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Libéralisme autoritaire
http://www.monde-diplomatique.fr/1997/02/CHUNG/7807.html http://doc-iep.univ-lyon2.fr/Ressources/Bases/Fripes/article.html?ID=40345 http://doc-iep.univ-lyon2.fr/Ressources/Bases/Fripes/article.html?ID=717 http://doc-iep.univ-lyon2.fr/Ressources/Bases/Fripes/article.html?ID=42418 http://www.monde-diplomatique.fr/2000/08/MARCOS/14136.html http://partitions.levillage.org/breve.php3?id_breve=81 http://www.alire.com/Romans/BiendesautresExtrait.html
- "L’article de Marcuse intitulé « Le libéralisme dans la conception totalitaire de l’Etat » établit un lien dialectique selon lequel le totalitarisme continue le libéralisme, et y réagit par l’héroïsme et la célébration de la nature. Dans « L’Etat autoritaire » (1942), Horkheimer met en évidence le passage, qui fait advenir à partir du libéralisme un nouvel ordre économique, social et politique, l’étatisme intégral, qui désigne le capitalisme d’Etat mais aussi le socialisme d’Etat. La relation entre l’ordre libéral et ce nouvel ordre autoritaire (« Le capitalisme d’Etat est l’Etat autoritaire du présent ») est double et dialectique : l’ordre autoritaire émerge de tendances contenues dans l’ordre libéral, il en constitue un prolongement mais il s’oppose également à cet ordre. Un tel passage désigne l’avènement d’une forme nouvelle de domination où les médiations économiques à l’œuvre dans l’économie de marché, les médiations politiques et juridiques, sont abolies dans le capitalisme d’Etat. Horkheimer caractérise les tendances à l’étatisme intégral en termes de développement vers le monde administré. L’Etat autoritaire est une structure commune à deux figures historiques, le capitalisme de monopoles (le nazisme) et l’étatisme intégral (le stalinisme)." libéralisme et autoritarisme
- " Tel est la cas de l’étude de Tak-Wing Ngo (« Valeurs sociétales et politique consensuelle dans le Hong Kong colonial »). Pour lui, le régime politique de l’ancienne colonie est une sorte de libéralisme autoritaire (liberal authoritarianism) ou d’autoritarisme pluraliste (pluralistic authoritarianism). D’un côté « pas d’élection ou de suffrage universel jusqu’en 1982, pas de partis politiques jusque dans les années 1990 », de l’autre « aucun manque repérable en matière de défense des groupes d’intérêt, de mouvements sociaux ou de lobbying » (p. 131)." libéralisme autoritaire à Hong kong
- "Le libéralisme autoritaire croît aux valeurs du marché (mise en concurrence, recherche exclusive du profit) pour réguler l’économie, structurer la société et donner un idéal de vie aux individus. Il considère que ceux qui ne s’en sortent pas (entreprises, groupes sociaux, territoires, pays, individus) méritent leur condition, les règles du jeu étant (soi-disant) les mêmes pour tous." Le libéralisme autoritaire de N. Sarkozy.
- " L'étude de la version fasciste de l'idéologie bourgeoise est très instructive à cet égard. Dans son analyse de la philosophie politique qui accompagne, en Allemagne, la construction de l'État totalitaire, Marcuse démontre comment «des éléments fondamentaux (de cette philosophie) sont prélevés dans l'interprétation libérale, puis réinterprétés et développés en fonction des conditions économiques et sociales modifiées... les deux points de départ les plus importants que la nouvelle théorie de l'État et de la société trouve dans le libéralisme (étant) : l'interprétation naturaliste de la société et le rationalisme libéral débouchant sur l'irrationalisme» (Note 11). Dans la version fasciste du libéralisme, l'individu s'abolit dans le tout conçu comme «race», «peuple», «pensée nationale», «terre et sang», «communauté de destin» et incarné par l'État totalitaire qui devient «le représentant des possibilités propres de l'être-là » (Note 12). Y sont renversés les principes libéraux de la séparation de l'État et de la société, de la séparation et de la distinction entre la nature et l'économie ; la rationalité, la liberté, la responsabilité des individus se trouvent sublimés dans l'omnipotence et l'omniscience de l'État. Pourtant, comme le souligne Marcuse, « si l'État autoritaire total donne à son combat contre le libéralisme l'aspect d'une lutte entre « conceptions du monde », en laissant de côté la structure sociale fondamentale du libéralisme c'est parce qu'il est au fond largement d'accord avec cette structure de base... (qui) repose sur une organisation économique privée de la société » (Note 13)" "Classes et pouvoir. Les théories fonctionnalistes. (1978)" Nicole Laurin-Frenette
