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Bakounine rejetait la législation et la règle de l’expert scientifique ou d’une académie de savants en se fondant sur 3 points :

• la science humaine est toujours et nécessairement imparfaite.
• une société qui obéirait à la législation parce qu’elle est imposée par l’académie, et non à cause de son caractère rationnel, serait une société de brutes et d’idiots.
• l’académie scientifique aboutirait rapidement et infailliblement à une corruption intellectuelle et morale, immergée dans la stagnation et l’absence de spontanéité.

Bakounine, comme Malatesta, considérait la science avec prudence et rejetait toute loi ou dictature provenant de celle-ci.

"La science, arme qui peut être utilisée à de bonnes ou à de mauvaises fins, méconnaît complètement l’idée de bien ou de mal. Nous ne sommes donc pas anarchistes pour des raisons scientifiques, mais parce que, entre autres, nous voulons que tous soient en mesure de jouir des avantages et des plaisirs que la science procure." - Errico Malatesta, 1929

[...]

La Médecine sociale peut être un départ dans un gradualisme révolutionnaire.

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