Difference between revisions of "Reboisement"
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L'humus (la couche de feuilles mortes) complétée par la matière organique présente dans le sols est maximale dans une forêt gérée convenablement, c'est à dire dont on n'a pas exporté le maximum de produits et sous-produits (grumes et rémanents=branche, voir feuilles) mais dont on a laissé les bois et branches de petits calibre (en général inférieurs à 7 cm de diamètre et constituant la charbonnette et les fagots) le maximum étant atteint dans les écosystèmes "naturels" (semi-naturels en réalité la pollution affectant l'air/l'eau se déplacant sans considérations pour les frontières et autres limites). A tel point que dans les écosystèmes laissés en l'état car inexploitables ou classés en réserve intégrale arrive un moment où le stock de matières organiques bloque la germination des graines par allélopathie (toxicité) et les arbres situés au dessus sont en général à ce stade dans une phase de sénéscence (oui les arbres meurent aussi et la conccurence entre eux est féroce!!! C'est la loi de la jungle!). Seule un incendie, une tempête ou tout autre phénomène naturelrabotant, détruisant cet humus (stock de carbone de plusieurs centaines de tonnes de CO2 dans les écosystèmes "naturels" 100 à 200 tonnes dans les écosystèmes gérés) permet alors la mise en lumière de l'humus et sa minéralisation. Ces peruturbations cycliques permettent la renaissance de la forêt au travers du passage par un stade pionnier (bouleau, peupliers, tremble saule, chêne pédonculé, pins divers en France), un stade post-pionnier (frêne, chêne sessile, érables sycomore ou plane, épicéa...), puis un stade dryade (essence capable de se régénérer sous elle-même) comme le hêtre, le sapin pectiné. Cependant, il est à noter que les conditions stationnelles peuvent bloquer l'évolution de la forêt à un stade post-pionnier ou pionnier (plus rare car les essences pionnières sont moyenement compétitives car très exigeantes en lumière) | L'humus (la couche de feuilles mortes) complétée par la matière organique présente dans le sols est maximale dans une forêt gérée convenablement, c'est à dire dont on n'a pas exporté le maximum de produits et sous-produits (grumes et rémanents=branche, voir feuilles) mais dont on a laissé les bois et branches de petits calibre (en général inférieurs à 7 cm de diamètre et constituant la charbonnette et les fagots) le maximum étant atteint dans les écosystèmes "naturels" (semi-naturels en réalité la pollution affectant l'air/l'eau se déplacant sans considérations pour les frontières et autres limites). A tel point que dans les écosystèmes laissés en l'état car inexploitables ou classés en réserve intégrale arrive un moment où le stock de matières organiques bloque la germination des graines par allélopathie (toxicité) et les arbres situés au dessus sont en général à ce stade dans une phase de sénéscence (oui les arbres meurent aussi et la conccurence entre eux est féroce!!! C'est la loi de la jungle!). Seule un incendie, une tempête ou tout autre phénomène naturelrabotant, détruisant cet humus (stock de carbone de plusieurs centaines de tonnes de CO2 dans les écosystèmes "naturels" 100 à 200 tonnes dans les écosystèmes gérés) permet alors la mise en lumière de l'humus et sa minéralisation. Ces peruturbations cycliques permettent la renaissance de la forêt au travers du passage par un stade pionnier (bouleau, peupliers, tremble saule, chêne pédonculé, pins divers en France), un stade post-pionnier (frêne, chêne sessile, érables sycomore ou plane, épicéa...), puis un stade dryade (essence capable de se régénérer sous elle-même) comme le hêtre, le sapin pectiné. Cependant, il est à noter que les conditions stationnelles peuvent bloquer l'évolution de la forêt à un stade post-pionnier ou pionnier (plus rare car les essences pionnières sont moyenement compétitives car très exigeantes en lumière) | ||
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Latest revision as of 00:58, 2 August 2009
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1 Définition :
Il s'agit avant tout de distinguer le boisement du reboisement. Le boisement s'effectue sur une terre qui avant auparavant une autre destination alors que le reboisement s'effectue sur une terre occupée précedemment par la forêt. Ceci entraîne une distinction fondamentale au niveau des sols.
1.1 L'humus et la matière organique :
L'humus (la couche de feuilles mortes) complétée par la matière organique présente dans le sols est maximale dans une forêt gérée convenablement, c'est à dire dont on n'a pas exporté le maximum de produits et sous-produits (grumes et rémanents=branche, voir feuilles) mais dont on a laissé les bois et branches de petits calibre (en général inférieurs à 7 cm de diamètre et constituant la charbonnette et les fagots) le maximum étant atteint dans les écosystèmes "naturels" (semi-naturels en réalité la pollution affectant l'air/l'eau se déplacant sans considérations pour les frontières et autres limites). A tel point que dans les écosystèmes laissés en l'état car inexploitables ou classés en réserve intégrale arrive un moment où le stock de matières organiques bloque la germination des graines par allélopathie (toxicité) et les arbres situés au dessus sont en général à ce stade dans une phase de sénéscence (oui les arbres meurent aussi et la conccurence entre eux est féroce!!! C'est la loi de la jungle!). Seule un incendie, une tempête ou tout autre phénomène naturelrabotant, détruisant cet humus (stock de carbone de plusieurs centaines de tonnes de CO2 dans les écosystèmes "naturels" 100 à 200 tonnes dans les écosystèmes gérés) permet alors la mise en lumière de l'humus et sa minéralisation. Ces peruturbations cycliques permettent la renaissance de la forêt au travers du passage par un stade pionnier (bouleau, peupliers, tremble saule, chêne pédonculé, pins divers en France), un stade post-pionnier (frêne, chêne sessile, érables sycomore ou plane, épicéa...), puis un stade dryade (essence capable de se régénérer sous elle-même) comme le hêtre, le sapin pectiné. Cependant, il est à noter que les conditions stationnelles peuvent bloquer l'évolution de la forêt à un stade post-pionnier ou pionnier (plus rare car les essences pionnières sont moyenement compétitives car très exigeantes en lumière)
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