- "Marcuse had already argued in his 1934 essay, “The Struggle Against Liberalism in the Totalitarian View of the State,†that National Socialism had liquidated the liberal-democratic political principles of the Weimar republic, while at the same time consolidating the monopolistic forms of capital accumulation that had made great strides in Germany in the twenties. In “State and Individual under National Socialism†he makes a similar argument, although he places greater emphasis on the achievements of Weimar. In his view, the Nazi regime allowed German industry to cast off the fetters imposed upon it by the Weimar republic, and thus cleared the way for imperialist expansion in the East. He also focuses – clearly demonstrating the influence of Neumann’s Behemoth – on the abolition of the Weimar Rechtsstaat and the dissolution of universalist law, which placed German society under the direct control of particularistic groups, such as big industry, the Nazi party, and the Wehrmacht. In other words, Marcuse tried to convince his American audience that fascism was not the complete antithesis of their own society – it was not a monolithic state and it brought to fruition certain tendencies operative in all capitalist economies – while at the same time reminding them that the universalist political principles they were defending were far more than metaphysical abstractions." Review of : "Herbert Marcuse: Technology, War and Fascism"
Étatisme libéral - libéral étatiste - État libéral - libéralisme étatiste...
- http://www.lexpansion.com/art/6.0.113636.0.html
- http://herve.dequengo.free.fr/Rothbard/Articles/RRR_2.htm
Libéralisme autoritaire - Libéralisme totalitaire
- http://www.homme-moderne.org/societe/politics/jpj/liberal.html
- http://multitudes.samizdat.net/article.php3?id_article=1186
- http://www.h-france.net/reviews/napoleonjourdan2.html
- http://perso.wanadoo.fr/marxiens/philo/collecti.htm
- http://www.jeunessesolidarites.ch/content/view/127/
fascisme économique - Fascisme libéral
- http://perso.wanadoo.fr/metasystems/LiberalFascisme.html
- http://bibliolib.net/article.php3?id_article=281
- http://fr.encarta.msn.com/text_761553773___5/Mussolini_Benito.html
- http://www.interdoc.ch/perso/memoire.html#t_242
(28 mars 1936, Les pacifistes et la guerre) Réveil anarchiste. "Cela découle du régime capitaliste, qui se sentant frappé, impuissant, menacé, cherche à se sauver par tous les moyens, même les pires comme le fascisme et la guerre, qui peuvent l'acculer à une situation désespérée."
- http://www.marxists.org/francais/bordiga/works/1921/11/bordiga_fascisme.htm : "Quelle conclusion tirer du mélange informe d'anti-cléricalisme franc-maçon et de religiosité militante, de libéralisme économique et d'anti-libéralisme politique, grâce auquel le fascisme tente de se distinguer à la fois du programme du parti populaire et du collectivisme communiste?"
- http://troploin0.free.fr/biblio/insur_fr/page2.htm : "Le fascisme pourrait être demain notre châtiment si nous laissons passer l’heure du socialisme." "Ils (les possédants) recourent à la solution fasciste moins pour se protéger contre les troubles de la rue que contre les troubles de leur propre système économique. " "Tout l’art du fascisme consiste à se dire anticapitaliste sans s’attaquer sérieusement au capitalisme."
Autonomie et hétéronomie
abraham guillén
résumé
autogestion
l'autogestion proposé par A. Guillén, par l'association de la liberté économique avec la liberté politique, est basé sur une économie mutuelliste (un marché auto-géré libéré des capitalistes et de l'État, fonctionnant par équivalence des échanges : "la loi de la valeur du travail auto régule les échanges de bien et de services à leur juste valeur"), fédéraliste (coopération entre les diverses fédérations), et par une démocratie directe au sein du lieu de travail et de l'administration locale.
