de critiquer la division de la société en classes et d'affirmer l'individu et son développement intégral.