A. Guillén propose qu'un Conseil Fédératif de l'Économie organise, selon la propriété sociale des moyens de production, la fédération économique des diverses branches, que celles ci soient industrielles, agricoles ou de services publics, ceci par le moyen informatique. Elle intégrerait entre autres le fédérations suivantes : "Fruits et produits horticoles ; Céréales ; Alimentation pour le bétail ; L'industrie alimentaire, y compris des importations ; Hôtellerie et tourisme ; Vin, bière, et boissons alcooliques ; Pétroles et graisses de légume et animaux ; Pêche : bateaux et mise en boîte ; Textiles ; Fourrures et cuir ; Bois de construction et liège ; Les industries de papier et graphiques ; Produits chimiques ; Construction ; Verre et céramique ; Usinage en métal ; Acier ; Minerais non ferreux : métaux et alliages ; Énergie : pétrole, charbon, gaz, électricité, et énergie atomique ; L'information et la construction des ordinateurs, des microcircuits intégrés, et des semi-conducteurs ; L'électronique : machines commandées numériques ; Biotechnologie ; Aérospatial ; Recherche et développement"
Les quantitées à produire (par réservations ou estimations locales des besoins) et à distribuer (productions locales à expédier, si nécessaire) étant connues par le moyen informatique, la gestion libertaire fédéraliste éviterait alors les crises de croissance de ces branches, sans qu'il n'y ait de personnel en trop ou en moins (le plein emploi permettant la baisse du nombre d'heures de travail et un équilibre du travail pour chaque travailleu.r.se), sans que des marchandises ou des matières premières soient inutilisées (celles ci seraient redistribuées là où cela serait nécessaire). L'économie sociale aurait une loi de développement harmonieuse, car elle s'adapterait aux besoins (et aux intérêts) définis par chaque localitées ou groupes, ceci pour organiser la production (sans intermédiaires politiques), et non selon une optique de profit, tel la logique existante dans les sociétés capitalistes (privé et d'État).
Au sein de chaque localité, il y aurait donc un recensement effectué, et écrit au sein des bases de données du réseau informatique fédèral, concernant le nombre d'établissements existants, le nombre du personnel employé, le nombre total d'heures de travail effectuées par le personnel, le coût de l'emploi du personnel (dans des unités monétaires "stables"), la quantité utilisé des matiéres premiéres et des diverses énergies (electrique, carburants et gaz), les dépenses générales pour l'entretien des établissements ou pour de nouveaux investissements, etc...
Les entreprises sociales et publiques (industrielles, agricoles, recherches ou services) que les citoyens auraient organisés à partir de la commune (ex: "questions sanitaires, hygiène, pavage des rues, autoroutes, routes, ports, chemins de fer, éducation, santé publique et d'autres responsabilités des zones autonomes"), seraient les charges (impots) uniques que les ouvriers auto-organisés en Conseils Ouvriers d'Auto-Gestion auraient à fournir. Le surplus définit par le conseil servant à une plus grande automatisation des industries et de l'agriculture ("recherches et dévellopements"), pour ainsi libérer le temps aux travailleurs...
Dans les unités de base, au travail, la comptabilité économique, qui devrait être automatisée au moyen de logiciels informatiques, l'heure de travail (HT) serait prise en tant qu'unité de calcul. le logiciel permettant d'établir une harmonie de calculs entre "les coûts des marchandises et des services ; [...] mesurant dans les produits le coût brut, l'énergie, l'amortissement du capital, la valeur du travail, la contribution économique aux autonomies locales". A. Guillén se référence à l'expérience de la révolution espagnole où des collectivitées fonctionnaient ainsi. L'argent ne permettant pas individuellement l'accumulation du capital en surplus (qui sinon pourrait permettre à moyen terme l'exploitation d'autres personnes).
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- Si la LH, l'unité de l'"Heure de Travail", aurait, par exemple, un pouvoir d'achat de 1 heure de moyenne de travail social et c'était équivalent, en général, à un dollar, on pourrait établir, entre d'autres, le calcul suivant de comptabilité économique :
- Calcul en (LH) d'une entreprise industrielle.
- - Coûts machines = $1000 = 1000 LH
- - Structures, energie, etc. = $50000 = 50000 LH
- - Heures travaillé en production = 50000 LH
- - Total des LH = 101000 LH
- - Unitées produites durant la periode de travail = 100
- La division de tout le nombre de LH, dépensé au cours de la production, et du total d'unités produites durant ce temps de travail, qui pourrait être quotidien, mensuel, ou annuel, nous aurions une moyenne de valeur de travail par unité produite de 1010 de LH ou de travail-salarié.
- Seule une économie auto-gérée, raisonnable et objectif, basé sur des lois scientifiques, au commencement de l'établissement du socialisme libertaire, évitant la chute dans une phase ou une autre, dans le socialisme de la propriété de groupe, dans des formes de corporatisme ou du syndicalisme étroit, mais vers un état plaçant toujours l'intérêt général au-dessus de l'intérêt particulier du professionnel ou des groupes de travail.
- Mais un nouveau système économique, basé sur le socialisme auto-contrôlé, devra avoir une autre manière d'estimer la croissance économique annuelle sur la base des plans courts et à moyen et long terme, construisant une image macro-économique avec de l'économie nationale et sociale, s'écartant des figures connues et projetant vers des figures d'être atteint dans les prochains trimestres, semestres, années. Ainsi le futur, d'une certaine façon, sera prévu en ayant un Conseil fédératif de l'économie, où chaque fédération de production ou de services sait ce qu'elle a et ce qu'elle veut, selon la demande efficace du marché auto-contrôlé.
- Le socialisme libertaire, s'il veut se distinguer du communisme soviétique autoritaire, doit respecter la loi de l'offre et la demande, sans tomber dans le libéralisme bourgeois, puisque sur le marché auto-contrôlé les fédérations de production et de services publics et sociaux agissent competitivement.
- Car si le marché est supprimé, et avec lui la loi de la valeur travail, la loi de la concurrence économique, la loi de la formation des prix justes sur le marché, il ne serait pas possible d'établir une économie raisonnable des coûts et des prix, des investissements nécessaires et de la consommation appropriée.
- Les gens seraient auto-organisés dans leur propre intérêt dans des entreprises auto-contrôlées, des coopératives mutuelles, des auto-gouvernements locaux et tous types de formes socio-économiques et politiques de participation directe.
- La politique serait deprofessionalisé, supprimant la classe politique et les partis politiques comme expression d'intérêts antagoniques, depuis chaque citoyen ou ouvrier participeront à leur entreprise, autonomie locale, fédération, quotidiennement, sans tomber dans le piège de l'electoralisme, où elles participent seulement pendant un jour pour élire un gouvernement aussi mauvais que les autres.
- Le socialisme libertaire, créant une économie sociale basée sur des figures véridiques, devrait estimer le PNB d'une façon différente des capitalistes. Il est nécessaire de donner au concept du revenu social, les unités qui sont mesurées ou béton et en argent constant basé sur le rendement matériel : agriculture, élevage du bétail, forêts, pêche, énergie, exploitation, industrie, ou ce qui est une production réelle. Quant aux « services », seulement le transport, les chemins de fer, le camionnage, marin et aérien seraient inclus dans l'évaluation concrète du revenu efficace ou matériel, bien que le transport n'ajoute rian à la production, il le transporte d'un côté à l'autre et, en conséquence, il devrait être inclus dans le revenu concret d'un an à l'autre.
- Ajoutant le revenu concret à côté du revenu brut (« services » administratifs, commerce, banques et d'autres services publics sociaux), on le verrait si ceux-ci prennent un pourcentage trop grand dans tout le revenu en ayant trop de personnel improductif qui, afin de ne pas vidanger l'économie sociale, devrait être réutilisé en tant que personnel productif. Et bien, dans « services » qui pourrait être considéré comme productif, serait inclus le personnel destiné à la recherche et au développement (R&D), sans lesquels cette présence, une économie stagnera par manque de progrès économique et technologique ; mais le personnel de la R&D devrait être, sans compter que dans les instituts ou les centres (qui tendent à être bureaucratiques et technocratiques), directement dans les entreprises industrielles, agricole, l'énergie, des forêts, l'exploitation, la pêche, etc.
- En somme, le revenu net d'un pays devrait être estimé, dans un socialisme libertaire, aux coûts déterminés dans les unités physiques et monétaires relativement stables qui ne trompent pas, déduisant les investissements nécessaires du capital social afin d'agrandir la production
- En somme, l'économie libertaire devrait libérer l'ouvrier de leurs vieux employeurs, les directeurs privés ou de l'État comme directeur, pour finir que les ouvriers, au moyen de leurs Conseils d'entreprise d'Auto-Gestion, dirigent l'économie qu'ils créent avec leur travail sur les moyens de production associés, du bas vers le haut, au moyen des fédérations de la production et des services sociaux composés au Conseil fédératif de l'économie ; seulement ainsi a pu il y avoir la planification et la liberté, une démocratie associative de la pleine participation des personnes travaillantes, une société socialiste auto-gérée
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